Le projet de taxis à carburant alternatif ambitionne de changer le visage traditionnel des taxis dakarois. Objectif : faire moins cher, plus propre, plus sûr.
Selon les Nations Unies, plus de 4 milliards de personnes dans le monde ne disposent pas d’adresse physique, en Afrique notamment. Une start-up kényane propose un service mobile permettant de localiser les domiciles des particuliers par des coordonnées GPS, associées à une photo de l’entrée de la maison.
Naïr Abakar, 23 ans, un entrepreneur et développeur informatique met sur pied Darna, « Mon Pays » en arabe, une application mobile qui veut recenser tous les bons plans de la capitale tchadienne.
La société kényane Sanergy commercialise un engrais issu… d’excréments. Un cercle vertueux qui crée au passage des emplois dans les bidonvilles de Nairobi, où l’absence de sanitaires impacte la mortalité et l’activité économique.
Avec peu de moyens mais beaucoup de volonté, deux jeunes Togolais de Lomé ont lancé « The Boy In The Savannah », un jeu vidéo d’arcade dont le héros est un petit garçon qui évolue dans la savane. La deuxième version du jeu, accessible sur le magasin d’applications mobiles de Google, Android, est parue en octobre et espère attirer de nouveaux « gamers ».
À Dakar, Weebi (« simple » en pulaar) propose aux petits commerçants de remiser leur antique livre de compte au placard pour le remplacer par une tablette électronique. À la clé : la simplification de la gestion mais aussi la collecte des données sur les échanges réalisées quotidiennement dans la capitale sénégalaise.
Lancée par deux ingénieurs français, Lagazel veut produire et commercialiser des lampes solaires au Burkina Faso, et les distribuer jusqu’au Mali et Bénin, avant d’ouvrir d’autres usines au Sénégal et au Cameroun. Cette start-up a investi 100 millions de francs CFA dans son usine de Dédougou à l’ouest de la capitale burkinabè.
Avec sa petite équipe de cinq personnes, la société veut regrouper commissionnaires, transporteurs, transitaires, entrepositaires, mais aussi mécaniciens et garages, sur une même plateforme ouverte à tous en Côte d’Ivoire, au Burkina et au Ghana. Au risque de contrarier les courtiers qui règnent en maître sur un secteur encore très majoritairement informel.
La start-up camerounaise a réussi en trois années à accompagner plus de 20 000 femmes enceintes et leurs nourrissons, contribuant ainsi à lutter contre la mortalité infantile.
La start-up fondée par Mariem Kane et Dahaba Djibril Diagana se rêve en technopole des jeunes pousses en Mauritanie. La plateforme accueille déjà cinq projets résolument tournés vers l’utilisation des technologies de l’information et de communication.
E-diagnostics par des infirmiers itinérants, conseils en ligne pour diabétiques, dialyse nomade pour patients isolés… « JA » a identifié des projets innovants qui ont su tirer profit du smartphone.
Lancé en 2012, le portail de réservation d’hôtels du groupe Jumia fait référence. Son patron analyse les ressorts du marché africain et confie ses ambitions.
La start-up fondée par les Togolais Jean-Marc Kouevidjin et Nasser Falana rêve d’interconnecter les populations africaines pour contribuer au développement du continent. La plateforme revendique 250 000 comptes enregistrés en trois ans. Ses promoteurs espèrent mobiliser des investissements de l’ordre de 1 million à 10 millions de dollars afin d’accélérer la croissance de Mivasocial.
Deux ans après son lancement par une Franco-Tunisienne de 31 ans, le site d’envoi collaboratif de courriers et de colis s’est positionné entre la France, le Cameroun, la Tunisie, le Sénégal et Madagascar avec pour objectif de proposer une alternative aux lenteurs postales, aux coûts prohibitifs ou aux canaux informels. Un potentiel important confirmé par 40 000 demandes d’envois jusqu’à présent.
Une ancienne de l’Institut des hautes études commerciales de Carthage (IHEC) a ouvert la première branche africaine du fameux Founder Institute californien. Reportage.
Pour diminuer la facture énergétique des grandes industries, l’ingénieur marocain Mehdi Berrada a sa solution. Il développe depuis 2012 des centrales solaires thermiques commercialisées par sa société Alto Solution. Non sans peine.
