Un prêtre espagnol et quatre douaniers burkinabè ont été tués vendredi dans une attaque attribuée à des jihadistes dans l’est du Burkina Faso, un pays qui subit une flambée de violences depuis plusieurs mois.
Après les deux Suisses arrêtés entre décembre et janvier pour leur implication présumée dans le double meurtre d’Imlil, trois Français ont été interpellés cette semaine pour un supposé soutien financier à des entreprises terroristes. Cas isolés ou nouvelle tendance ?
À quelques jours de la présidentielle à laquelle il est candidat, le président Muhammadu Buhari présente un bilan sécuritaire mitigé. S’il a dans un premier temps réussi à affaiblir Boko Haram, le groupe jihadiste a gagné en qualité tactique et stratégique, analyse le spécialiste Vincent Foucher.
La justice tunisienne a condamné samedi sept accusés à la prison à vie dans les procès des attentats du Bardo et de Sousse en 2015, après une dizaine d’audiences réparties sur un an et demi, apportant des réponses incomplètes sur les responsabilités.
Alors que son pays s’apprête à prendre la présidence de l’Union africaine, dimanche à Addis-Abeba, l’ambassadeur d’Égypte à Paris livre quelques pistes sur l’action égyptienne pour le continent. L’occasion, aussi, de revenir sur la récente visite d’Emmanuel Macron au Caire.
Cinq gendarmes ont été tués dans des combats avec des « terroristes » à Oursi, près de la frontière malienne. Après avoir été attaqués par un groupe armé, les forces de défense burkinabè ont lancé une « contre-offensive » qui « a permis de neutraliser 21 terroristes ».
L’armée burkinabè a annoncé, lundi, avoir mené une vaste opération anti-terroristes dans trois localités frontalières du Mali, après une attaque ayant fait 14 morts dans le Yatenga. Les autorités affirment avoir neutralisé 146 « terroristes ».
Deux militaires maliens ont été tués et dix blessés mardi dans une attaque commise par des jihadistes présumés dans le nord du pays, a annoncé le ministère de la Défense.
Au moins quatre soldats burkinabè ont été tués lundi dans une attaque à Nassoumbou, dans le nord du Burkina. C’est la deuxième fois que cette position avancée de l’armée est la cible de groupes armés, dont les attaques visant les forces de sécurité sont de plus en plus fréquentes et meurtrières.
L’attaque s’est produite dans la nuit de mercredi à jeudi dans une localité de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Elle est imputée aux jihadistes de Boko Haram, qui auraient voulu enlever des prêtres occidentaux, selon des sources sécuritaires.
La dépouille d’un ressortissant canadien, cadre d’une société minière enlevé mardi soir par des hommes armés à Tiabangou, dans le nord-est du Burkina Faso, a été retrouvé mercredi dans le département de Gorom Gorom.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté le 12 janvier dans plusieurs villes du pays pour réclamer « vérité et justice » après l’attaque d’hommes armés et les représailles contre la communauté peule qui ont fait 49 morts le 1er janvier dans la ville de Yirgou (nord).
Parmi les vingt et un individus arrêtés par la police marocaine à la suite de l’assassinat de deux touristes scandinaves, le 16 décembre dernier à Imlil, figure un ressortissant espagnol d’origine suisse, Kevin Zoller-Guervos, ex-délinquant de 25 ans converti à l’islam lors d’un séjour en prison à Genève.
Le chercheur tunisien Rafaa Tabib, spécialiste de la Libye, appelle les autorités de son pays à interroger le ravisseur des deux journalistes tunisiens disparus chez le voisin de l’est en 2014. Il revient pour Jeune Afrique sur les relations bilatérales et les écueils de la diplomatie tunisienne en Libye.
Le président Roch Marc Christian Kaboré a mis fin le 10 janvier aux fonctions du général Oumarou Sadou, chef d’état-major général des armées. Remplacé par le général de brigade Moïse Minoungou, ce dernier devra placer la lutte antiterroriste au cœur des priorités.
Le ministère algérien de la Défense publie régulièrement sur son site officiel le compte-rendu des opérations de lutte contre le terrorisme. Voici résumé, sous forme d’infographie, le bilan 2018 que Jeune Afrique a pu compulser.
Les autorités marocaines ont annoncé mardi 8 janvier le démantèlement d’une « cellule terroriste » de trois membres, soupçonnée de préparer des attaques sous l’influence du groupe jihadiste État islamique (EI ou Daech, suivant son acronyme arabe).
Là est le cœur du nouveau dilemme sahélien : parvenir à concilier la position difficile des États africains, celle de leurs partenaires internationaux, l’impératif de gestion des urgences sécuritaires et la nécessité d’un changement de paradigme face à l’échec patent du tout-militaire.
L’état d’urgence a été décrété ce lundi 31 décembre dans plusieurs provinces du Burkina Faso en proie à des attaques jihadistes récurrentes, a annoncé le ministre burkinabè de la Communication Remis Fulgence Dandjinou.
Récemment lancés à Mopti, les travaux préparatoires au programme DDR accéléré pour les milices armées dans le centre du pays, où des centaines de personnes sont mortes dans des violences intercommunautaires, se heurtent aux conditions des populations des zones où des jihadistes liés à Al-Qaïda sont également présents.
Le principal groupe politique salafiste du royaume a condamné le meurtre des deux randonneuses scandinaves au pied du Mont Toubkal et a rediffusé ses principales revendications.
Le porte-parole de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN, la police marocaine) est intervenu dimanche soir à la télévision pour livrer les derniers éléments de l’enquête ouverte après l’assassinat « terroriste » de deux touristes scandinaves, le week-end dernier dans les environs de Marrakech.
Arrêté par la police djiboutienne le 16 décembre, le jihadiste français Peter Cherif devrait être extradé vers la France dans la soirée. Il est notamment soupçonné d’être le « possible commanditaire » des attentats survenus à Paris en janvier 2015.
Présenté par certains médias comme un « possible commanditaire » des attentats de janvier 2015 en France, Peter Cherif, proche des frères Kouachi, a été arrêté dimanche 16 décembre par la police djiboutienne.
Dans une lettre ouverte adressée à Roch Marc Christian Kaboré en septembre, Ablassé Ouédraogo, ministre burkinabè des Affaires étrangères dans les années 1990, a déploré l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays.
La piste terroriste est confirmée pour le meurtre des deux randonneuses scandinaves, survenu ce week-end dans la région de Marrakech. Les services de sécurité ont interpellé dans la Ville ocre les trois principaux suspects impliqués.
Lors d’une table ronde sur la sécurité au Sahel, organisée dans le cadre du Forum de Doha (Qatar), plusieurs intervenants de haut niveau se sont accordés sur l’idée que la seule réponse militaire ne pouvait suffire à contrer le terrorisme dans la région, soulignant la nécessité de politiques publiques plus fines et mieux adaptées au contexte local.
Les dirigeants des pays de la région du lac Tchad se sont retrouvés samedi au Nigeria pour donner une nouvelle impulsion à la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram, a indiqué la présidence nigériane.
Le médecin congolais Denis Mukwege et la Yazidie Nadia Murad, ex-esclave des jihadistes devenue militante, ont officiellement reçu ce lundi 10 décembre le Nobel de la paix. L’occasion pour eux de dénoncer l’impunité entourant le viol employé comme arme de guerre.
Lors de la conférence de Nouakchott du 6 décembre, les pays membres du G5 Sahel devront démontrer aux bailleurs de fonds les atouts de l’organisation et sa capacité à générer un cercle vertueux entre sécurité et développement dans les zones frontalières.