Près d’une vingtaine de personnes ont été tuées et au moins autant d’autres grièvement blessées dans des attaques survenues le 29 juin dans la ville de Gwoza, dans le nord-est du pays. Le mode opératoire rappelle celui de l’organisation jihadiste.
Vingt militaires et un civil ont été tués mardi 25 juin lors d’une attaque dans la zone de Téra, dans l’ouest du pays, qui a décrété trois jours de deuil national.
Dimanche 23 juin, les forces armées nigériennes ont déclaré, dans leur bulletin publié sur Internet, avoir tué un « membre » de l’État islamique, « influent » dans l’ouest du pays.
En 2013, l’attaque terroriste du site gazier d’In Amenas faisait 38 victimes civiles. Quatre jihadistes arrêtés à l’époque vont devoir répondre de leurs actes face à la justice. La partie civile espère aussi obtenir un éclairage sur les nombreuses zones d’ombre qui demeurent.
Les Forces démocratiques alliées ont mené en fin de semaine dernière de nouvelles attaques meurtrières contre des civils, conduisant les autorités locales à lancer un appel au gouvernement pour « rétablir la paix » dans le Nord-Kivu et en Ituri.
Le procès en appel de quatre accusés condamnés à perpétuité pour l’attentat jihadiste de la ville balnéaire, qui avait fait 19 morts en 2016, a été renvoyé vendredi 17 mai en raison de l’absence d’avocats pour leur défense.
L’attentat du 22 mars dernier à Moscou a rappelé au monde que l’État islamique existe toujours. Et il ne fait aucun doute que l’organisation terroriste compte poursuivre son déploiement en Afrique. Son but : coordonner l’action de groupes locaux à l’échelle de régions, qu’elle considère comme ses « wilayas extérieures ».
ÉPISODE 2/4. Sur le papier, les autorités de contrôle sont à pied d’œuvre pour mater la délinquance financière. Dans les faits, elles sont impuissantes. Suite de notre enquête.
Une enquête coordonnée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), à laquelle Jeune Afrique a participé, met au jour de nombreux soupçons de crimes financiers en Afrique australe. Plongée au cœur des « Swazi Secrets ».
Grâce à la mise en place d’une stratégie dont le dialogue religieux est l’une des spécificités, la Mauritanie est le seul pays du Sahel à ne plus déplorer d’attaques terroristes depuis 2011.
Près de 170 personnes ont été « exécutées » lors « d’attaques meurtrières massives » de trois villages au cours d’une seule journée la semaine dernière dans le nord du Burkina Faso, où les violences explosent.
Le 28 février, l’attaque d’une position de l’armée malienne, près de la localité de Mourdiah, à environ 300 kilomètres au nord de Bamako, a fait plusieurs morts parmi les soldats.
Disparu des écrans radars depuis l’attaque du 7 octobre dernier, le chef du Hamas à Gaza reste introuvable. Son sort, qui demeure un mystère, fait l’objet de toutes les spéculations et de nombreuses fake news.
Il y a onze ans, l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plongeait la Tunisie dans la stupeur. Très vite, les regards s’étaient tournés vers le parti islamiste Ennahdha, accusé de porter la responsabilité morale de ce crime. Mais à ce jour, le doute persiste sur l’identité des véritables commanditaires.
Renseignement, avion de surveillance… La coopération sécuritaire entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire s’est renforcée ces derniers mois. Explications.
Selon la junte au pouvoir à Niamey, « des victimes civiles » ont été découvertes après des frappes aériennes menées par l’armée contre des « terroristes » dans la nuit du 5 au 6 janvier, dans la région de Tillabéri.
Dans le nord du pays, les autorités béninoises ont renforcé la présence de l’armée et choisi d’investir dans les infrastructures et l’amélioration des conditions de vie des populations locales.
Bien qu’ils ne constituent que 15 % de la population malienne et 8 à 10 % de celles du Burkina Faso et du Niger, les Peuls représentent plus de la moitié des civils tués par l’armée et les milices de ces deux pays au cours des deux dernières années.
Arrivée des régimes militaires, inséparabilité des imaginaires religieux et nationalistes, revendications identitaires… Au Sahel, les conditions propices à la montée de l’islam politique semblent désormais réunies.
Des groupes armés ont attaqué une vingtaine de villages dans l’État du Plateau. Bola Tinubu, le chef de l’État, a fait de la lutte contre l’insécurité l’une des priorités de son mandat.
Entre l’inflation et l’insécurité liée aux conflits armés, les Africains inquiètent, comme chaque année, des conditions dans lesquelles ils réveillonneront. À juste titre cette fois ?
Marrakech a accueilli ce mercredi 20 décembre la 6e édition du Forum arabo-russe. Entre dialogue interétatique, positionnement géopolitique et coopération économique, Moscou cherche à établir dans la région Mena des liens aussi solides que durables. L’Algérie, elle, a boycotté l’événement.
L’armée a fait état, le 14 décembre, d’une attaque « terroriste » dans cette localité du centre du pays. Des dizaines de soldats maliens et de civils y auraient été tués par des jihadistes deux jours plus tôt.
Il y a cinq ans, le 8 décembre 2018, l’Église catholique béatifiait, à Oran, les 19 religieux assassinés par le GIA lors de la décennie noire. Parmi eux, les 7 moines de Tibhirine. En 2016, Jeune Afrique était allé à la rencontre du dernier survivant du massacre, Jean-Pierre Schumacher, décédé en 2021, qui livra un témoignage aussi poignant que désarmant d’espérance.
Marrakech a été choisie pour accueillir, en 2025, la 93e session de l’assemblée générale de l’Organisation internationale de police criminelle. Un signe de la bonne coopération entre le royaume – qui vient d’organiser à Tanger la Conférence des dirigeants arabes de la police et de la sécurité – et l’institution sécuritaire.
Selon l’état-major, les forces armées maliennes auraient « infligé une sanglante défaite » à « plusieurs dizaines de terroristes » dans quatre villes du Nord, notamment à Ménaka, encerclée par l’EIGS.
Le JNIM a lancé dimanche un assaut massif contre le camp militaire de Djibo. Bien que les autorités n’aient fourni aucun bilan, au moins 22 soldats, une cinquantaine de jihadistes et de nombreux civils ont été tués.
Dans son essai « Oublier Camus », l’auteur, professeur à l’université de Caroline du Nord, revient sur la représentation positive et souvent trompeuse que l’on fait, en France, des positions politiques du Nobel de littérature 1957.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, intime d’Alassane Ouattara, sera en première ligne lors de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, qui démarre le 13 janvier en Côte d’Ivoire.