Le forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a annoncé mercredi la création du Centre tunisien de recherches et d’études sur le terrorisme (CTRET) et en a profité pour délivrer les résultats de ses premiers travaux.
La Tunisie a démenti jeudi avoir permis à Washington d’utiliser son territoire pour déployer des drones en Libye, en réaction à des informations de presse aux États-Unis.
Plusieurs médias, tunisiens et étrangers, évoquaient mardi l’arrestation de deux Américains à Jendouba, soupçonnés d’avoir planifié des attaques terroristes et prôné l’application de la Charia en Tunisie. Une information démentie depuis par les autorités locales, qui les ont simplement entendus, l’enquête préliminaire de la police ayant révélé que les deux individus n’avaient aucun lien avec des organisations terroristes.
Plusieurs dizaines de jihadistes somaliens se réclamant de l’État Islamique (EI) ont pris le contrôle mercredi matin de Qandala, petite localité portuaire du Puntland, en Somalie. C’est la première fois que l’EI revendique la prise de contrôle d’une localité dans le pays.
Chez les 60 000 réfugiés maliens vivant au Niger, près de la frontière avec leur pays, la peur s’est installée ces dernières semaines. « Rentrer au Mali ou rester au Niger ? Dans les deux cas la mort peut être au rendez-vous », juge Alhousseïni Mahamadou, un réfugié du camp de Tazalit, attaqué le 6 octobre dernier.
Un jihadiste présumé, qui tentait avec des complices de recruter des jeunes à Kilwin, une banlieue de Ouagadougou, pour les former dans le nord du Burkina ou à l’extérieur du pays, a été abattu dans la nuit de samedi à dimanche, selon la police.
Début octobre, une attaque jihadiste contre le camp de réfugiés maliens de Tazalit avait fait 22 morts dans les rangs de l’armée. Un traumatisme qui a poussé jeudi Mohamed Bazoum, le ministre nigérien de l’Intérieur, à souligner des « défaillances » dans le dispositif militaire.
L’enquête progresse après l’attaque qui a fait 22 morts – des gendarmes, des militaires et des gardes – dans le camp de Tazalit le 6 octobre dernier en début d’après-midi. Les autorités pointent du doigt des éléments maliens mais aussi des complicités du côté des réfugiés.
En Tunisie, le souvenir des attentats du Bardo et de Sousse est encore vivace, et le gouvernement encore prudent. Un an et demi après cette série d’attaques sanglantes, le président tunisien a prolongé mardi de trois mois l’état d’urgence.
Les Shebab se sont lancés dans de grandes manœuvres mardi à Afgooye, ville stratégique située à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de la capitale, Mogadiscio. L’armée somalienne tente d’endiguer leur avancée, mais les Shebab on déjà fait au moins dix morts.
Le dernier détenu mauritanien de la prison militaire américaine de Guantanamo a été libéré et ramené dans son pays ce lundi. Il a retrouvé sa famille après 14 ans de détention. Il s’agit de Mohamedou Ould Slahi, auteur du livre « Carnets de Guantanamo ».
Menée conjointement par les polices marocaine et espagnole, la dernière opération de démantèlement d’une filière de recrutement pour Daesh a abouti, le 12 octobre, à l’arrestation de quatre « gros poissons » marocains directement liés à la phalange Tariq Ibn Ziyad – un groupe de jihadistes originaires du royaume, sévissant dans la zone syro-irakienne contrôlée par l’État islamique.
Une « cellule terroriste » composée d’une soixantaine de membres a été démantelée en Tunisie alors qu’elle préparait des actions contre des « cadres sécuritaires », un « haut responsable de l’État » et une institution « de souveraineté », a indiqué lundi le porte-parole du pôle antiterroriste.
Lundi, les forces armées irakiennes se sont lancées à l’assaut de Mossoul, dans le nord du pays. Une offensive aussi décisive stratégiquement qu’importante symboliquement, car la ville demeure le dernier bastion de l’État islamique sur le sol irakien.
La prison de Koutoukalé, à 50 km au nord-ouest de Niamey, où sont détenus des terroristes, a été attaquée tôt ce lundi par des hommes armés qui ont été repoussés.
L’Américain Jeffery Woodke enlevé vendredi dans l’ouest du Niger est probablement aux mains du groupe jihadiste du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), a déclaré à l’AFP le ministre de l’Intérieur nigérien Mohamed Bazoum.
L’armée nigérienne était « totalement mobilisée » samedi pour tenter de retrouver l’humanitaire américain enlevé la veille dans une zone instable du pays sahélien alors que ses ravisseurs essayaient de gagner le Mali voisin.
Un travailleur humanitaire américain a été enlevé vendredi soir à Abalak, une préfecture de la région de Tahoua à 350 km au nord-est de Niamey, où deux personnes ont été tuées pendant le rapt, selon une source sécuritaire.
Habbech Saddek, l’un des chefs du satellite de l’État islamique, Jund Al-Khalifa, a été tué à l’Est du pays, au cours d’une opération de l’armée algérienne, a-t-on appris ce jeudi. L’organisation s’est fait connaître en enlevant et en tuant le Français Hervé Gourdel.
Des responsables de la police égyptienne ont rapporté que douze soldats avaient été tués vendredi, dans le nord du Sinaï, lors d’affrontements avec les forces d’un groupe jihadistes local affilié à l’organisation État Islamique (EI).
Des sources militaires locales ont indiqué jeudi que quatre soldats maliens ont été tués et sept autres blessés dans la soirée au cours d’une attaque dans le secteur de Goma-Coura, dans le centre du pays.
Vingt-une filles faisant partie des lycéennes enlevées par Boko Haram il y a plus de deux ans à Chibok, ont été libérées, selon BBC qui a rapporté jeudi l’information, citant un responsable nigérian.
76 personnes, pour la plupart en fuite, ont été condamnées à des peines allant de sept ans de prison à la peine de mort pour le meurtre de huit soldats tunisiens en 2013, a annoncé mercredi le Parquet.
Le 13 octobre 2006, le Conseil consultatif des moudjahidines en Irak proclamait l’ « État islamique d’Irak ». Dix ans après, celui-ci s’est développé bien loin de son berceau. S’il sévit toujours en Irak et en Syrie, il s’est lancé à la conquête de l’Afrique, avec plus ou moins de succès. Jeune Afrique fait le point.
Trois soldats ont été tués ce mercredi matin dans l’attaque d’un poste de l’armée à Intangom, dans l’extrême nord du Burkina, près de la frontière avec le Mali.
Un taxi collectif a explosé ce mercredi dans une gare routière à Maiduguri, dans l’État du Borno. Une femme kamikaze se trouvait à bord. Le bilan fait état d’au moins huit morts, et d’une quinzaine de blessés.
Face au silence de Salah Abdeslam, suspect clé des attentats du 13 novembre à Paris et incarcéré à la prison de Fleury, ses avocats ont annoncé mercredi qu’ils renonçaient à le défendre.
Depuis 2011, le nombre de visiteurs étrangers a dramatiquement chuté. Pour l’État, c’est avant tout un problème de perception, auquel il compte remédier à travers une vaste campagne de promotion.
Dans la nuit de lundi à mardi, un homme qui projetait un attentat a été tué à Tombouctou, alors qu’il se dirigeait vers une patrouille de Casques bleus suédois de la Minusma.