De Nabil Ayouch à Massaro Ncuti Gatwa, en passant par Cédric Ido, le travail de ces personnalités du cinéma dans le domaine florissant de l’audiovisuel en Afrique est à suivre de très près.
Sénégal, Burkina, Côte d’Ivoire… Des afronovelas aux fictions plébiscitées par les distributeurs internationaux, les séries africaines ont le vent en poupe. Mais si le marché est en pleine effervescence, son économie demeure balbutiante.
Depuis le 1er janvier, « Le Chic, le choc, l’échec », une série 100 % locale, est diffusée en prime time chaque dimanche sur la chaîne de télévision nationale, mais aussi sur YouTube. Elle dénonce les abus de pouvoir des hommes envers les femmes, le harcèlement sexuel en milieu scolaire comme professionnel ou encore la corruption.
Tournée au Burkina, cette première série originale Canal+ vient confirmer le rayonnement de la création audiovisuelle locale. Et adopte le genre du thriller social pour aborder ce thème bien connu.
Développement des séries locales, recherche d’histoires fortes avec un attrait universel, accompagnement des producteurs et cinéastes,… Ben Amadasun, responsable Afrique des contenus originaux et des acquisitions de Netflix, dévoile la stratégie de l’entreprise sur le continent.
Le 29e épisode de la série télévisée sénégalaise « Karma » a provoqué la grogne et conduit son producteur à supprimer la scène incriminée. Trop tard pour empêcher les captures d’écran…
La série « Wara » vient de débarquer dans le catalogue de TV5 Monde Afrique. Un thriller socio-politique sur fond de révolte étudiante, de grogne sociale et de lutte féministe servi par des auteurs et un casting panafricain.
La série « Confederate », prochaine production des créateurs de « Game Of Thrones » pour HBO, est accusée de nourrir le racisme ambiant, qui a conduit aux actes de violences survenus samedi 12 août à Charlottesville, en Virginie.
Avec « Grey’s Anatomy » et « Scandal », Shonda Rhimes a dépoussiéré le monde des séries et s’est imposée comme une scénariste phare dans un monde peu ouvert aux Africains-Américains. Son empire pèse aujourd’hui quelque 3 milliards de dollars.
Avec ce chauffeur indiscret et bavard, les trajets dans Abidjan sont désopilants. Plébiscitée, la série d’Africabox TV va se poursuivre sur une deuxième saison.
Après Jessica Jones et Daredevil, Netflix braque encore une fois les projecteurs sur un nouveau personnage secondaire de l’univers Marvel, l’Africain-Américain Luke Cage. Une vraie réussite accompagnée d’un message politique fort.
La Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) a signé un contrat de coproduction avec la major indienne Zee Entertainment Enterprises Ltd. (Zeel), établie à Bombay, pour une série de 26 épisodes (de vingt-six minutes chacun) qui sera tournée à Dubaï dans quelques semaines.
La réalisatrice sénégalo-américaine, Issa Rae, revient avec une nouvelle création originale pour HBO, après le succès viral de la web série, the Mis-Adventures of Awkward Black Girl, lancée en 2011. Baptisée Insecure, le projet sera diffusé le 9 octobre prochain.
Pour les fans de la série Game of Thrones et de musique électronique, c’est l’événement de l’année. Kristian Nairn, alias Hodor, s’apprête à passer derrière les platines à Casablanca en juillet puis en octobre à Essaouira. Une performance qui s’annonce forcément massive.
Diffusée depuis le 14 mars au mali sur l’ORTM, « Taxi Tigui » est le nom de la nouvelle série télévisée bamakoise tournée en Bambara. Du 100% Mali qui entend concurrencer les telenovas sud-américaines.
Plus créative que jamais, l’industrie américaine des séries télévisées offre une part croissante aux comédiens noirs. Jeune Afrique présente six comédiens en haut de l’affiche en cette fin d’année 2015 (et une scénariste en bonus).
Le sacre dimanche soir aux États-Unis de la comédienne Viola Davis, première femme noire à décrocher l’Emmy Awards de la meilleure actrice dans une série dramatique, a unanimement été salué. Un symbole, tant les actrices noires restent discriminées.
Depuis la révolution, les séries font le pari d’aborder les problèmes de société du pays. Un parti pris qui contraint les professionnels à revoir le processus créatif. Et à réévaluer les limites de la censure.
Comme chaque année, une multitude de séries télévisées viennent rythmer le ramadan sur les chaines arabophones. Parmi elles, la série égyptienne Haret El Yahoud crée un tollé, en donnant à voir pour la première fois des juifs dans le rôle des « gentils ».
Fox TV a créé la surprise, début 2015, en lançant une série qui nous plonge dans l’intimité d’une famille africaine-américaine à la tête d’une grosse maison de disques. Un carton en matière d’audience.
Hassan Nasrallah a révélé un peu de son intimité jeudi en confiant à « Al Akhbar » qu’il aime le football, la cuisine libanaise et des séries télévisées arabes. Une interview surréaliste dont le leader du Hezbollah a le secret.