L’horreur semble sans fin dans le nord-est du Nigeria. Samedi dernier, au moins 30 personnes y ont été tuées et une vingtaine blessées dans des attaques contre trois villages, attribuées au groupe islamiste Boko Haram, ont déclaré mardi des gardes civils.
Dans les salles fin janvier 2016, « Salafistes », le documentaire qui a largement inspiré « Timbuktu », montre la réalité du salafisme, du Mali à la Tunisie en passant par la Mauritanie. Entretien avec son réalisateur, Lamine Ould Mohamed Salem.
Montrant sa volonté de rester un partenaire crédible dans la lutte contre le terrorisme, l’Arabie Saoudite a formé une coalition islamique antiterroriste de 34 pays, a annoncé mardi l’agence officielle Spa. En font partie l’Égypte et le Sénégal parmi de nombreux autres États africains.
Alors que la France intensifie ses frappes en Syrie, le ministre dresse le bilan des opérations militaires au Mali et en Centrafrique, alerte sur la présence de l’État islamique en Libye et appelle les pays de la région à redoubler d’efforts pour le combattre.
C ‘est un homme fruste, influençable, à l’intelligence limitée. Soumis à une intense propagande religieuse, fasciné par les images sanglantes qu’il semble collectionner, il se « radicalise », comme on dit.
Sept personnes au moins ont perdu la vie dans une attaque suicide à Kolofata, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, selon des sources locales. Depuis le mois de juillet, les islamistes du groupe Boko Haram ont multiplié les incursions dans le pays depuis le Nigeria.
L’armée américaine a annoncé jeudi que la coalition avait tué, en novembre, Abu Salah, le trésorier du groupe État islamique lors des frappes aériennes.
Après l’attentat du 24 novembre à Tunis, ce diplomate, ancien chef de la sécurité présidentielle sous Ben Ali, a été tiré de sa retraite pour prendre la direction de la Sûreté nationale.
Leurs réactions aux attentats du mois de janvier avaient pu paraître exagérément prudentes et ambiguës. Cette fois, leur condamnation des massacres jihadistes du 13 novembre est sans réserve.
À Bamako, deux semaines après l’attaque du 20 novembre contre l’hôtel Radisson (22 morts), l’identité des deux assaillants tués lors de l’assaut des forces de l’ordre restait inconnue.
Plus de deux semaines après l’attaque terroriste de l’hôtel Radisson Blu de Bamako, le groupe jihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune, a diffusé la photo des deux assaillants présumés, vraisemblablement extrêmement jeunes.
Après l’attaque présumée terroriste dans le métro de Londres samedi soir, la réponse des Britanniques ne s’est pas fait attendre : le hashtag #Youaintnomuslimbruv (tu n’es pas musulman mon frère) a envahi Twitter et est devenu un nouveau symbole de la mobilisation contre le terrorisme.
Fin novembre, quelque part en Afrique subsaharienne. Confidences d’un chef d’État du continent, fin connaisseur de la France et de ses acteurs politiques, après les attentats de Paris : « François Hollande n’a pas réagi comme il aurait dû. Il n’a utilisé que le bâton, le discours martial, soulignant sa volonté d’éradiquer le terrorisme par tous les moyens, policiers et militaires, sur le territoire national comme en Syrie et en Irak. Il a oublié la carotte, comme, par exemple, un vrai plan Marshall dans les banlieues et les poches de pauvreté pour assécher ce terreau du terrorisme qu’est l’« apartheid territorial, social et ethnique » décrit par son Premier ministre peu après les attentats des 7 et 9 janvier. Tant qu’on ne se posera pas la question, à Paris comme ailleurs, de savoir pourquoi les internationales jihadistes recrutent aussi facilement, partout, des jeunes prêts à mourir kalach à la main ou une ceinture d’explosifs autour du torse, on ne réglera rien. »
Branle-bas de combat au Sénégal. Fin octobre et début novembre, les autorités ont procédé à plusieurs arrestations d’hommes et de femmes présentés comme ayant des liens avec des groupes terroristes, parmi lesquels figurent des imams, dont l’un, Alioune Badara Ndao, est connu pour ses prêches salafistes.
Après le Bardo en mars et El-Kantaoui (Sousse) en juin, l’attentat de l’avenue Mohammed-V, à Tunis, pose la question de l’efficacité de la lutte antiterroriste.
Alors que les attentats de Paris ont révélé les failles sécuritaires de l’Europe, comment le continent, qui conjugue à la fois une grande habitude et une vraie impuissance, lutte-t-il contre les groupes jihadistes ? L’exemple mauritanien.
Après l’attentat du 24 novembre visant la garde présidentielle, la stratégie des jihadistes apparaît clairement : s’attaquer à un État déjà affaibli par la révolution et les tiraillements partisans.
Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Le flou qui entourait il y a encore quelques mois les deux derniers nés de la galaxie jihadiste au Mali, le Front de libération du Macina (FLM) et la katiba Khalid Ibn Walid, plus connue sous le nom d’« Ansar Eddine Sud », se dissipe peu à peu.
Un système de communication informatisé et sécurisé pour échanger du renseignement sur les terroristes de la sous-région : c’est le projet ambitieux du G5 Sahel, la nouvelle organisation qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Dix-sept heures. L’avenue Bourguiba est noire de monde. C’est l’heure de sortie des bureaux et, en ces Journées cinématographiques de Carthage (JCC), les files s’allongent devant les salles de projection.
Pour le moment, la Côte d’Ivoire ressemble à un lac calme, épargné par la tempête jihadiste qui secoue le monde et la sous-région. Pourtant, les menaces sont prises au sérieux par Abidjan.
Une semaine après l’attaque kamikaze en plein cœur de Tunis, et alors que Paris accueille la COP21 en plein état d’urgence, Jeune Afrique vous emmène sur la piste des jihadistes marocains. À découvrir dans le J.A. n° 2864, en kiosques du 29 novembre au 5 décembre.
Depuis mardi, chroniqueurs, figures de la société civile et internautes réagissent au propos du président du Haut conseil islamique du Mali, qui a expliqué voir dans le terrorisme « une punition divine ».
Selon plusieurs déclarations d’experts et d’acteurs sur le terrain, le groupe État islamique (EI) ne cesse de se renforcer en Libye. De nouvelles recrues étrangères affluent vers Syrte, à l’heure où l’attention du monde est focalisée sur la Syrie et l’Irak.
Selon le ministère de la Défense qui s’exprimait mardi sur la radio nationale, l’armée camerounaise a enregistré en trois jours l’un de ses plus grands succès face au groupe terroriste Boko Haram, affilié à l’État islamique. Bilan : plus d’une centaine de jihadistes tués, 900 otages libérés et de nombreuses armes saisies.
Pourquoi la majorité des attentats perpétrés en Europe ces dernières années ont-ils été préparés dans les banlieues déshéritées du « plat pays », ce véritable hub de l’islamisme radical ? Tentative d’explication.