Dans un court essai, le philosophe français Alain Badiou se livre à une analyse lumineuse et salutaire des causes des attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis.
Selon des déclarations faites mercredi par un pilote, l’explosion qui a troué, la veille, le fuselage d’un avion de ligne somalien et l’a contraint à un atterrissage d’urgence à Mogadiscio a probablement été causée par un engin explosif à bord.
Son film Salafistes, truffé de vidéos de propagande de Daesh, est au cœur d’une controverse en France. Le journaliste mauritanien, spécialiste des mouvements jihadistes au Sahel, est-il allé trop loin ?
Après l’Irak et la Syrie, la communauté internationale doit-elle intervenir en Libye ? Les États-Unis et d’autres pays, réunis mardi à Rome, envisagent sérieusement cette hypothèse. Dans quelles conditions ? Explication en six questions.
Trois jihadistes ont été tués, un autre blessé dans le cadre d’une opération antiterroriste dans la zone montagneuse de Tounine, à une trentaine de kilomètres au sud de Gabes, a indiqué le ministère de l’Intérieur, ce mardi.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a démenti mardi 2 février toute velléité de la France d’intervenir militairement contre l’État Islamique (EI) en Libye.
Pour la première fois, Jeune Afrique fait dialoguer l’historien Elikia M’Bokolo et le philosophe Ali Benmakhlouf. Tous deux prônent une révolution du savoir pour renforcer la démocratie, l’économie et la paix sur le continent. Un débat de haut vol.
Propos recueillis par Séverine Kodjo-Grandvaux
Les représentants de la communauté internationale se sont réunis ce lundi à Addis Abeba pour une conférence de donateurs. Ils se sont promis de trouver 250 millions de dollars afin de lutter au mieux contre le mouvement islamiste Boko Haram.
Neuf Américains ont été arrêtés « au cours de la semaine écoulée » pour des « liens présumés avec le terrorisme », selon le quotidien Saudi Gazette daté de dimanche. Une source au Département d’État américain a confirmé être au courant de ces informations.
Cinq ans après avoir écrasé sous les bombes le régime psychopathe de Mouammar Kadhafi, les stratèges de l’Otan s’apprêtent à remettre le couvert pour « finir le travail » – à moins que ce ne soit pour réparer leur coupable imprévoyance.
Peuls, Songhaïs, Mossis ou Bambaras, ils sont de plus en plus souvent recrutés comme combattants au sein d’Aqmi et de ses filiales sahéliennes,
dont la hiérarchie reste dominée par des Algériens.
Deux attentats suicides ont fait dimanche trois morts et 56 blessés dans deux localités tchadiennes de la région du lac Tchad, cible régulière d’attaques des islamistes nigérians de Boko Haram, a-t-on appris dimanche de source sécuritaire.
Au moins 50 personnes ont été tuées samedi soir par des militants de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria. Au Tchad, deux attentats suicides ont fait dimanche trois morts et 56 blessés.
Plusieurs dizaines de villageois ont été tués lors d’une attaque menée samedi soir par des militants islamistes de Boko Haram dans une localité proche de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, ont indiqué des résidents.
Jusqu’à l’attentat du 15 janvier, le pays passait pour un îlot de stabilité dans une zone sahélienne gangrenée par les groupes jihadistes. Toute sa politique sécuritaire est à repenser.
Selon des sources concordantes, plus de dix personnes ont été tuées vendredi dans un attentat suicide commis par un jeune garçon sur un marché très fréquenté de Gombi, dans l’État d’Adamawa, dans le nord-est du Nigeria.
La justice a délivré un permis d’inhumer pour Hasna Aït Boulahcen, tuée lors de l’assaut des forces de l’ordre à Saint-Denis (banlieue parisienne) le 18 novembre, cinq jours après les attentats qui ont tué 130 personnes à Paris.
Apres une série d’embuscades meurtrières, de vols de véhicules, et l’enlèvement d’une Suissesse par Aqmi, les habitants de Tombouctou cherchent des solutions pour en finir avec une insécurité qui mine les relations inter-communautaires.
Deux événements ont eu lieu presque simultanément, les 15 et 16 janvier. Le premier à Ouagadougou, au cœur de l’Afrique, le second à Vienne, au centre de l’Europe.
Selon des sources militaires, au moins quatre soldats maliens ont été tués jeudi dans deux attaques distinctes à Tombouctou et près de Gao, dans le nord du pays.
Des explosions se sont produites jeudi matin, vers 11 heures, dans une école située à Kerawa, au nord du Cameroun. L’attaque a fait quatre morts civils.
Des sources locales ont indiqué que trois kamikazes se sont fait exploser mercredi dans la ville de Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Bilan provisoire : au moins 13 personnes tuées et une trentaine d’autres blessées.
Plusieurs combattants sénégalais ont rallié la branche libyenne de l’État islamique ces derniers mois. Portrait de ces jeunes jihadistes qui inquiètent les autorités sénégalaises.
Depuis, une semaine, les médias français ne parlaient que de ça : « Salafistes ». Ce film de 70 minutes, à mi-chemin entre documentaire d’auteur et reportage de terrain, tente de rapporter la parole de ceux qui ont choisi le radicalisme religieux, et parfois la guerre.
Lors d’une conférence de presse, mercredi, la procureure Maiza Sérémé a fait le point pour la première fois sur l’enquête menée au sujet de l’attentat de Ouagadougou.
Après avoir visionné le film, la ministre française de la culture a annoncé au journal « Le Monde » que le film ne serait pas censuré. Mais il sera interdit aux mineurs.
L’agence mauritanienne privée Al-Akhbar a rapporté mardi soir avoir reçu une vidéo de « l’Émirat du Sahara », un groupe lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), affirmant avoir enlevé la Suissesse Béatrice Stockly à Tombouctou (nord du Mali), début janvier.
Le parlement de Tobrouk-Baïda, reconnu par la communauté internationale, a rejeté lundi le gouvernement d’union nationale formé sous l’égide les Nations Unies.
Ce film-choc raconte comment un journaliste infiltre une cellule jihadiste de la région parisienne en train de préparer des attentats dans la capitale française.
Un imam rwandais, soupçonné d’être impliqué dans le recrutement de jeunes pour aller combattre en Syrie dans les rangs du groupe jihadiste État islamique (EI) a été abattu samedi par la police rwandaise, a-t-elle indiqué, dans un communiqué.