Selon plusieurs sources, un gendarme et un surveillant de prison maliens étaient toujours portés disparus ce lundi après une attaque menée dans la nuit de dimanche à lundi par des jihadistes présumés, dans la localité de Banamba.
Le groupe État islamique (EI) a revendiqué dimanche l’assassinat, quelques heures plus tôt à son domicile, d’un militaire tunisien dans la région du Mont Mghilla, dans le gouvernorat de Kasserine.
La Minusma a annoncé qu’un Casque bleu togolais et deux civils maliens ont été tués dimanche dans une attaque dans la région de Mopti, située dans le centre du Mali.
Le ministre tunisien des Affaires religieuses, Abdeljalil Ben Salem, a été limogé vendredi pour « atteinte aux fondements de la diplomatie tunisienne », au lendemain de propos faisant le lien entre le wahhabisme saoudien et le terrorisme.
Depuis le début de l’année, les recettes touristiques de la Tunisie sont en recul, de plus de 8 % par rapport à la même période en 2015, selon les chiffres du ministère du Tourisme.
Pour Bakary Sambe, directeur de l’Observatoire des radicalismes et des conflits religieux en Afrique, une chose est sûre : « On n’a jamais vaincu une idéologie avec un code pénal ou une kalachnikov. » Jeune Afrique s’est entretenue avec lui en marge d’une conférence sur la lutte contre la radicalisation des jeunes sur internet, qui se tenait à Québec (Canada) en début de semaine.
Quatre soldats égyptiens ont été tués dans la péninsule du Sinaï, où la branche locale du groupe jihadiste État islamique (EI) mène une insurrection, a indiqué ce dimanche le porte-parole de l’armée sur sa page Facebook.
Au moins « 9 personnes ont été tuées et 24 blessées » par deux kamikazes qui se sont fait exploser samedi à Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, région en proie à l’insurrection des jihadistes de Boko Haram, ont annoncé samedi les services de secours nigérians sur leur compte Twitter.
Au moins 232 personnes ont été tuées par l’organisation État islamique cette semaine près de Mossoul, en Irak, alors que les troupes irakiennes s’approchaient de la ville, a déclaré vendredi une porte-parole du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
Lors du discours d’hommage aux victimes de l’attentat de Nice, le Président français, François Hollande, a salué la mémoire de ceux qui sont morts pour que nous soyons vivants et libres. Or cette analyse, aussi belle soit-elle, ne peut être que contredite par les mesures politiques qui ont suivi les différents attentats en France.
Le forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a annoncé mercredi la création du Centre tunisien de recherches et d’études sur le terrorisme (CTRET) et en a profité pour délivrer les résultats de ses premiers travaux.
La Tunisie a démenti jeudi avoir permis à Washington d’utiliser son territoire pour déployer des drones en Libye, en réaction à des informations de presse aux États-Unis.
Plusieurs médias, tunisiens et étrangers, évoquaient mardi l’arrestation de deux Américains à Jendouba, soupçonnés d’avoir planifié des attaques terroristes et prôné l’application de la Charia en Tunisie. Une information démentie depuis par les autorités locales, qui les ont simplement entendus, l’enquête préliminaire de la police ayant révélé que les deux individus n’avaient aucun lien avec des organisations terroristes.
Plusieurs dizaines de jihadistes somaliens se réclamant de l’État Islamique (EI) ont pris le contrôle mercredi matin de Qandala, petite localité portuaire du Puntland, en Somalie. C’est la première fois que l’EI revendique la prise de contrôle d’une localité dans le pays.
Chez les 60 000 réfugiés maliens vivant au Niger, près de la frontière avec leur pays, la peur s’est installée ces dernières semaines. « Rentrer au Mali ou rester au Niger ? Dans les deux cas la mort peut être au rendez-vous », juge Alhousseïni Mahamadou, un réfugié du camp de Tazalit, attaqué le 6 octobre dernier.
Un jihadiste présumé, qui tentait avec des complices de recruter des jeunes à Kilwin, une banlieue de Ouagadougou, pour les former dans le nord du Burkina ou à l’extérieur du pays, a été abattu dans la nuit de samedi à dimanche, selon la police.
Début octobre, une attaque jihadiste contre le camp de réfugiés maliens de Tazalit avait fait 22 morts dans les rangs de l’armée. Un traumatisme qui a poussé jeudi Mohamed Bazoum, le ministre nigérien de l’Intérieur, à souligner des « défaillances » dans le dispositif militaire.
L’enquête progresse après l’attaque qui a fait 22 morts – des gendarmes, des militaires et des gardes – dans le camp de Tazalit le 6 octobre dernier en début d’après-midi. Les autorités pointent du doigt des éléments maliens mais aussi des complicités du côté des réfugiés.
En Tunisie, le souvenir des attentats du Bardo et de Sousse est encore vivace, et le gouvernement encore prudent. Un an et demi après cette série d’attaques sanglantes, le président tunisien a prolongé mardi de trois mois l’état d’urgence.
Les Shebab se sont lancés dans de grandes manœuvres mardi à Afgooye, ville stratégique située à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de la capitale, Mogadiscio. L’armée somalienne tente d’endiguer leur avancée, mais les Shebab on déjà fait au moins dix morts.
Le dernier détenu mauritanien de la prison militaire américaine de Guantanamo a été libéré et ramené dans son pays ce lundi. Il a retrouvé sa famille après 14 ans de détention. Il s’agit de Mohamedou Ould Slahi, auteur du livre « Carnets de Guantanamo ».
Menée conjointement par les polices marocaine et espagnole, la dernière opération de démantèlement d’une filière de recrutement pour Daesh a abouti, le 12 octobre, à l’arrestation de quatre « gros poissons » marocains directement liés à la phalange Tariq Ibn Ziyad – un groupe de jihadistes originaires du royaume, sévissant dans la zone syro-irakienne contrôlée par l’État islamique.
Une « cellule terroriste » composée d’une soixantaine de membres a été démantelée en Tunisie alors qu’elle préparait des actions contre des « cadres sécuritaires », un « haut responsable de l’État » et une institution « de souveraineté », a indiqué lundi le porte-parole du pôle antiterroriste.
Lundi, les forces armées irakiennes se sont lancées à l’assaut de Mossoul, dans le nord du pays. Une offensive aussi décisive stratégiquement qu’importante symboliquement, car la ville demeure le dernier bastion de l’État islamique sur le sol irakien.
La prison de Koutoukalé, à 50 km au nord-ouest de Niamey, où sont détenus des terroristes, a été attaquée tôt ce lundi par des hommes armés qui ont été repoussés.
L’Américain Jeffery Woodke enlevé vendredi dans l’ouest du Niger est probablement aux mains du groupe jihadiste du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), a déclaré à l’AFP le ministre de l’Intérieur nigérien Mohamed Bazoum.
L’armée nigérienne était « totalement mobilisée » samedi pour tenter de retrouver l’humanitaire américain enlevé la veille dans une zone instable du pays sahélien alors que ses ravisseurs essayaient de gagner le Mali voisin.
Un travailleur humanitaire américain a été enlevé vendredi soir à Abalak, une préfecture de la région de Tahoua à 350 km au nord-est de Niamey, où deux personnes ont été tuées pendant le rapt, selon une source sécuritaire.