La plus grande entreprise de télévision payante d’Afrique a dit avoir été touchée par les taux de change et par la faiblesse des dépenses de consommation.
Le rapprochement du groupe de Vincent Bolloré et de MultiChoice ainsi que l’arrivée de la TV par Internet s’accompagnent d’une explosion du contenu local, dont tout le monde ne bénéficie pas.
Après avoir racheté les actifs de la chaîne de télévision consacrée « aux pays du sud », l’ancien journaliste et patron de l’agence digitale Gaya entend repositionner ce média sur l’échiquier audiovisuel du continent.
L’offre publique d’achat du numéro un de la télévision payante en Afrique francophone n’a pas séduit le conseil d’administration du géant sud-africain.
Depuis que le groupe togolais New World TV a acquis les droits de diffusion de la CAN Côte d’Ivoire 2023, les chaînes africaines se bousculent pour boucler leurs offres.
« Niabla », la nouvelle série de Canal+ Afrique, signée Alex Ogou, est diffusée depuis le 16 octobre. Au cœur de l’intrigue, prostitution et trafic de drogue à Abidjan.
Du 7 au 25 août, quinze aspirants journalistes ont participé à l’École d’été de l’écriture et du journalisme, au Bénin. Thème de cette première édition : « Décrire les lieux, écrire les mondes ».
Sans grande surprise, le pays a rétrogradé au classement de la liberté de la presse depuis l’an dernier. Au-delà des récentes attaques contre certains médias, ce sont toutes les promesses de la révolution de 2011 en la matière qui ont échoué à porter leurs fruits.
Selon une étude du cabinet britannique Kantar, la télévision demeure, et de loin, le média le plus populaire au Maghreb, tandis qu’internet ne cesse de progresser.
L’homme d’affaires avait racheté la chaîne il y a trois ans. Il doit désormais faire face à la fois aux difficultés financières du média et au tourbillon judiciaire consécutif à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Le géant américain du streaming semble prendre au sérieux le potentiel du marché local des médias. Mais certains critiquent la faiblesse des investissements au regard du montant des productions dans des pays comme la Corée du Sud ou la Grande-Bretagne.
La série « Wara » vient de débarquer dans le catalogue de TV5 Monde Afrique. Un thriller socio-politique sur fond de révolte étudiante, de grogne sociale et de lutte féministe servi par des auteurs et un casting panafricain.
Diffusé sur France 2 et disponible en streaming, le documentaire « Décolonisations, du sang et des larmes », de Pascal Blanchard et David Korn-Brzoza, met fin, avec d’autres travaux récents, au silence entourant cette période sanglante de l’histoire de France.
Sous la pression d’associations religieuses, le Conseil sénégalais de régulation de l’audiovisuel a recadré, début août, la série « Infidèles ». Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer un acte de censure.
Cette telenovela mexicaine, bluette ultra-kitsch aux plans américains redoutables et aux rebondissements invraisemblables, a marqué toute une génération. Attention, spoilers !
Le ministre de l’Administration territoriale et le PDG d’Equinoxe Télévision au Cameroun, sur fond d’accusations de massacres commis par l’armée camerounaises dans les régions anglophones.
L’émission sénégalaise Ferme Factory filme le quotidien d’apprentis fermiers. Objectif : rendre l’agriculture attractive et donner un coup de pouce à la politique agricole.
Les autorités ont fait table rase de l’ancien office de radio et télévision : nouveau statut, nouvelle direction et nouveau siège, équipé de matériel dernier cri.
Les Congolais (RDC) et les Gabonais sont ceux qui regardent le plus la télévision, mais c’est au Mali et au Burkina Faso qu’on écoute le plus la radio. Concernant l’usage d’internet, les Sénégalais sont en tête des usagers, nous apprend le cabinet Kantar dans sa récente étude intitulée Africascope.
Depuis sa première implantation au Rwanda, en 2007, il a suffi d’un peu plus de dix ans pour que StarTimes s’impose comme le leader incontesté de la télévision numérique en Afrique subsaharienne.
Trois ans après sa création, la Commission nationale de la communication (CNC) continue de lutter pour le pluralisme de l’information à Djibouti. Reconnue pour son indépendance, la commission présidée par Ouloufa Ismaïl Abdo a même réussi à s’imposer face à certains caciques de la majorité présidentielle.
Toujours en cours, le déploiement de la télévision numérique terrestre au sud du Sahara, qui devait s’achever en 2015, a jusqu’à présent davantage bénéficié à Canal+ et à StarTimes qu’aux chaînes et aux producteurs africains.
L’Union africaine de radiodiffusion a obtenu de la Confédération africaine de football la gestion des droits de retransmission télé de la CAN 2019, en Égypte du 21 juin au 19 juillet. L’UAR assure qu’elle « n’a pas pour vocation de faire augmenter les coûts de la commercialisation des droits ».
Face au projet de Canal+, qui prévoit de lancer sa chaîne TNT, trois opérateurs privés ivoiriens ont sollicité l’arbitrage de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (Haca). Le dossier est désormais sur la table d’Amadou Gon Coulibaly, le Premier ministre.
Issa Hayatou a été condamné à 24,5 millions d’euros d’amende pour « abus de position dominante » dans l’octroi de droits de diffusion TV des compétitions africaines. L’ancien président de la Confédération africaine de football (CAF) dénonce une « diffamation » et a annoncé son intention de faire appel.
Le budget de la chaîne risque de se voir de nouveau diminuer en 2019. Yves Bigot, son directeur général, souhaite profiter du sommet d’Erevan pour obtenir de nouveaux financements.