Si Dakar est sorti de la liste des juridictions placées sous surveillance renforcée par le Groupe d’action financière (Gafi), Abidjan, Alger et Luanda doivent en revanche améliorer leurs dispositifs de lutte contre le blanchiment d’argent pour espérer la quitter.
L’ACTU VUE PAR – Guerres au Proche-Orient, putschs au Sahel, reflux démocratique global… Celui qui présida Médecins sans frontières de 1982 à 1994 porte un regard pessimiste sur le devenir du monde.
Sept marchés à bétail bamakois doivent fermer leurs portes sur ordre du gouvernorat. Un coup porté à la communauté peule, principale concernée, qui pourrait avoir d’importantes conséquences pour la population de la capitale malienne.
Les soldats maliens et leurs supplétifs russes ont rebroussé chemin après avoir progressé dans des conditions difficiles. La raison de leur retrait ainsi que l’objectif réel de leur mission restent inconnus.
Alors que l’approche à dominante sécuritaire employée pour endiguer le jihadisme est loin d’avoir donné les résultats escomptés dans les pays de l’AES, certains pays de la côte ouest-africaine se laissent encore tenter par cette recette, ce que déplore Bakary Sambe.
Depuis qu’une colonne des Fama et de ses supplétifs russes a pris la direction du fief des rebelles dans le nord du Mali, dans l’espoir de laver l’affront de la fin juillet, les deux camps s’invectivent sur les réseaux sociaux.
Trois semaines après l’attaque jihadiste la plus sanglante de l’histoire du Burkina Faso, le chef du gouvernement est sorti de son silence pour évoquer ce « drame » et s’interroger sur le non-respect des instructions du capitaine Traoré.
À seulement 41 ans, l’ancien journaliste est devenu l’une des figures civiles du régime. Propulsé à la tête du ministère de la Communication après le coup d’État d’Ibrahim Traoré, il multiplie depuis près de deux ans les décisions jugées liberticides pour la presse.
Depuis l’attaque jihadiste du 24 août, qui a fait plus de 300 morts, le président de la transition burkinabè s’est muré dans le silence. De nombreuses personnalités se sont pourtant indignées de la lourdeur de ce bilan et ont exprimé leur colère.
Les principaux chefs des armées nigérienne et nigériane se sont retrouvés à Niamey ce 28 août pour évoquer, et surtout relancer, la coopération militaire entre leurs deux pays. Une réunion loin d’être anecdotique un an après le coup d’État ayant renversé Mohamed Bazoum.
Autrefois sur tous les fronts, la Brigade anti-sardinards (BAS), rassemblant les opposants à Paul Biya au sein des diasporas camerounaises, semble aujourd’hui à bout de souffle. Entre divisions stratégiques et guerre des egos, la crise interne fait rage.
L’armée malienne a lancé, le 25 août, une opération à Tinzawaten, près de la frontière avec l’Algérie. Une vingtaine de personnes ont été tuées. Des cibles terroristes, selon les militaires ; des civils, selon des témoins.
Près d’une vingtaine de personnes ont été tuées et au moins autant d’autres grièvement blessées dans des attaques survenues le 29 juin dans la ville de Gwoza, dans le nord-est du pays. Le mode opératoire rappelle celui de l’organisation jihadiste.
Vingt militaires et un civil ont été tués mardi 25 juin lors d’une attaque dans la zone de Téra, dans l’ouest du pays, qui a décrété trois jours de deuil national.
Dimanche 23 juin, les forces armées nigériennes ont déclaré, dans leur bulletin publié sur Internet, avoir tué un « membre » de l’État islamique, « influent » dans l’ouest du pays.
En 2013, l’attaque terroriste du site gazier d’In Amenas faisait 38 victimes civiles. Quatre jihadistes arrêtés à l’époque vont devoir répondre de leurs actes face à la justice. La partie civile espère aussi obtenir un éclairage sur les nombreuses zones d’ombre qui demeurent.
Les Forces démocratiques alliées ont mené en fin de semaine dernière de nouvelles attaques meurtrières contre des civils, conduisant les autorités locales à lancer un appel au gouvernement pour « rétablir la paix » dans le Nord-Kivu et en Ituri.
Le procès en appel de quatre accusés condamnés à perpétuité pour l’attentat jihadiste de la ville balnéaire, qui avait fait 19 morts en 2016, a été renvoyé vendredi 17 mai en raison de l’absence d’avocats pour leur défense.
L’attentat du 22 mars dernier à Moscou a rappelé au monde que l’État islamique existe toujours. Et il ne fait aucun doute que l’organisation terroriste compte poursuivre son déploiement en Afrique. Son but : coordonner l’action de groupes locaux à l’échelle de régions, qu’elle considère comme ses « wilayas extérieures ».
ÉPISODE 2/4. Sur le papier, les autorités de contrôle sont à pied d’œuvre pour mater la délinquance financière. Dans les faits, elles sont impuissantes. Suite de notre enquête.
Une enquête coordonnée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), à laquelle Jeune Afrique a participé, met au jour de nombreux soupçons de crimes financiers en Afrique australe. Plongée au cœur des « Swazi Secrets ».
Grâce à la mise en place d’une stratégie dont le dialogue religieux est l’une des spécificités, la Mauritanie est le seul pays du Sahel à ne plus déplorer d’attaques terroristes depuis 2011.
Près de 170 personnes ont été « exécutées » lors « d’attaques meurtrières massives » de trois villages au cours d’une seule journée la semaine dernière dans le nord du Burkina Faso, où les violences explosent.
Le 28 février, l’attaque d’une position de l’armée malienne, près de la localité de Mourdiah, à environ 300 kilomètres au nord de Bamako, a fait plusieurs morts parmi les soldats.
Disparu des écrans radars depuis l’attaque du 7 octobre dernier, le chef du Hamas à Gaza reste introuvable. Son sort, qui demeure un mystère, fait l’objet de toutes les spéculations et de nombreuses fake news.
Il y a onze ans, l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plongeait la Tunisie dans la stupeur. Très vite, les regards s’étaient tournés vers le parti islamiste Ennahdha, accusé de porter la responsabilité morale de ce crime. Mais à ce jour, le doute persiste sur l’identité des véritables commanditaires.
Renseignement, avion de surveillance… La coopération sécuritaire entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire s’est renforcée ces derniers mois. Explications.
Selon la junte au pouvoir à Niamey, « des victimes civiles » ont été découvertes après des frappes aériennes menées par l’armée contre des « terroristes » dans la nuit du 5 au 6 janvier, dans la région de Tillabéri.
Dans le nord du pays, les autorités béninoises ont renforcé la présence de l’armée et choisi d’investir dans les infrastructures et l’amélioration des conditions de vie des populations locales.