Jusqu’alors, l’Union africaine (UA) avait nié l’attaque. Vendredi, la force de l’UA en Somalie a présenté ses excuses pour l’assassinat « dramatique » de sept civils lors d’un mariage le mois dernier. Trois soldats ont été inculpés.
Au moins 13 personnes seraient mortes dans l’attentat perpétré dimanche par les Shebab contre un hôtel abritant des représentations diplomatiques. Le bilan initial faisait état d’au moins six morts.
Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, est attendu de pied ferme à Djibouti ce dimanche pour une visite de deux jours sur fond de rapports distendus entre les deux pays.
Un bastion des islamistes shebab est tombé au sud de la Somalie, après la victoire de l’armée somalienne et la force de l’Union africaine (Amisom). Il s’agit de la deuxième prise aux insurgés en moins d’une semaine.
Le président Kenyatta participait le 1er juin, aux célébrations du 52e anniversaire de l’autonomie du Kenya, mais son cabinet était surtout préoccupé par les dernières attaques perpétrées dans le pays.
La force militaire de l’Union africaine en Somalie (Amisom) a annoncé dimanche avoir lancé une nouvelle offensive contre les insurgés islamistes shebab, affiliés à al-Qaïda, afin de les déloger de zones rurales du sud du pays.
Quelques heures après avoir annoncé la mort du principal organisateur présumé de l’attaque terroriste de Garissa, Mohamed Mohamud alias Kuno, dans une attaque de drone dans la nuit de mercredi à jeudi, le ministère kényan de l’Intérieur est revenu sur ses déclarations.
Le Kenya a récemment brandi la menace de combattants européens, susceptibles de rentrer « dans leur pays d’origine afin d’y poursuivre leurs brutales activités ». Y a-t-il beaucoup d’Européens qui rejoignent les rangs des shebab et des autres groupes terroristes africains, à l’image de ceux de l’État islamique ?
Le président kényan a ordonné jeudi à la Banque centrale de réglementer l’activité du secteur des entreprises de transferts de fonds vers la Somalie, un préalable à la reprise de leurs opérations suspendues depuis l’attaque de l’université de Garissa en avril par les shebab somaliens.
La localité de Garissa fait depuis plusieurs jours l’objet d’affrontements entre les Shebab somaliens et les policiers kényans. Début avril, les insurgés y avaient massacré près de 150 étudiants.
Cinq jours après la tentative de coup d’État manqué contre lui, Pierre Nkurunziza est réapparu dimanche pour la première fois en public lors d’un point de presse improvisé au palais présidentiel de Bujumbura. Au grand étonnement des observateurs, il n’a pas dit un mot de la situation intérieure du Burundi.
Les autorités somaliennes ont exigé des médias qu’ils cessent d’utiliser le terme « Shebab ». Les journalistes basés en Somalie dénoncent une mesure dangereuse.
L’aviation militaire kényane a bombardé lundi en Somalie deux camps des islamistes somaliens Shebab, qui ont revendiqué l’attaque le 2 avril de l’université de Garissa (148 morts), a annoncé un porte-parole de l’armée kényane.
Les autorités kényanes ont annoncé samedi interroger cinq suspects, présumés liés à l’attaque de l’Université de Garissa par les islamistes somaliens shebab qui, 48 heures à peine après le massacre, ont promis au Kenya une « longue et épouvantable guerre ».
Des proches d’étudiants de l’université kényane de Garissa où les shebab ont tué 148 personnes cherchaient toujours désespérément des nouvelles de leurs enfants vendredi, alors que des détails du massacre commençaient à émerger et que Nairobi redisait sa détermination à combattre les islamistes somaliens.
L’attaque de l’université kényane de Garissa, qui a fait 147 morts jeudi, à 150 km de la frontière avec la Somalie, prouve que les islamistes Shebab ont digéré la mort de leur chef en novembre 2014. Quel sont leurs forces et leur pouvoir de nuisance dans la sous-région ?
Le Kenya s’est engagé en 2011 dans la lutte contre les Shebab en Somalie. Depuis, le pays paie cher cet engagement sur son propre sol. Le groupe islamiste y commet des attaques toujours plus sanglantes.
Au moins 25 personnes ont été tuées et de nombreuses personnes grièvement blessées vendredi à Mogadiscio dans une attaque revendiquée par les islamistes shebab, visant un hôtel où des ministres, députés et responsables somaliens étaient réunis.
Un soldat kényan et cinq Somaliens soupçonnés d’être liés aux islamistes shebab ont été tués mercredi dans des affrontements au nord de l’île kényane de Lamu.
Quatre combattants shebab ont été tués et quatre autres capturés jeudi dans l’attaque de la base militaire de l’Amisom à Mogadiscio, selon un dernier bilan communiqué vendredi.
Des centaines de manifestants kényans ont occupé mardi l’avenue Harambee, à Nairobi, où se trouve le principal complexe gouvernemental. Une mobilisation relayée sur les réseaux sociaux pour demander plus de sécurité aux autorités.
Vingt-huit passagers d’un bus ont été exécutés tôt samedi matin dans le nord-est du Kenya, près de la frontière avec la Somalie, a annoncé le chef de la police du département de Mandera, Noah Mwavinda, attribuant l’attaque aux islamistes somaliens shebab.
Les services de renseignement français ont coopéré avec Washington pour l’opération qui a conduit à la mort du chef des islamistes somaliens shebab, Ahmed Abdi « Godane », tué par une frappe américaine le 1er septembre, a-t-on appris dans l’entourage du président français.
Ahmed Umar Abou Oubaïda a été désigné nouveau chef des Shebab après la mort de leur ancien leader, Ahmed Abdi Godane, tué la semaine dernière par une frappe américaine. Voici le portrait, en dix points, du nouvel « émir » des insurgés islamistes somaliens.
Douze civils ont péri dans l’attentat à la voiture piégée dont a été victime lundi un convoi de l’Amison en Somalie. Une attaque qui intervient une semaine après la mort du chef des islamistes somaliens Shebab.
Les islamistes shebab somaliens ont désigné un nouveau chef, Ahmed Umar Abou Oubaïda, après la mort de leur chef suprême, tué lundi par des missiles américains en Somalie, où le gouvernement craint des représailles sanglantes.