L’application mobile FiFo, en cours de développement en Tunisie, veut développer l’e-commerce, encore marginal, avec la gratuité comme principal levier de développement. Une double ambition qui n’évite pas les embûches.
Chaque semaine « Jeune Afrique » met en lumière une start-up africaine à la pointe de l’innovation. Cette semaine, nous sommes allés à la rencontre de Samir Abdelkrim. Ce touche-à-tout technophile et blogueur, a sillonné une vingtaine de carrefours africains de l’entrepreneuriat. Une expérience qu’il veut partager dans un livre à paraître. Interview.
Lancée en 2013, InVenture, la start-up de cette ancienne d’UBS et de Citigroup, permet aux personnes non bancarisées d’avoir une identité financière grâce aux données de leurs smartphones.
Djantoli – « veille » en Bambara – permet le suivi à distance de la santé des nourrissons et enfants au Mali et au Burkina. Un service conçu pour endiguer la mortalité infantile et la faible couverture médicale à domicile. 6 000 familles s’y sont abonnées dans les deux pays. L’association espère étendre encore la diffusion de son modèle de soins.
Installés à Tanger, deux entrepreneurs, un Béninois et un Togolais, proposent des solutions informatiques pour les administrations publiques et les universités. Un moyen de renforcer l’accessibilité aux usagers et de lutter contre la corruption. Leurs deux sociétés, créées au Maroc, ne comptent pour l’heure que quelques contrats mais intéressent de nombreuses institutions.
Depuis son modeste local de Ouagadougou, la jeune pousse révolutionne l’accès aux lampes solaires, précieux pour les nombreux foyers privés d’électricité, et aux réchauds à gaz, qui remplace la combustion nocive de bois ou de charbon habituelle dans les cuisines. À la tête de l’entreprise, dont le modèle est proche de la rentabilité, un Burkinabè d’une trentaine d’années : Sayouba Guira.
La start-up tunisienne Evey proposera en septembre un outil de sondage avec analyse de données en temps réel. De quoi bouleverser la relation entre décideurs et opinion publique.
Talent2Africa, lancé en mai, se veut un réseau social de recrutement pour l’Afrique fondé sur la recommandation. Dans son viseur : la diaspora africaine en France, et au-delà. Le fondateur sénégalais Chams Diagne, ancien directeur Afrique du réseau professionnel Viadeo, vise les 200 000 usagers d’ici cinq ans.
Lancé en 2011, Croissance des technologies de l’information et de la communication (CTIC), un incubateur qui encadre le développement de micro-entreprises sénégalaises actives dans les nouvelles technologies, estime avoir aidé 75 poulains à générer 3,5 milliards de F CFA (5 millions d’euros) de revenus. Le Centre joue désormais la carte de la diversification avant de s’agrandir pour répondre à la demande.
D’un site de petites annonces d’emplois, l’algérien Emploitic.com est devenu un portail bien connu des candidats à l’embauche en Algérie. Au point que ses fondateurs caressent désormais l’idée d’une expansion continentale.
Avec sa solution de paiement mobile WeCashUp, la start-up Infinity Space dirigée par le Camerounais Cédric Atangana ambitionne de devenir un point d’entrée unique sur le continent, entre les porte-monnaie mobiles des opérateurs de téléphonie et les e-commerçants. Le lancement dans 35 pays africains est prévu en septembre 2016.
Cet été trois cent familles marocaines testeront le produit. À moyen terme, l’objectif est de distribuer dans d’autres pays d’Afrique ce réfrigérateur portable destiné aux petits cultivateurs ou aux foyers non raccordés au réseau électrique, et d’éviter les gâchis alimentaires.
Invité à Atlanta début mai, pour participer au développement de l’énergie renouvelable dans la ville américaine, la start-up tunisienne Saphon Energy atteint le stade de la reconnaissance scientifique et industrielle, quatre ans après s’être lancé. Elle gérera un premier parc de ses éoliennes sans pales ni rotation en 2018 dans le sud de l’Inde. C’est la start-up de la semaine que « Jeune Afrique » a rencontrée à Tunis.
Lancé en 2013 par Moctar Dembélé et Gérard Niyondiko, la start-up FasoSoap mise sur un savon anti-moustique censé limiter les risques d’infection. Après une période difficile, la jeune pousse se tourne vers le financement participatif en ligne pour amorcer les tests puis la distribution africaine de sa création.