Si le gouvernement ne jure que par la sécurité et la lutte contre le jihadisme à ses frontières, certains Nigériens espèrent promouvoir une autre approche. Face au terrorisme, ils prônent le développement du tourisme et d’une économie locale basée sur les richesses culturelles du pays.
Alors que le Mali est marqué par une crise sociopolitique d’une gravité inédite, les revendications territoriales exprimées par certains groupes armés et communautés doivent être écoutées et analysées.
Au moins quatre gendarmes – six selon certaines sources – ont été tués dans une attaque dont leur détachement a été la cible lundi matin à une dizaine de kilomètres d’Inata, dans le Soum.
Le 23 août, un mouvement d’humeur a agité le camp Guillaume-Ouédraogo, à Ouagadougou, où stationne le régiment qui gère le détachement de Koutougou (Nord), endeuillé le 19 août par la pire attaque qu’ait jamais subie l’armée burkinabè (24 morts).
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres commence samedi une visite longtemps retardée en République démocratique du Congo où il veut accorder la priorité à la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui a déjà tué plus de 2 000 personnes dans l’est du pays.
Le Mali veut renforcer sa coopération militaire avec le Burkina Faso pour « venir à bout des groupes terroristes » après l’attaque jihadiste la plus meurtrière jamais menée contre l’armée burkinabè, a déclaré le ministre malien de la Défense en visite lundi à Ouagadougou.
Depuis avril dernier, l’organisation État islamique (EI) a revendiqué plusieurs attaques en RDC. Mais la réalité de son implantation est mise en doute par les experts.
Les quatre pays qui bordent le lac Tchad (Cameroun, Niger,Nigeria, Tchad,) ont lancé vendredi à Niamey un Fonds d’environ 100 millions de dollars (90 millions d’euros) pour des projets visant à contrer les effets des attaques du groupe jihadiste Boko Haram.
Le tribunal antiterroriste de Salé a condamné jeudi à la peine de mort trois hommes pour l’assassinat de deux touristes scandinaves, décapitées en décembre dans les environs de Marrakech, au nom du groupe État islamique (Daesh).
Une semaine après le double attentat perpétré à Tunis, le gouvernement a décidé d’interdire le port du niqab dans les institutions publiques, « pour des raisons de sécurité ».
Les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest se réuniront le 14 septembre à Ouagadougou pour débattre des questions sécuritaires et envisager une large coalition au-delà de leur zone pour combattre le terrorisme au Sahel, a annoncé le 12 juillet le président ivoirien, Alassane Ouattara, depuis Abidjan.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé les sanctions contre cinq Maliens, tous des membres importants de groupes armés du Nord. Accusés notamment d’entrave à l’application de l’accord de paix, de trafic de drogue et d’armes, ils sont désormais interdits de voyager à l’extérieur du Mali.
Des Tunisiens s’inquiètent des conséquences économiques des deux attaques qui ont frappé Tunis jeudi 27 juin. Depuis les attentats sanglants qui ont tué 60 personnes au musée du Bardo et sur une plage de Sousse en 2015, des mesures sécuritaires ont été prises dans les zones touristiques.
Depuis 2013, la Tunisie a été secouée par des violences terroristes, marquée par deux assassinats politiques suivis d’attaques en série. Si celles-ci visent principalement les forces de l’ordre, les civils ne sont pas non plus épargnés.
Le double attentat du 27 juin à Tunis témoigne, paradoxalement, du relatif affaiblissement des jihadistes. Quelle est la stratégie du gouvernement pour les annihiler ? Que doit-il encore améliorer ? Enquête.
Un civil a succombé à ses blessures, portant à deux le nombre de personnes tuées dans le double attentat suicide perpétré à Tunis le 27 juin, a annoncé jeudi le ministère de l’Intérieur.
Cette revendication survient alors que s’ouvre le 4 juillet à Niamey un sommet de l’Union africaine qui doit réunir une cinquantaine de chefs d’État. « Plusieurs milliers d’hommes » ont été mobilisés dans la capitale, a annoncé Mohamed Bazoum, le ministre de l’Intérieur.
La fête nationale américaine ne sera pas célébrée ce 4 juillet à Tunis. L’ambassade, qui évoque « des raisons sécuritaires », a repoussé la célébration à septembre, alors qu’un double attentat-suicide a fait un mort et huit blessés le 27 juin.
Afin de protéger le parc de la Pendjari des incursions jihadistes, le Bénin envisage de construire une clôture électrifiée. Un projet qui suscite la réticence d’organisations et pays voisins.
Recherché en Tunisie depuis deux jours, Aymen Smiri est mort mardi soir dans la Cité Intilaka, à l’ouest de la capitale Tunis, lors d’une traque des forces de l’ordre, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Ce dernier précise qu’il s’agissait du « cerveau » du double attentat perpétré jeudi dernier.
Des hommes armés ont lancé lundi une importante attaque à l’aide de «véhicules kamikazes» contre un camp de l’armée nigérienne dans la zone d’Inates (ouest), près de la frontière du Mali, a annoncé une source militaire.
C’est la grande question du moment : que faut-il faire des enfants dont les parents jihadistes sont morts ou sont emprisonnés en Irak et en Syrie ? Faut-il les autoriser à rentrer au pays de naissance de leurs parents ou les laisser sur place ?
Alors que deux attaques terroristes ont touché la Tunisie dans la matinée du jeudi 27 juin, la députée tuniso-française Sonia Krimi a lancé un appel à destination des touristes du monde entier pour qu’ils n’annulent pas leurs vacances dans le pays. Interview.
Imagine-t-on l’impact de l’attaque d’un port ou d’une infrastructure dans les eaux du golfe de Guinée ? De bateaux piégés voguant au large des côtes ? Ou même de charges explosives introduites dans un navire ? Avons-nous conscience des nombreuses victimes que ces attaques pourraient causer ? Prend-on la mesure de la catastrophe économique qui en découlerait ?
Les experts du Groupe d’action financière (Gafi) se rendront prochainement en Tunisie pour voir si les progrès réalisés en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme sont suffisants pour sortir le pays de sa liste noire.
Face à l’ampleur et la récurrence des massacres de civils dans le centre du Mali et dans le nord du Burkina Faso, les urgences sont multiples : apporter une réponse sécuritaire et judiciaire à la fois ferme et ciblée, repenser le dispositif sécuritaire et contrer l’entreprise de démolition du vivre ensemble menée par les jihadistes et autres entrepreneurs du chaos.
Laisser la justice irakienne exécuter les jihadistes français détenus sur son sol est risqué, la peine de mort n’étant pas une sanction exemplaire. La solution pour un procès authentique, équitable, et humain : un tribunal international spécial.
L’Institute for Economics and Peace, un think tank international basé en Australie, publie l’édition 2019 de son Global Peace Index (GPI). L’un de ses auteurs, Serge Stroobants, directeur des opérations pour l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, décrypte pour JA les résultats des pays arabes.
La Libye, l’Irak, le Yémen, la Syrie et la Somalie figurent parmi les 10 pays les moins pacifiques au monde, selon l’édition 2019 du Global Peace Index. Si la tendance est à la diminution générale des conflits, la zone Afrique du Nord-Moyen-Orient (MENA) demeure celle où la paix est la moins garantie.