Le nouveau ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati, a du pain sur la planche. Tour d’horizon des dossiers qui l’attendent sur son bureau alors que les syndicats de forces de l’ordre et les défenseurs des libertés scrutent de près son action.
Onze jihadistes ont été tués dimanche dans le centre du Mali dans une « embuscade tendue par des terroristes ». L’armée a perdu un soldat dans l’affrontement.
Poursuivi notamment pour « apologie du terrorisme » et « association de malfaiteurs », l’imam Alioune Badara Ndao a été relaxé jeudi en première instance. Les 29 co-prévenus, dont Makthar Diokhané, le « cerveau » présumé, ont été condamnés à des peines allant jusqu’à vingt ans de prison.
Soixante personnes ont été arrêtées par l’armée burkinabè au cours d’une opération dans le nord du pays qui a permis selon elle « le démantèlement de bases terroristes » ce mercredi.
Expulsé vers Alger après dix-sept ans de prison en France, l’islamiste Djamel Beghal sera rejugé par la justice de son pays. Celle-ci l’avait condamné en 2003 par contumace pour « appartenance à un groupe terroriste ».
Un général de division tchadien a été nommé samedi adjoint à l’État-major de la force antijihadiste du G5 Sahel qui combat les groupes islamistes armés dans la bande sahélo-saharienne, selon la radio d’Etat tchadienne.
Manque de moyens, manque de reconnaissance, instrumentalisation politique… le porte-parole du syndicat de la Garde nationale, Mehdi Bouguerra, se livre à Jeune Afrique.
Matt Herbert, expert américain en sécurité, revient sur l’attaque du 8 juillet dans le nord-ouest tunisien. Et sur la réforme en cours des forces de sécurité.
Après de nombreuses tractations entre les services diplomatiques français et algériens, Djamel Beghal, décrit comme l’un des maîtres à penser du terrorisme en France, a été expulsé vers l’Algérie, après sa libération prévue ce lundi 16 juillet.
La Tunisie a enterré lundi les six membres des forces de sécurité tués la veille dans l’ouest du pays, au cours de l’opération jihadiste la plus sanglante depuis la série d’attaques de 2015 et début 2016. L’attentat a été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Le poste frontalier de Ghardimaou, dans le gouvernorat de Jendouba (nord-ouest), a été la cible dimanche d’une attaque terroriste faisant six morts dans les rangs de la garde nationale tunisienne.
Quelque 10 000 combattants du groupe État islamique (EI) et d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) se trouvent actuellement sur le continent africain, a affirmé, mardi 26 juin, le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita.
La stratégie qui privilégie une option militaire disproportionnée à la frontière entre le Niger et le Mali fait peser un risque sur la région : celui de créer un nouveau foyer d’insurrection. C’est le constat que dresse l’International Crisis Group, qui fait une série de recommandations.
Au moins 31 personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche dans un double attentat suicide perpétré par des membres présumés du groupe islamiste nigérian Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, ont indiqué à l’AFP des responsables locaux.
Âgée de 75 ans, Sophie Pétronin avait été enlevée à Gao le 24 décembre 2016 par des hommes armés qui se sont ensuite revendiqués de la coalition jihadiste Nusrat al-Islam Wal Muslimin (« Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans »), dirigée par le Malien Iyad Ag Ghaly.
Pour lutter contre l’extrême pauvreté, la violence, les déplacements forcés de population ou les crises de gouvernance, l’Agence française de développement a confirmé, le 11 juin, la création d’un fonds baptisé « Minka », doté de 700 millions d’euros.
Deux personnes ont été tuées à coups de couteau jeudi 14 juin dans une mosquée de Malmesbury, dans le sud-ouest de l’Afrique du Sud, un mois après une attaque similaire. L’assaillant a été abattu par la police.
Un an après son arrestation pour atteinte à la sûreté de l’État, ce haut cadre de la lutte antiterroriste croupit toujours en prison. Pourtant, les pièces versées au dossier d’instruction sont loin d’être accablantes. Enquête.
Un an après le blocus imposé par l’Arabie saoudite et ses alliés contre l’émirat pour soutien supposé au terrorisme, ce dernier affine sa défense. Dans des entretiens accordés à Jeune Afrique, des officiels qataris expliquent comment leur pays a fait face au terrorisme.
Trois militaires maliens et treize « terroristes » ont été tués samedi dans le centre du Mali lors d’une attaque jihadiste repoussée par les soldats, a annoncé le ministère malien de la Défense.
Un membre des commandos américains a été tué vendredi dans une attaque en Somalie qui a aussi blessé quatre militaires américains et un soldat somalien, a déclaré le commandement américain pour l’Afrique (Africom).
Alors que la coopération est indispensable en matière de sécurité, il semblerait que le dialogue entre les services de renseignements algériens et marocains soit rompu.
Les audiences du procès de 29 jihadistes présumés – dont l’imam Ndao – qui s’est ouvert le 9 avril devant le tribunal correctionnel de Dakar sont terminées jeudi. Le verdict sera rendu le 19 juillet.
Quelques jours avant la réunion de Paris qui a débouché sur un accord de principe sur l’organisation de l’élection présidentielle et des législatives en décembre, Dakar a accueilli du 11 au 13 mai un dialogue interlibyen qui a permis de faire avancer les dossiers. Les perspectives de règlement de la crise dans l’ex-Jamahiriya semblent cependant toujours aussi lointaines, accentuant l’inquiétude de ses voisins, qui sont sur le qui-vive.
On en sait plus sur les raisons qui ont conduit les forces de sécurité burkinabè à conduire l’opération antiterroriste à Ouagadougou, le 22 mai : l’enquête avait démarré grâce à l’analyse du téléphone de l’un des assaillants des attaques du 2 mars dans la capitale.
Plusieurs députés français, dont le vice-président de la commission des Affaire étrangères de l’Assemblée nationale, sont actuellement en Mauritanie. L’objectif : instaurer un contrôle parlementaire sur les activités du G5 Sahel.
Une vingtaine de personnes, dont des civils, ont péri lors d’une attaque de présumés jihadistes samedi dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Les quatre jihadistes présumés – dont trois ont été tués mardi au cours d’une opération des forces de l’ordre à Ouagadougou – « projetaient une attaque » dans la capitale, selon la procureure du Burkina Faso.