Arrivé lundi à Paris, pour une visite de trois jours, le ministre algérien des Affaires étrangères Abdelkader Messahel s’entretient avec son homologue français Jean-Yves Le Drian, notamment sur la lutte contre le terrorisme, les conflits régionaux et sur les relations bilatérales entre les deux pays.
Ibrahima Ly, Franco-Sénégalais de 34 ans, a été condamné ce lundi à 15 ans de travaux forcés pour des faits de terrorisme. Le procès de 30 autres suspects de faits relatifs au terrorisme, dont l’imam de Kaolack Alioune Ndao, a démarré dans la foulée.
Quatre jihadistes ont été tués “au cours des derniers jours” dans des opérations militaires dans le Sinaï (nord), a annoncé dimanche l’armée égyptienne.
Ce bilan est le résultat d’affrontements qui sont intervenus dans le cadre d’une opération de reconnaissance des troupes françaises et maliennes, dans la région d’Akabar, à la frontière avec le Niger.
Face à la radicalisation des jeunes, dont les histoires familiale et personnelle sont souvent marquées de ruptures, la connaissance des ancêtres est sans doute la meilleure des préventions, analyse le spécialiste en ethnopsychiatrie Tobie Nathan.
En trois ans, le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) est devenu une référence en matière de lutte contre les réseaux jihadistes. Qui sont les membres de ce service de choc ? À quels défis sont-ils confrontés ? Comment coopèrent-ils avec leurs homologues étrangers ? Enquête.
La prise d’otages de ce vendredi dans un supermarché de Trèbes, dans le sud de la France, s’est soldée par la mort d’au moins trois personnes. Le suspect, qui se réclamait de l’État islamique et qui serait un Marocain d’une trentaine d’années, a été abattu lors de l’assaut des forces de l’ordre.
Deux jihadistes présumés sont morts lundi alors qu’ils étaient poursuivis par les forces de l’ordre, à Ben Guerdane, ville frontalière avec la Libye, qui a été profondément marquée par un assaut jihadiste en 2016.
Depuis le double attentat de Ouagadougou, Iyad Ag Ghaly est le chef jihadiste le plus recherché de la région. À moins que cet ancien interlocuteur privilégié d’Alger et de Bamako ne bénéficie toujours d’une protection…
Pour le chercheur et politologue français Jean-François Bayart, la dimension religieuse est secondaire dans le développement des mouvements jihadistes en Afrique. Les racines du mal seraient surtout sociales.
Deux ans après la signature de l’accord de paix entre les mouvements armés et le gouvernement, les tensions s’enveniment entre les différentes communautés vivant à Gao. Le sentiment d’insécurité, la crise économique et les rivalités avec les autorités intérimaires en sont les raisons principales, analyse Ibrahim Maïga, chercheur à l’Institut d’études en sécurité (ISS).
Poursuivis pour « actes de terrorisme et financement du terroriste », les 30 jihadistes présumés devront encore patienter avant d’être jugés. Leur procès, qui doit se tenir devant un tribunal de Dakar, a de nouveau été renvoyé au 9 avril, à la demande du parquet.
Trois gendarmes nigériens ont été tués « par des éléments terroristes » à Goubé, près de Nyamey. L’attaque s’est déroulée lundi soir dans cette zone proche du Mali.
Les services burkinabè ont identifié celui qu’ils considèrent comme le coordonnateur des attentats du vendredi 2 mars : il s’agit d’un combattant d’Al-Mourabitoune, déjà soupçonné d’être impliqué dans l’attaque contre le café Cappuccino, en janvier 2016.
Après Tunis en avril 2017, c’est Alger qui a abrité mercredi la nouvelle session du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI). Au thème cette année : les menaces sécuritaires sur le monde arabe, ainsi que la lutte contre la criminalité et l’immigration illégale. Des premières pistes ont été évoquées.
L’enquête sur la double attaque meurtrière qui a visé l’état-major général des armées et l’ambassade de France vendredi 2 mars avance. Huit personnes ont été interpellées pour leur implication présumée dans l’attentat, a déclaré mardi la procureure du Faso, Maiza Sérémé, qui a précisé le scénario des événements.
