Voie de réalisation spirituelle, le courant mystique de la religion musulmane exprime la quintessence de la Révélation. Aux antipodes du littéralisme rigoriste des salafistes.
Divulgation d’enregistrements téléphoniques compromettants… Chasse aux sorcières dans l’appareil d’État… Entre la confrérie soufie et le gouvernement islamo-conservateur, une lutte à mort est engagée. Et tous les coups sont permis.
Fondateur des Scouts musulmans de France, le chef spirituel de la confrérie soufie Alawiya n’a pas de mots assez durs pour condamner les atrocités jihadistes.
L’ancien numéro deux du régime baasiste Izzat Ibrahim al-Douri et ses hommes feraient cause commune avec les jihadistes pour renverser le régime de Nouri al-Maliki.
Depuis novembre 2013, le royaume accueille de jeunes imams maliens pour un cycle de formation poussée. Une expérience qui devrait s’étendre à d’autres voisins du Sud.
Depuis la mort de son leader, l’association Al Adl Wal Ihsane se fait beaucoup plus discrète. Mais elle n’en fourbit pas moins ses armes pour revenir sur le devant de la scène marocaine.
Progressivement, qu’il soit wahhabite ou salafiste, le sunnisme réformé fait école au Mali. Grâce aux subventions extérieures mais aussi à la déshérence de l’État. Enquête.
Un reportage sur « la menace salafiste » diffusé sur France 2 suscite la colère des Tunisiens, pour qui les médias français donnent de leur pays une image systématiquement négative.
Ses fans n’y croyaient plus ! Vingt ans après « Les Chasseurs de lumières », l’artiste kabyle Idir sort un album solo intimiste. Il ose même s’aventurer du côté de Beethoven… et des Who.
Rien ne va plus entre le rappeur Abd Al Malik et le footballeur Hatem Ben Arfa, qui se retrouveront bientôt sur les bancs d’un tribunal. Les raisons de la discorde entre les ex-amis ? Une interview accordée au quotidien sportif français « L’équipe », dans laquelle le footballeur accuse l’artiste et son agent d’avoir tenté de l’endoctriner au sein d’un groupe soufi au Maroc.
La nouvelle vice-présidente du Sénat français veut offrir à ses concitoyens un « modèle positif d’identification individuelle ». Dans une France minée par les débats sur la religion, Bariza Khiari assume pleinement ses origines algériennes et sa pratique de l’islam soufi. Portrait.
Exclu du jeu politique marocain, mais fer de lance du Mouvement du 20 février, avant de s’en dégager le 18 décembre, Al Adl Wal Ihsane voulait incarner l’opposition de la rue face au futur gouvernement dirigé par les islamistes légalistes.
Les adeptes de la puissante confrérie Boudchichiya ont fait irruption dans la campagne référendaire au Maroc en marchant massivement pour le oui au projet de Constitution. Preuve, s’il en est, que la monarchie dispose de plusieurs cordes à son arc religieux.
Chanteurs, sportifs et, depuis peu, militants politiques, ils sont de plus en plus nombreux à afficher leurs convictions religieuses. Parmi eux, des convertis.
Le rappeur sort son troisième album, Dante. Il revient pour Jeune Afrique sur sa conversion au soufisme, ses origines congolaises et son engagement… assez mesuré.