Deux attentats suicides ont fait dimanche trois morts et 56 blessés dans deux localités tchadiennes de la région du lac Tchad, cible régulière d’attaques des islamistes nigérians de Boko Haram, a-t-on appris dimanche de source sécuritaire.
Au moins 50 personnes ont été tuées samedi soir par des militants de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria. Au Tchad, deux attentats suicides ont fait dimanche trois morts et 56 blessés.
Plusieurs dizaines de villageois ont été tués lors d’une attaque menée samedi soir par des militants islamistes de Boko Haram dans une localité proche de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, ont indiqué des résidents.
Jusqu’à l’attentat du 15 janvier, le pays passait pour un îlot de stabilité dans une zone sahélienne gangrenée par les groupes jihadistes. Toute sa politique sécuritaire est à repenser.
Selon des sources concordantes, plus de dix personnes ont été tuées vendredi dans un attentat suicide commis par un jeune garçon sur un marché très fréquenté de Gombi, dans l’État d’Adamawa, dans le nord-est du Nigeria.
La justice a délivré un permis d’inhumer pour Hasna Aït Boulahcen, tuée lors de l’assaut des forces de l’ordre à Saint-Denis (banlieue parisienne) le 18 novembre, cinq jours après les attentats qui ont tué 130 personnes à Paris.
Apres une série d’embuscades meurtrières, de vols de véhicules, et l’enlèvement d’une Suissesse par Aqmi, les habitants de Tombouctou cherchent des solutions pour en finir avec une insécurité qui mine les relations inter-communautaires.
Deux événements ont eu lieu presque simultanément, les 15 et 16 janvier. Le premier à Ouagadougou, au cœur de l’Afrique, le second à Vienne, au centre de l’Europe.
Selon des sources militaires, au moins quatre soldats maliens ont été tués jeudi dans deux attaques distinctes à Tombouctou et près de Gao, dans le nord du pays.
Des explosions se sont produites jeudi matin, vers 11 heures, dans une école située à Kerawa, au nord du Cameroun. L’attaque a fait quatre morts civils.
Des sources locales ont indiqué que trois kamikazes se sont fait exploser mercredi dans la ville de Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Bilan provisoire : au moins 13 personnes tuées et une trentaine d’autres blessées.
Plusieurs combattants sénégalais ont rallié la branche libyenne de l’État islamique ces derniers mois. Portrait de ces jeunes jihadistes qui inquiètent les autorités sénégalaises.
Depuis, une semaine, les médias français ne parlaient que de ça : « Salafistes ». Ce film de 70 minutes, à mi-chemin entre documentaire d’auteur et reportage de terrain, tente de rapporter la parole de ceux qui ont choisi le radicalisme religieux, et parfois la guerre.
Lors d’une conférence de presse, mercredi, la procureure Maiza Sérémé a fait le point pour la première fois sur l’enquête menée au sujet de l’attentat de Ouagadougou.
Après avoir visionné le film, la ministre française de la culture a annoncé au journal « Le Monde » que le film ne serait pas censuré. Mais il sera interdit aux mineurs.
L’agence mauritanienne privée Al-Akhbar a rapporté mardi soir avoir reçu une vidéo de « l’Émirat du Sahara », un groupe lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), affirmant avoir enlevé la Suissesse Béatrice Stockly à Tombouctou (nord du Mali), début janvier.
Le parlement de Tobrouk-Baïda, reconnu par la communauté internationale, a rejeté lundi le gouvernement d’union nationale formé sous l’égide les Nations Unies.
Ce film-choc raconte comment un journaliste infiltre une cellule jihadiste de la région parisienne en train de préparer des attentats dans la capitale française.
Un imam rwandais, soupçonné d’être impliqué dans le recrutement de jeunes pour aller combattre en Syrie dans les rangs du groupe jihadiste État islamique (EI) a été abattu samedi par la police rwandaise, a-t-elle indiqué, dans un communiqué.
L’État islamique a publié dimanche une vidéo mettant en scène neuf des auteurs des attaques du 13 novembre à Paris. Le président François Hollande a réagi en déclarant qu’« aucune menace ne fera douter la France ».
Sept personnes ont été tuées, 13 autres blessées, dans l’explosion d’un appartement piégé, jeudi soir au Caire, pendant qu’avait lieu un raid de la police égyptienne visant des suspects appartenant à la confrérie des Frères musulmans. La branche égyptienne de l’État islamique (EI) a revendiqué l’attentat.
Entre l’unité anti-terroriste du MNLA et le groupe jihadiste Ansar Eddine de Iyad Ag Ghali, la guerre est déclarée dans la région de Kidal. Les deux frères ennemis règlent leurs comptes loin des caméras, dans la plus grande discrétion.
« Hasna Aït Boulahcen est une victime du terrorisme, elle n’est pas une kamikaze », affirme à Jeune Afrique Me Fabien Ndoumou, avocat de trois membres de la famille de la jeune femme, tuée lors de l’assaut des forces de l’ordre à Saint-Denis (banlieue parisienne) le 18 novembre, cinq jours après les attentats qui ont tué 130 personnes à Paris.
Un candidat à la présidentielle nigérienne, Adal Rhoubeid, a été arrêté par les autorités burkinabè dans le cadre de l’enquête sur l’attaque de Ouagadougou du 15 janvier dernier. Il a été relâché dans la soirée mercredi.
Trois gendarmes maliens ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi près de Mopti par des jihadistes présumés, selon des sources militaire et policières.
Jeune Afrique a rencontré un gendarme d’élite burkinabè qui a pris part à l’intégralité de l’assaut contre les jihadistes qui ont frappé Ouagadougou le 15 janvier. Voici son récit.
Le Premier ministre français, Manuel Valls, a annoncé mardi 19 janvier que trois assaillants présumés de l’attentat à Ouagadougou étaient « encore recherchés ». Selon lui, l’attentat de Ouagadougou aurait été mené par « six » personnes, dont trois ont été tuées, a-t-il indiqué à l’Assemblée.