La circulation est redevenue normale lundi après-midi dans la capitale burkinabè, avec la levée des barrages aux abords de l’état-major général des armées et de l’ambassade de France. L’enquête sur les attentats se dirige vers de possibles complicités au sein de l’armée.
En déplacement ce lundi 5 mars à Ouagadougou au lendemain du double attentat qui a frappé l’état-major général des armées et l’ambassade de France, le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui préside également le G5 Sahel, est venu réaffirmer la « volonté commune de continuer sans répit le combat contre le terrorisme ».
Abou Walid al-Sahraoui, le chef de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), a réussi à échapper à une offensive menée le 22 février par des soldats français de la force Barkhane, des combattants du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) et du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), dans le sud-ouest de Ménaka.
La coalition jihadiste Nusrat al-Islam Wal Muslimin (« Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans »), dirigée par Iyad Ag Ghaly a revendiqué la double attaque de vendredi qui a fait huit morts parmi les militaires et 80 blessés. Une source proche de l’enquête ouverte par le procureur du Faso évoque quant à elle un « acte commandé et payé ».
Le juge d’instruction chargé de l’enquête sur le meurtre de nos deux confrères, le 2 novembre 2013 à Kidal, s’est rendu à Bamako en février. Me Christophe Deltombe, ex-avocat de Ghislaine Dupont, et membre de l’association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, fait le point sur l’enquête pour Jeune Afrique. Interview.
La capitale burkinabè a été la cible d’une double attaque meurtrière, ce vendredi 2 mars au matin. L’état-major des armées et l’ambassade de France ont été visées par deux groupes d’hommes armés. Les autorités évoquent une attaque « terroriste ». Le point sur ce que l’on sait, ce vendredi soir.
Longtemps préservé de la menace terroriste, le Burkina Faso est depuis janvier 2016 la cible de groupes jihadistes opérant au Sahel. Avant l’attaque vendredi 2 mars de l’état-major des armées et de l’ambassade de France à Ouagadougou, deux autres attentats d’envergure ont endeuillé la capitale burkinabè en janvier 2016 et en août 2017, se soldant par la mort de 49 personnes.
La capitale burkinabè a été visée ce vendredi 2 mars au matin par deux attaques simultanées visant l’ambassade de France et l’état-major des armées. La situation est désormais « sous contrôle », mais l’identité des assaillants demeure inconnue, tout comme le bilan global. Retour sur cette journée, heure par heure.
Six soldats maliens ont péri mercredi dans l’explosion de leur véhicule sur une mine artisanale, près de Dioura, à l’ouest de Mopti. L’information a été confirmée à JA par l’armée malienne.
Engagé dans la lutte contre le terrorisme, le pays y consacre 15 % de son budget. Deux ans après sa réélection, Mahamadou Issoufou doit aussi trouver les moyens d’honorer ses promesses en matière de développement économique et social. Avec des choix loin d’être populaires.
Engagé au sein du G5 Sahel et de la Force multinationale mixte, impliqué dans les questions migratoires entre l’Union africaine et le continent africain, le Niger est au centre de tous les regards au Sahel. Ibrahim Yacouba, son ministre des Affaires étrangères, répond aux questions de Jeune Afrique.
Une semaine après l’attaque par Boko Haram d’une école à Datchi, dans le nord-est du Nigeria, des dizaines de jeunes filles sont toujours portées disparues. Le président nigérian Muhammadu Buhari a reconnu lundi 26 février qu’elles avaient été « enlevées ».
L’union européenne a annoncé ce vendredi le doublement de sa participation au financement de la force conjointe du G5 Sahel, portant le total des fonds rassemblés à 414 millions d’euros. Il faut « 480 millions », selon le président du Niger, Mahamadou Issoufou, qui s’inquiète de la pérennité des financements.
Le département d’État américain a placé mardi 20 février le groupe jihadiste burkinabè sur sa liste noire des organisations terroristes. Une mesure symbolique qui vise à réduire ses capacités, à l’heure où le G5 Sahel entend accélérer le déploiement de sa force conjointe aux frontières du Mali, du Burkina Faso et du Niger.