En Afrique de l’Ouest comme au Mozambique ou dans la région des Grands lacs, on assiste aujourd’hui à une progression des groupes jihadistes qui se nourrit des erreurs d’analyses commises depuis plusieurs années. Rien de permet de croire à une victoire rapide.
Au moins 110 civils ont été tués samedi par des membres présumés de Boko Haram dans un village du nord-est du Nigeria, selon un bilan des Nations unies, ce qui en fait une des attaque les plus meurtrières dans cette région, en proie à une sanglante insurrection jihadiste.
Image de la France, caricatures du Prophète, Sahel, franc CFA, Sahara, démocratie, colonisation, Ouattara, Condé, Kagame… Trois ans après le discours de Ouagadougou, le chef de l’État français s’est longuement confié à JA pour évoquer son bilan et les sujets brûlants de l’actualité.
Face à un jihadisme en mutation, les solutions ne peuvent être uniquement sécuritaires, selon Sébastien Boussois, auteur de l’ouvrage « Daech, la suite » (Édition de l’Aube), et l’islamologue Mickaël Privot.
Pour Ibrahim Yacouba, ancien ministre nigérien des Affaires étrangères, l’échec de la lutte contre le terrorisme tient à l’absence d’une stratégie claire et ferme visant à en combattre les causes.
Dans son dernier livre, « Avec Dieu, on ne discute pas », cet ancien fonctionnaire de la Défense française analyse l’impact du fait religieux sur la géopolitique. Entretien.
Venu convaincre les autorités de faciliter les procédures de rapatriement des Tunisiens clandestins, le ministre français de l’Intérieur n’a obtenu qu’une réponse dilatoire.
Qu’est-ce qui a pu pousser Brahim A., jeune migrant travaillant dans la récolte d’olives en Italie, à attaquer la basilique niçoise Notre-Dame-de-l’Assomption ? Jeune Afrique est allé à la rencontre de sa famille, à Sfax.
Après la décapitation du professeur français Samuel Paty, survenue après des campagnes de cyberharcèlement, Laurence Bindner, spécialiste des discours extrémistes en ligne, revient sur le rôle joué par le web dans le jihad.
Quelques jours seulement après la libération des quatre otages en échange de quelque 200 présumés jihadistes, le Centre du Mali a été le théâtre d’une double attaque lors de laquelle douze civils et au moins autant de militaires maliens ont été tués.
Dans une mise en scène gargantuesque, Iyad Ag Ghaly a donné une grande réception pour les jihadistes récemment libérés par les autorités maliennes. Faisant grincer des dents…
Christophe Cotteret, réalisateur du film « Daech, le dilemme de la justice », évoque les difficultés de la réponse judiciaire au phénomène jihadiste. Entretien.
Alors que le pays a une nouvelle fois été victime d’une attaque terroriste, les autorités ne laissent filtrer que peu de détails sur l’identité et les motivations des assaillants. De son côté, l’organisation État islamique (EI) a revendiqué l’attentat.
Dans une lettre ouverte au président français Emmanuel Macron, le musicien belgo-nigérien demande à la France de reconsidérer sa décision de classer le Niger en « zone rouge », un marqueur qui contribue à l’expansion du terrorisme.
L’audacieuse attaque qui a permis à des jihadistes de s’emparer d’un port stratégique du nord du Mozambique, riche en gaz, met à l’épreuve les capacités de réaction des pays d’Afrique australe, selon des analystes.
La traque se poursuit au Niger, deux jours après l’attaque terroriste qui a coûté la vie à deux Nigériens et six Français dans la zone de Kouré. « Jeune Afrique » en dévoile les coulisses.
En abattant deux Nigériens et six Français à Kouré, le 9 août, les terroristes ont attaqué un symbole : celui de la volonté de privilégier le développement du tourisme sur une approche 100 % sécuritaire.
Dotée d’un nouvel émir depuis quelques mois, l’organisation terroriste cherche à tirer profit des crises dans le monde arabe pour s’implanter à nouveau.
Garantir la protection des civils, adopter une approche politique globale, sanctuariser l’accès humanitaire et lutter contre l’impunité. Telles sont les urgences qui s’imposent face à la crise, selon la nouvelle « Coalition citoyenne pour le Sahel ».
L’attaque meurtrière d’un poste de l’armée dans le nord de la Côte d’Ivoire n’a toujours pas été revendiquée. Mais elle inquiète dans les milieux sécuritaires, tant par son mode opératoire que par les imperfections du dispositif antiterroriste qu’elle révèle.
Un poste mixte de l’armée et de la gendarmerie a été attaqué dans la zone de Kafolo, près de la frontière avec le Burkina Faso, dans la nuit de mercredi à jeudi, faisant plusieurs morts.
L’opération « Comoé », lancée le 14 mai dans le nord de la Côte d’Ivoire, près de la frontière burkinabè, a permis d’affaiblir une cellule jihadiste liée à Amadou Koufa.
Des massacres attribués aux groupes jihadistes ont fait au moins 50 morts vendredi et samedi au Burkina Faso : une trentaine de personnes ont été tuées lors de l’attaque d’un marché dans l’Est et au moins 25 dans des attaques de deux convois dans le Nord.
Le parlement a adopté vendredi une loi autorisant les interceptions des communications téléphoniques pour lutter contre « le terrorisme et la criminalité transnationale ».
Pour la première fois, les armées ivoirienne et burkinabè ont mené une opération militaire conjointe à la frontière des deux pays. Huit jihadistes présumés tués, 38 suspects interpellés et une base détruite.