À l’origine conçue comme une société de service et d’investissement, la start-up du Sénégalais Abdoul Khadre Diallo s’est lancée en avril 2017 dans un nouveau projet : la création d’un logiciel permettant à des instituts de formation d’enseigner les nouvelles technologies, même sans accès à internet.
Elisabeth et Peter Nyeko, deux Ougandais formés au Royaume-Uni, sont retournés dans leur pays pour y lancer leur start-up de biogaz issu des déchets agricoles du riz et du maïs, selon un principe d’économie circulaire : les clients de leurs produits énergétiques sont aussi leurs fournisseurs de matières premières.
D’abord lancée au Canada, la plateforme musicale Moko, développée par un jeune entrepreneur d’origine congolaise, vise désormais l’Afrique où elle compte déjà quelques milliers d’utilisateurs.
Le premier restaurant entièrement connecté vient d’ouvrir à Marrakech. De la commande à la gestion des stocks, tout y est digital, sans aucun recours au papier. Derrière ce concept, un Marrakchi de 32 ans, Hamza Aboulfeth, qui n’en est pas à son coup d’essai entrepreneurial.
La start-up tunisienne Consequat Technologies s’est spécialisée dans l’envoi de professionnels diplômés et expérimentés vers l’Union européenne, mais aussi l’Algérie et la Libye. Selon son fondateur, Mohamed Hatem Zaibi, elle se distingue dans son secteur par le suivi proposé aux travailleurs détachés.
Alors que plus d’un million de postes de développeurs sont à pourvoir pour assurer la croissance du secteur dans le monde, la société Andela s’est installée au Kenya, mais aussi au Nigeria et en Ouganda pour former des apprentis et les mettre à disposition d’entreprises étrangères.
À moins de 28 ans, le Congolais Rufin Ovoula Lepembe a conçu une application permettant de géolocaliser les pharmacies ouvertes près de chez soi et de recevoir des alertes pour suivre son traitement. À ces fonctions devraient bientôt s’ajouter des informations sur la disponibilité du médicament demandé dans les officines et un service de livraison.
Au Kenya 80% de la population travaille dans le secteur informel. Deux jeunes entrepreneurs, l’un américain, l’autre autrichien, ont décidé de lancer une plateforme sur le modèle d’Uber pour mettre en lien les petites-mains avec leurs clients potentiels.
Matina Razafimahefa, une auto-entrepreneuse franco-malgache de 20 ans, propose des formations de développeur en partenariat avec des entreprises locales. L’idée, faire assumer une partie du coût de la formation par le futur employeur, le jeune pouvant rembourser sa part une fois son premier salaire empoché.
Dans l’espace Cedeao, plus de 90 % des 130 000 chauffeurs de taxis en activité sont locataires de leur véhicule. La start-up d’Aziz Senni se propose de changer la donne, en commençant par la capitale sénégalaise.
Une jeune médecin béninoise de 25 ans a créé la « carte d’identité médicale universelle » pour assurer la traçabilité du circuit médical des patients. Son entreprise fait partie des 30 start-up sélectionnées pour la rencontre Futur.e.s in Africa, qui s’ouvre ce 1er mars au Maroc.
Avec Lenali, l’entrepreneur malien Mamadou Gouro Sidibé met à la disposition des personnes illettrées un réseau social qu’elles peuvent entièrement maîtriser par la voix et dans leur langue, qu’ils s’agisse du bambara, du soninké, du songhay, du mooré, du wolof ou du français.
La start-up MediaTab, créée fin 2016 au Maroc, a réussi à séduire un fonds d’investissement singapourien grâce à sa publicité faite sur des écrans installés autour des lavabos, dans les toilettes des restaurants.
Aina Andremanisa et Fanilo Randrianarizay ont cofondé Sam’Salama, qui proposera à partir de septembre un service de micro-assurance accessible par téléphone à Madagascar.
Depuis mai 2017, l’application créée par le médecin camerounais Éloi Hermann Monkam permet à des Togolais, des Tchadiens, des Marocains et des Camerounais de joindre un médecin ou un pharmacien afin de répondre à leurs questions.
Au Cameroun, les accidents de la route tuent plus que le paludisme. C’est en faisant ce constat que Achiri Arnold Nji, jeune développeur camerounais, et son équipe se sont lancés un pari : créer une application mobile pour améliorer la sécurité routière de leur pays.
Avec sa société Wattnow, le Tunisien Issam Smaali propose une solution IoT (Internet des objets) qui permet de surveiller, d’analyser et d’ajuster en temps réel la consommation des appareils électriques. Créée en janvier 2017, la start-up veut conquérir le marché des particuliers comme celui des entreprises, à l’échelle du continent.
Photographies aériennes, relevés topographiques, cartographies… Avec sa jeune société Adis, l’ingénieur Andy Boumah Yovo envoie des drones survoler sites touristiques, forêts et infrastructures minières du Gabon.
Une application pour faciliter les paiements en ligne, une banque virtuelle, une cryptomonnaie… Tout était prêt ou presque pour lancer KodePay en Algérie. Mais l’État se raidissant devant les monnaies virtuelles, c’est à Nairobi que la start-up démarrera finalement ses activités.
Basée en Côte d’Ivoire, l’entreprise de Noël Kombo N’Guessan et Louise Bijleveld propose de fabriquer engrais et biogaz à partir des déchets organiques produits par les communautés et les agro-industries ouest-africaines.
La start-up tunisienne iFarming propose Phyt’Eau, qui permet aux exploitants agricoles de gérer leur irrigation en quasi temps réel. À partir de classiques travaux de fin d’étude, l’étudiante Rabeb Fersi et son maître de mémoire Samir Chebil sont en passe de faire de leur société une licorne, ce nom que l’on donne à une start-up valorisée à un milliard de dollars.
Lancée l’année dernière en Côte d’Ivoire, la start-up CinetPay propose une plateforme numérique permettant aux usagers des différents systèmes de paiement mobile d’effectuer leurs transactions via une interface unique. Affichant de grandes ambitions, l’entreprise prévoit d’étendre ses activités dans quatorze pays de l’Afrique francophone d’ici à 2022.
Collecter des numéros de téléphone, mais aussi des informations sur leurs utilisateurs (âge, sexe, profession…) : c’est le pari de la jeune société installée à Ouagadougou qui propose à ses clients des campagnes de publicité ciblées à travers l’Afrique de l’Ouest.
Lancée en juillet dernier par trois étudiants algériens en génie civil, Youchoz.com est une plateforme de mise en relation entre les particuliers et les professionnels spécialistes du bâtiment. Une première en Algérie.
L’Ivoirien Alexandre N’Guessan a créé une entreprise d’analyse de données afin de proposer des outils d’aide à la prise de décisions aux dirigeants d’entreprises. Il vient notamment de signer un contrat avec Orange sur la zone Afrique.
La start-up portée par le groupe Microcred poursuit sa politique de développement en Afrique de l’Ouest. Objectif : atteindre 150 000 foyers au Mali, au Sénégal, à Madagascar et en Côte d’Ivoire.
Emmanuel Begoto-Gondjé gère depuis Fès, au Maroc, la toute première plateforme de petites annonces en Centrafrique, qui vient de lancer ses activités. Et le jeune ingénieur ne manque pas de projets, au premier rang desquels figure le développement d’un service de livraison.
Le juriste ivoirien Youssouf Ballo et son compatriote Daouda Diallo, ingénieur informaticien, viennent de lancer une plateforme permettant de générer des documents juridiques et de mettre les entrepreneurs de tout l’espace Ohada en relation avec des avocats.