Poursuivis pour « actes de terrorisme et financement du terroriste », les 30 jihadistes présumés devront encore patienter avant d’être jugés. Leur procès, qui doit se tenir devant un tribunal de Dakar, a de nouveau été renvoyé au 9 avril, à la demande du parquet.
Trois gendarmes nigériens ont été tués « par des éléments terroristes » à Goubé, près de Nyamey. L’attaque s’est déroulée lundi soir dans cette zone proche du Mali.
Les services burkinabè ont identifié celui qu’ils considèrent comme le coordonnateur des attentats du vendredi 2 mars : il s’agit d’un combattant d’Al-Mourabitoune, déjà soupçonné d’être impliqué dans l’attaque contre le café Cappuccino, en janvier 2016.
Après Tunis en avril 2017, c’est Alger qui a abrité mercredi la nouvelle session du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI). Au thème cette année : les menaces sécuritaires sur le monde arabe, ainsi que la lutte contre la criminalité et l’immigration illégale. Des premières pistes ont été évoquées.
L’enquête sur la double attaque meurtrière qui a visé l’état-major général des armées et l’ambassade de France vendredi 2 mars avance. Huit personnes ont été interpellées pour leur implication présumée dans l’attentat, a déclaré mardi la procureure du Faso, Maiza Sérémé, qui a précisé le scénario des événements.
La circulation est redevenue normale lundi après-midi dans la capitale burkinabè, avec la levée des barrages aux abords de l’état-major général des armées et de l’ambassade de France. L’enquête sur les attentats se dirige vers de possibles complicités au sein de l’armée.
En déplacement ce lundi 5 mars à Ouagadougou au lendemain du double attentat qui a frappé l’état-major général des armées et l’ambassade de France, le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui préside également le G5 Sahel, est venu réaffirmer la « volonté commune de continuer sans répit le combat contre le terrorisme ».
Abou Walid al-Sahraoui, le chef de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), a réussi à échapper à une offensive menée le 22 février par des soldats français de la force Barkhane, des combattants du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) et du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), dans le sud-ouest de Ménaka.
La coalition jihadiste Nusrat al-Islam Wal Muslimin (« Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans »), dirigée par Iyad Ag Ghaly a revendiqué la double attaque de vendredi qui a fait huit morts parmi les militaires et 80 blessés. Une source proche de l’enquête ouverte par le procureur du Faso évoque quant à elle un « acte commandé et payé ».
Le juge d’instruction chargé de l’enquête sur le meurtre de nos deux confrères, le 2 novembre 2013 à Kidal, s’est rendu à Bamako en février. Me Christophe Deltombe, ex-avocat de Ghislaine Dupont, et membre de l’association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, fait le point sur l’enquête pour Jeune Afrique. Interview.
La capitale burkinabè a été la cible d’une double attaque meurtrière, ce vendredi 2 mars au matin. L’état-major des armées et l’ambassade de France ont été visées par deux groupes d’hommes armés. Les autorités évoquent une attaque « terroriste ». Le point sur ce que l’on sait, ce vendredi soir.
Longtemps préservé de la menace terroriste, le Burkina Faso est depuis janvier 2016 la cible de groupes jihadistes opérant au Sahel. Avant l’attaque vendredi 2 mars de l’état-major des armées et de l’ambassade de France à Ouagadougou, deux autres attentats d’envergure ont endeuillé la capitale burkinabè en janvier 2016 et en août 2017, se soldant par la mort de 49 personnes.
La capitale burkinabè a été visée ce vendredi 2 mars au matin par deux attaques simultanées visant l’ambassade de France et l’état-major des armées. La situation est désormais « sous contrôle », mais l’identité des assaillants demeure inconnue, tout comme le bilan global. Retour sur cette journée, heure par heure.
Six soldats maliens ont péri mercredi dans l’explosion de leur véhicule sur une mine artisanale, près de Dioura, à l’ouest de Mopti. L’information a été confirmée à JA par l’armée malienne.
