Plusieurs milliers de personnes ont manifesté le 12 janvier dans plusieurs villes du pays pour réclamer « vérité et justice » après l’attaque d’hommes armés et les représailles contre la communauté peule qui ont fait 49 morts le 1er janvier dans la ville de Yirgou (nord).
Parmi les vingt et un individus arrêtés par la police marocaine à la suite de l’assassinat de deux touristes scandinaves, le 16 décembre dernier à Imlil, figure un ressortissant espagnol d’origine suisse, Kevin Zoller-Guervos, ex-délinquant de 25 ans converti à l’islam lors d’un séjour en prison à Genève.
Le chercheur tunisien Rafaa Tabib, spécialiste de la Libye, appelle les autorités de son pays à interroger le ravisseur des deux journalistes tunisiens disparus chez le voisin de l’est en 2014. Il revient pour Jeune Afrique sur les relations bilatérales et les écueils de la diplomatie tunisienne en Libye.
Le président Roch Marc Christian Kaboré a mis fin le 10 janvier aux fonctions du général Oumarou Sadou, chef d’état-major général des armées. Remplacé par le général de brigade Moïse Minoungou, ce dernier devra placer la lutte antiterroriste au cœur des priorités.
Le ministère algérien de la Défense publie régulièrement sur son site officiel le compte-rendu des opérations de lutte contre le terrorisme. Voici résumé, sous forme d’infographie, le bilan 2018 que Jeune Afrique a pu compulser.
Les autorités marocaines ont annoncé mardi 8 janvier le démantèlement d’une « cellule terroriste » de trois membres, soupçonnée de préparer des attaques sous l’influence du groupe jihadiste État islamique (EI ou Daech, suivant son acronyme arabe).
Là est le cœur du nouveau dilemme sahélien : parvenir à concilier la position difficile des États africains, celle de leurs partenaires internationaux, l’impératif de gestion des urgences sécuritaires et la nécessité d’un changement de paradigme face à l’échec patent du tout-militaire.
L’état d’urgence a été décrété ce lundi 31 décembre dans plusieurs provinces du Burkina Faso en proie à des attaques jihadistes récurrentes, a annoncé le ministre burkinabè de la Communication Remis Fulgence Dandjinou.
Récemment lancés à Mopti, les travaux préparatoires au programme DDR accéléré pour les milices armées dans le centre du pays, où des centaines de personnes sont mortes dans des violences intercommunautaires, se heurtent aux conditions des populations des zones où des jihadistes liés à Al-Qaïda sont également présents.
Le principal groupe politique salafiste du royaume a condamné le meurtre des deux randonneuses scandinaves au pied du Mont Toubkal et a rediffusé ses principales revendications.
Le porte-parole de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN, la police marocaine) est intervenu dimanche soir à la télévision pour livrer les derniers éléments de l’enquête ouverte après l’assassinat « terroriste » de deux touristes scandinaves, le week-end dernier dans les environs de Marrakech.
Arrêté par la police djiboutienne le 16 décembre, le jihadiste français Peter Cherif devrait être extradé vers la France dans la soirée. Il est notamment soupçonné d’être le « possible commanditaire » des attentats survenus à Paris en janvier 2015.
Présenté par certains médias comme un « possible commanditaire » des attentats de janvier 2015 en France, Peter Cherif, proche des frères Kouachi, a été arrêté dimanche 16 décembre par la police djiboutienne.
Dans une lettre ouverte adressée à Roch Marc Christian Kaboré en septembre, Ablassé Ouédraogo, ministre burkinabè des Affaires étrangères dans les années 1990, a déploré l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays.
La piste terroriste est confirmée pour le meurtre des deux randonneuses scandinaves, survenu ce week-end dans la région de Marrakech. Les services de sécurité ont interpellé dans la Ville ocre les trois principaux suspects impliqués.
Lors d’une table ronde sur la sécurité au Sahel, organisée dans le cadre du Forum de Doha (Qatar), plusieurs intervenants de haut niveau se sont accordés sur l’idée que la seule réponse militaire ne pouvait suffire à contrer le terrorisme dans la région, soulignant la nécessité de politiques publiques plus fines et mieux adaptées au contexte local.
Les dirigeants des pays de la région du lac Tchad se sont retrouvés samedi au Nigeria pour donner une nouvelle impulsion à la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram, a indiqué la présidence nigériane.
Le médecin congolais Denis Mukwege et la Yazidie Nadia Murad, ex-esclave des jihadistes devenue militante, ont officiellement reçu ce lundi 10 décembre le Nobel de la paix. L’occasion pour eux de dénoncer l’impunité entourant le viol employé comme arme de guerre.
Lors de la conférence de Nouakchott du 6 décembre, les pays membres du G5 Sahel devront démontrer aux bailleurs de fonds les atouts de l’organisation et sa capacité à générer un cercle vertueux entre sécurité et développement dans les zones frontalières.
La chute est sensible. Depuis 2016, le nombre de morts liés à des actes de terrorisme a baissé de 27 %, pour atteindre 18 814 en 2017. C’est le fait saillant qui ressort de la sixième édition de l’Indice du terrorisme mondial, publié mercredi 5 décembre par le think tank « Institute for Economics and Peace ».
Six assaillants ont été abattus lundi 3 décembre à Bougui, dans l’est du pays, lors d’une « attaque terroriste » contre une patrouille de gendarmes, selon des sources sécuritaires.
Une quinzaine de Shebab somaliens seraient entrés en RDC par voie terrestre, à la mi-novembre, selon les services secrets américains, poussant ainsi les autorités américaines à fermer leur ambassade à Kinshasa.
Au moins 26 sécessionnistes ont été tués lors d’une opération menée le 22 novembre par l’armée camerounaise dans la région du Nord-Ouest. Un important stock d’armes et de munitions a également été saisi dans un camp démantelé.
L’Afrique est un continent de contrebandiers. Un récent rapport d’Interpol le montre à sa manière. Son Atlas mondial des flux illicites consacre tout un chapitre au Sahara et nous apprend que les conflits armés sont financés à 28 % par les trafics de drogue, à 26 % par l’extorsion et le pillage, à 3 % par les kidnappings et à 1 % par le recel d’antiquités.
Pour désamorcer les engins explosifs disséminés par les groupes terroristes dans l’Ouest, le pays s’est doté d’un centre d’excellence. Nous l’avons visité, en exclusivité.
Après « Hedi », primé en 2016 au festival de Berlin, le réalisateur tunisien Mohamed Ben Attia revient avec « Mon cher enfant », un film original sur le désarroi d’un père dont le fils a sombré dans l’extrémisme.
Au lendemain de la diffusion d’une video où apparaissent trois chefs jihadistes opérant au Mali, le patron de la Minusma estime que ces groupes sont affaiblis.
Abubakar Shekau, chef de l’une des factions des islamistes de Boko Haram, a revendiqué une série d’attaques dans le nord-est du Nigeria dans un nouveau message vidéo reçu vendredi par l’AFP.
Au moins 41 personnes ont été tuées et plus de 106 blessées vendredi dans l’explosion de deux voitures piégées placées par les islamistes Shebab et d’un kamikaze près d’un hôtel très fréquenté de Mogadiscio, la capitale de la Somalie.