Un an après le blocus imposé par l’Arabie saoudite et ses alliés contre l’émirat pour soutien supposé au terrorisme, ce dernier affine sa défense. Dans des entretiens accordés à Jeune Afrique, des officiels qataris expliquent comment leur pays a fait face au terrorisme.
Trois militaires maliens et treize « terroristes » ont été tués samedi dans le centre du Mali lors d’une attaque jihadiste repoussée par les soldats, a annoncé le ministère malien de la Défense.
Un membre des commandos américains a été tué vendredi dans une attaque en Somalie qui a aussi blessé quatre militaires américains et un soldat somalien, a déclaré le commandement américain pour l’Afrique (Africom).
Alors que la coopération est indispensable en matière de sécurité, il semblerait que le dialogue entre les services de renseignements algériens et marocains soit rompu.
Les audiences du procès de 29 jihadistes présumés – dont l’imam Ndao – qui s’est ouvert le 9 avril devant le tribunal correctionnel de Dakar sont terminées jeudi. Le verdict sera rendu le 19 juillet.
Quelques jours avant la réunion de Paris qui a débouché sur un accord de principe sur l’organisation de l’élection présidentielle et des législatives en décembre, Dakar a accueilli du 11 au 13 mai un dialogue interlibyen qui a permis de faire avancer les dossiers. Les perspectives de règlement de la crise dans l’ex-Jamahiriya semblent cependant toujours aussi lointaines, accentuant l’inquiétude de ses voisins, qui sont sur le qui-vive.
On en sait plus sur les raisons qui ont conduit les forces de sécurité burkinabè à conduire l’opération antiterroriste à Ouagadougou, le 22 mai : l’enquête avait démarré grâce à l’analyse du téléphone de l’un des assaillants des attaques du 2 mars dans la capitale.
Plusieurs députés français, dont le vice-président de la commission des Affaire étrangères de l’Assemblée nationale, sont actuellement en Mauritanie. L’objectif : instaurer un contrôle parlementaire sur les activités du G5 Sahel.
Une vingtaine de personnes, dont des civils, ont péri lors d’une attaque de présumés jihadistes samedi dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Les quatre jihadistes présumés – dont trois ont été tués mardi au cours d’une opération des forces de l’ordre à Ouagadougou – « projetaient une attaque » dans la capitale, selon la procureure du Burkina Faso.
Les forces spéciales de la gendarmerie nationale sont intervenues cette nuit contre des jihadistes présumés retranchés dans une villa en périphérie de Ouagadougou. Le bilan de cette opération antiterroriste est de trois individus et un gendarme tués.
Le 16 mai 2003, la plus grande ville du Maroc a été frappée par une série d’explosions dans le sillage du 11 septembre. Bilan : 45 morts. Depuis, le royaume chérifien mène une guerre contre le terrorisme sur plusieurs fronts.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, en visite à Abidjan le 10 mai, et son homologue ivoirien Alassane Ouattara ont conclu un accord facilitant les procédures d’extradition entre les deux pays, en particulier pour les personnes suspectées de terrorisme.
Une enquête du Pentagone a conclu jeudi qu’une succession d’erreurs, notamment un manque de préparation et une supervision insuffisante, était à l’origine de la mort de soldats américains et nigériens tués lors d’une embuscade au Niger en octobre 2017.
Le gouvernement britannique a officiellement présenté ses excuses à Abdelhakim Belhadj et son épouse, en reconnaissant avoir joué un rôle dans leur capture en Malaisie, en 2004, en collaboration avec les services américains, puis leur transfert vers la Libye du colonel Kadhafi, où ils avaient été torturés. Le leader islamiste avait entamé une bataille juridique en 2012 pour exiger la vérité.
Le président burkinabè est à mi-parcours d’un mandat entamé fin 2015. Dans un pays confronté à de sérieux handicaps économiques et à la montée du péril terroriste, Roch Marc Christian Kaboré doit désormais mener la seconde partie de son quinquennat de manière plus concrète et plus dynamique.
Plus de 150 millions de dollars : c’est le montant de la nouvelle aide triennale accordée aux autorités de Ouagadougou par le FMI. Avec un objectif fixé : poursuivre les réformes pour améliorer la capacité de résistance du pays.
Au lendemain du double attentat qui a endeuillé mardi Mubi, dans le nord-est du Nigeria, des employés du cimetière de la ville ont affirmé à l’AFP avoir enterré 86 personnes. Le bilan avancé par les autorités est bien inférieur.
Trop souvent réservée aux seuls cercles universitaires ou spécialisés, Marc-Antoine Pérouse de Montclos propose dans un livre une analyse sérieuse et conséquente sur le jihadisme en Afrique. En multipliant les angles d’attaque, le politiste français et connaisseur du Nigeria dépassionne le sujet et le rend compréhensible dans toute sa subtilité, loin des lieux communs souvent empreints de culturalisme.
La carte des zones à risque publiée par le ministère français des Affaires étrangères condamne des régions entières à l’isolement, ce qui contribue à l’expansion de l’islam radical.
Trois ressortissants turcs liés à Fethullah Gülen, accusés par Ankara d’« appartenance à une organisation terroriste », ont été renvoyés en Turquie dans la nuit du 7 au 8 avril, après avoir été arrêtés à Libreville par les autorités gabonaises. Retour sur cette exfiltration.
Quinze « terroristes » ont été neutralisés vendredi dans le centre du Mali lors d’une opération contre les groupes jihadistes, au cours de laquelle un soldat a été tué et deux blessés, a annoncé samedi l’armée malienne.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque du 14 avril à Tombouctou contre le camp de la force française Barkhane et de la Mission de l’ONU.
Le chef du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), Moussa Ag Acharatoumane, revient pour Jeune Afrique sur la « guerre » engagée contre l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) dans la zone du Mali frontalière avec le Niger.
Un maître d’école a été enlevé la semaine dernière dans le nord du Burkina, a-t-on appris mardi. Le rapt a été revendiqué par le groupe État islamique dans le grand Sahara (EIGS).
Lors de la troisième journée d’audience du procès de 29 prévenus pour « actes de terrorisme » de 29 prévenus, d’une ampleur inédite au Sénégal, l’une des épouses de l’un des principaux accusés a affirmé être au centre de mouvements de fonds pour le compte du réseau jihadiste présumé, en lien avec Boko Haram au Nigeria.
Transférés au Sénégal en avril 2016, deux ex-détenus libyens de la prison américaine de Guantánamo ont été renvoyés lundi dans leur pays d’origine. L’avocat d’un des deux hommes assure que son client craint pour sa vie.