Gingembre, bissap, bouye, tamarin… Pour l’ancienne employée de banque Ma Rouckya Bachir, les plantes sahéliennes méritent qu’on s’y intéresse d’un peu plus près. Elle espère pouvoir faire passer sa production, encore artisanale, au stade semi-industriel courant 2018.
Installée à Nairobi et Paris, Optimetriks entend fournir aux entreprises des données de qualité, pour les aider à affiner leur stratégie commerciale. Une prestation qui repose sur un modèle original de crowdsourcing par mobile.
Proposer une information de qualité aux entreprises souhaitant se développer en Afrique, en faisant appel aux talents et aux compétences des jeunes du continent. C’est toute l’ambition de Trustin Africa, une start-up créée en 2014 par deux Français.
Analyser en temps réel les méga-données pour mieux protéger les systèmes informatiques. Le Graal 2.0, recherché par toutes les sociétés opérant dans le web, existe grâce au savoir-faire de la start-up tunisienne Barac.
Mis en selle par l’Ong française Rongead et son partenaire ETC Terra au Burkina Faso, Nkalo propose de conseiller les agriculteurs, notamment sur le prix de vente de leurs céréales. Présente dans sept pays du continent, la start-up veut désormais s’exporter au-delà de l’Afrique de l’ouest.
Lancé il y a un an, Sim Aerospace est le premier simulateur de vol professionnel de la République du Congo. Les deux fondateurs veulent désormais élargir leur offre, dans une région où les besoins en formation sont énormes.
Lancée le 1er janvier à Abidjan, l’application mobile Timonn tente de combler le manque de petite monnaie dans la capitale économique ivoirienne. Objectif de cette start-up : s’implanter dans le reste du pays et développer d’autres services.
Installé à Kénitra, au Maroc, Brahim Belghiti veut partir à la conquête des routes africaines avec son triporteur robuste, capable de porter de lourdes charges.
L’entreprise camerounaise Noohkema entend lancer ses premiers jeux vidéos dans les prochaines semaines. Elle vise le marché mondial et souhaite développer des produits dits transmédias, avec des adaptations en films d’animation et livres interactifs.
Comment apporter une solution de gestion à bas coût aux commerçants du secteur informel – prépondérant sur le continent – tout en ne se limitant pas à une énième application mobile ? C’est à cette question que la société Somtou tente de répondre à Dakar depuis deux ans via un terminal simple d’utilisation et censé résister aux conditions de vente les plus difficiles.
La start-up camerounaise Will&Brothers est une des pionnières du développement du drone dans son pays. Elle planche actuellement sur la mise au point d’un drone 100% local.
Une petite entreprise entre la France et le Maroc se propose de mettre en relation hackers et entreprises, pour que les bugs de sécurité des uns soient corrigés par l’expertise des autres. De l’économie collaborative d’un nouveau genre que le fondateur érige en éthique d’entreprise. Avec un certain succès.
Après plusieurs mois de difficultés à produire directement à un niveau industriel, Zabbaan Holding, qui commercialise des jus de fruits locaux, compte décoller pour de bon cette fois-ci avec une reprise de son activité en juillet 2017. Sa promotrice, Aïssata Diakité, 28 ans, vient de conclure un partenariat avec le groupe hôtelier Azalaï et prépare l’ouverture d’une filiale en France.
L’application mobile s’approche des 300 000 téléchargements, après avoir trouvé son public au Bénin et au Sénégal, et s’étend plus largement en Afrique francophone.
Depuis bientôt un an, Diambars Mobile s’efforce de lutter contre les pénuries de sang dans les structures sanitaires du Sénégal via la plateforme digitale Hope.
En 2007, il y avait moins de 25 000 tracteurs au Nigeria, selon les données de la Banque mondiale. Pour combler ce manque et accélérer la production agricole du pays, un entrepreneur américain a créé une start-up qui vend des tracteurs « intelligents ». Leur particularité ? Grâce à un système de géolocalisation, leurs propriétaires peuvent les louer aux agriculteurs qui en ont besoin.
La start-up suisse spécialisée dans la médecine et les données génomiques s’ouvre sur l’Afrique, grâce à des partenariats avec une demi-douzaine de centres médicaux installés sur le continent.
Cet institut de beauté offre depuis deux ans des prestations de qualité à bas prix à sa clientèle du quartier de Biyem-Assi, à Yaoundé, la capitale du Cameroun. Son fondateur entend désormais implanter son concept de « tout en un » à Douala, la capitale économique du pays, dès l’année prochaine.
Design agréable et ergonomie travaillée, Paps se présente comme la première application de livraison à la demande géolocalisée en Afrique francophone. Quatre mois après son lancement au Sénégal, son fondateur rêve déjà de s’implanter à l’étranger.
En Côte d’Ivoire, une petite entreprise ivoirienne veut vulgariser la lecture grâce aux livres audio. Six mois après, les débuts sont timides mais le potentiel est intact.
La start-up vient d’inaugurer sa première exploitation maraîchère à proximité de Pointe-Noire. Un projet mené au profit des maraîchers de Djeno, village du littoral à proximité du terminal pétrolier de Total auquel le groupe pétrolier français a apporté son soutien et qui pourrait très vite être dupliqué.
La coupe afro de son choix, faite à domicile par des coiffeuses travaillant à leur compte et dont les soins sont notés par les internautes, tel est le concept de l’application Nappyme, qui depuis six mois cherche à se faire une place au croisement du mouvement « pro cheveux naturels » et des données mobiles.
La société tunisienne d’Ilyes Gouja propose des produits alimentaires et cosmétiques fabriqués à partir de microalgues reconnus pour leurs bienfaits. Dans ce secteur prisé, Vitalight Lab apporte un savoir-faire technologique innovant.
Ouverte en version bêta fin septembre 2016, la plateforme de streaming Baziks Pulse, pensée pour des artistes africains indépendants ou autoproduits, est désormais entré dans la ligne droite de son lancement officiel. Avec des ambitions revues à la baisse, mais toujours aussi originale et innovante.
Produit grâce à un financement participatif en 2015, le court-métrage donne la parole à une cinquantaine d’entrepreneurs africains. Il viennent du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Togo, du Cameroun, du Bénin et du Congo-Brazza.
La start-up Efficient Protection a été créée en 2011 par Karim Ganame, un Burkinabé installé au Canada. Il développe un anti-virus basé sur l’analyse comportementale des réseaux infectés. Son produit commence à intéresser les gouvernements africains.
Le site d’e-commerce dédié à la mode, l’art et l’artisanat africain vient de fêter l’arrivée de trois business angels qui lui apportent entre 50 000 et 100 000 euros, dont Karim Goudiaby, le Français d’origine sénégalaise et ancien patron de W3 Corporation, à l’origine de plusieurs sites à succès.
Lancée en mars 2014 par de jeunes Togolais, la société Choco Togo s’est spécialisée dans la production de chocolat bio en utilisant des méthodes traditionnelles. Plus de deux ans après, la coopérative ambitionne de multiplier sa production et de conquérir de nouveaux marchés.