Engagé dans la lutte contre le terrorisme, le pays y consacre 15 % de son budget. Deux ans après sa réélection, Mahamadou Issoufou doit aussi trouver les moyens d’honorer ses promesses en matière de développement économique et social. Avec des choix loin d’être populaires.
Engagé au sein du G5 Sahel et de la Force multinationale mixte, impliqué dans les questions migratoires entre l’Union africaine et le continent africain, le Niger est au centre de tous les regards au Sahel. Ibrahim Yacouba, son ministre des Affaires étrangères, répond aux questions de Jeune Afrique.
Une semaine après l’attaque par Boko Haram d’une école à Datchi, dans le nord-est du Nigeria, des dizaines de jeunes filles sont toujours portées disparues. Le président nigérian Muhammadu Buhari a reconnu lundi 26 février qu’elles avaient été « enlevées ».
L’union européenne a annoncé ce vendredi le doublement de sa participation au financement de la force conjointe du G5 Sahel, portant le total des fonds rassemblés à 414 millions d’euros. Il faut « 480 millions », selon le président du Niger, Mahamadou Issoufou, qui s’inquiète de la pérennité des financements.
Le département d’État américain a placé mardi 20 février le groupe jihadiste burkinabè sur sa liste noire des organisations terroristes. Une mesure symbolique qui vise à réduire ses capacités, à l’heure où le G5 Sahel entend accélérer le déploiement de sa force conjointe aux frontières du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
La justice nigériane a libéré 475 nouveaux membres présumés de Boko Haram au terme de procès de masse où la majorité des personnes inculpées n’ont pu être condamnées faute de preuves suffisantes, a annoncé dimanche le ministère de la Justice.
Elle s’est fait un nom en assurant la défense de Ziad Takieddine ou celle de Leïla Ben Ali. Avant de devenir l’avocate patentée des victimes du terrorisme en France.
Malick Ag Wanasnat, ancien colonel de l’armée malienne présenté comme un proche d’Iyad Ag Ghaly, aurait été abattu ce mercredi 14 février dans un raid mené par l’armée française à Tinzawaten, près de la frontière entre le Mali et l’Algérie. Au moins dix jihadistes présumés ont été tués dans ce qui est présenté comme un bastion d’Ansar Eddine.
Soumeylou Boubeye Maïga, le Premier ministre malien, en visite dimanche dans le centre du pays, a promis tous les moyens nécessaires pour la sécurisation de cette région et assuré que le premier tour de l’élection présidentielle se tiendrait le 29 juillet.
Les chefs d’État du G5 Sahel se sont réunis mardi à Niamey. Mahamadou Issoufou a été désigné nouveau président en exercice de l’organisation sahélienne, laquelle sera désormais gérée par un autre Nigérien, Maman Sidikou, nommé au poste de secrétaire permanent.
Face à la multiplication des attaques contre des civils et des forces de sécurité dans le nord et le centre du Mali, le chef d’État-major général des armées a interdit jeudi la circulation des motos et des pick-up dans plusieurs cercles des régions de Ségou, Mopti et Tombouctou.
La biographie d’Abou Hafs, ancien compagnon d’Oussama Ben Laden est une plongée dans l’évolution du jihadisme contemporain. Lancement de la guerre de la communication, positionnements géostratégiques sous couvert de décisions religieuses… Le Mauritanien a été témoin et acteur de la naissance du logiciel jihadiste.
Vingt-quatre personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées jeudi après l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule près de la ville de Boni, au Mali. Un précédent bilan faisait état de 13 morts.
Deux ans après son élection, le chef de l’État burkinabè affiche des résultats encourageants. Malgré un contexte social et sécuritaire tendu qui l’oblige à des entorses budgétaires, il entend appliquer le plan d’investissement présenté en 2016.
Bombes artisanales, lance-roquettes, Kalachnikov ou encore plaques photovoltaïques… Les biens saisis par l’armée algérienne cette année prouvent que les maquis algériens sont encore bien équipés.
Le gouvernement émirati avait avancé un argument sécuritaire pour justifier l’interdiction imposée aux femmes tunisiennes d’embarquer sur les vols en direction des Émirats arabes unis.