Depuis 2017, la Turquie parvient à passer des accords de coopération militaire avec les gouvernements tunisiens successifs. Une stratégie de long terme, qui vise aussi la conquête des marchés d’armements africains.
En marge du sommet du G5 Sahel qui s’est ouvert lundi à N’Djamena, le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé l’envoi de 1 200 soldats dans la zone dite des « trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, pour lutter contre les jihadistes.
Contre un terrorisme aux relents insurrectionnels, les États doivent constamment rechercher le soutien des populations et intégrer le fait que le seul usage de la force ne saurait suffire.
Alors que s’ouvre le 15 février le sommet du G5 Sahel à N’Djamena, la question du dialogue avec certains groupes jihadistes revient au cœur des discussions.
Malgré la présence de soldats français, la situation sécuritaire est loin d’être stabilisée. Au point que certains suggèrent désormais un dialogue avec les jihadistes, alors que s’ouvre ce lundi le sommet du G5 Sahel à N’Djamena.
Les chefs d’État membres du G5 Sahel vont se réunir dans la capitale tchadienne les 15 et 16 février. Le président français Emmanuel Macron, lui, participera au huis clos par visioconférence.
Les déclarations du patron de la DGSE française sur les projets d’expansion d’Al-Qaïda vers le Bénin et la Côte d’Ivoire ne nous apprennent rien que nous ne sachions déjà. Les pays ouest-africains doivent faire bloc et résister à la dispersion des efforts et des esprits.
Le patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française a affirmé, lundi 1er février, que les chefs d’Al-Qaïda au Sahel avaient un « projet d’expansion vers les pays du golfe de Guinée ».
« Les visages du Nord » (2/4). En juin 2020, la première attaque dans le Nord fut considérée comme un tournant dans la lutte contre le jihadisme. Six mois plus tard, l’armée a ajusté sa riposte, mais la menace demeure insaisissable.
Au cœur de la crise qui a déchiré la Côte d’Ivoire au début des années 2000, le Nord est en profonde mutation. L’on ne s’y sent plus politiquement marginalisé, mais les disparités économiques demeurent considérables. Les enjeux sécuritaires aussi.
Les démons des années 1990 seraient-ils de retour ? Depuis plusieurs semaines, attaques, arrestations et découvertes d’armement se multiplient, et laissent penser à une résurgence du phénomène jihadiste dans le pays.
En Afrique de l’Ouest comme au Mozambique ou dans la région des Grands lacs, on assiste aujourd’hui à une progression des groupes jihadistes qui se nourrit des erreurs d’analyses commises depuis plusieurs années. Rien de permet de croire à une victoire rapide.
Au moins 110 civils ont été tués samedi par des membres présumés de Boko Haram dans un village du nord-est du Nigeria, selon un bilan des Nations unies, ce qui en fait une des attaque les plus meurtrières dans cette région, en proie à une sanglante insurrection jihadiste.
Image de la France, caricatures du Prophète, Sahel, franc CFA, Sahara, démocratie, colonisation, Ouattara, Condé, Kagame… Trois ans après le discours de Ouagadougou, le chef de l’État français s’est longuement confié à JA pour évoquer son bilan et les sujets brûlants de l’actualité.
Face à un jihadisme en mutation, les solutions ne peuvent être uniquement sécuritaires, selon Sébastien Boussois, auteur de l’ouvrage « Daech, la suite » (Édition de l’Aube), et l’islamologue Mickaël Privot.
Pour Ibrahim Yacouba, ancien ministre nigérien des Affaires étrangères, l’échec de la lutte contre le terrorisme tient à l’absence d’une stratégie claire et ferme visant à en combattre les causes.
Dans son dernier livre, « Avec Dieu, on ne discute pas », cet ancien fonctionnaire de la Défense française analyse l’impact du fait religieux sur la géopolitique. Entretien.
Venu convaincre les autorités de faciliter les procédures de rapatriement des Tunisiens clandestins, le ministre français de l’Intérieur n’a obtenu qu’une réponse dilatoire.
Qu’est-ce qui a pu pousser Brahim A., jeune migrant travaillant dans la récolte d’olives en Italie, à attaquer la basilique niçoise Notre-Dame-de-l’Assomption ? Jeune Afrique est allé à la rencontre de sa famille, à Sfax.
Après la décapitation du professeur français Samuel Paty, survenue après des campagnes de cyberharcèlement, Laurence Bindner, spécialiste des discours extrémistes en ligne, revient sur le rôle joué par le web dans le jihad.
Quelques jours seulement après la libération des quatre otages en échange de quelque 200 présumés jihadistes, le Centre du Mali a été le théâtre d’une double attaque lors de laquelle douze civils et au moins autant de militaires maliens ont été tués.
Dans une mise en scène gargantuesque, Iyad Ag Ghaly a donné une grande réception pour les jihadistes récemment libérés par les autorités maliennes. Faisant grincer des dents…
Christophe Cotteret, réalisateur du film « Daech, le dilemme de la justice », évoque les difficultés de la réponse judiciaire au phénomène jihadiste. Entretien.
Alors que le pays a une nouvelle fois été victime d’une attaque terroriste, les autorités ne laissent filtrer que peu de détails sur l’identité et les motivations des assaillants. De son côté, l’organisation État islamique (EI) a revendiqué l’attentat.
Dans une lettre ouverte au président français Emmanuel Macron, le musicien belgo-nigérien demande à la France de reconsidérer sa décision de classer le Niger en « zone rouge », un marqueur qui contribue à l’expansion du terrorisme.