Depuis les attentats du 13 novembre, on ne reconnaît plus François Hollande. Il s’est réconcilié avec les Russes, bombarde la Syrie en leur compagnie et entreprend d’assainir les banlieues gangrenées par l’islamisme radical. Mieux vaut tard que jamais !
Le bilan de l’attaque suicide perpétrée mardi par le groupe terroriste État islamique dans un hôtel de la péninsule du Sinaï en Égypte s’est alourdi à sept morts, dont deux juges et quatre policiers, a annoncé le ministère de la Santé mercredi.
Le président tunisien Béji Caid Essebssi a décrété l’état d’urgence dans le pays suite à l’attentat sanglant qui a frappé ce mardi le cœur de Tunis, faisant au moins 12 morts et près de 20 blessés.
Muhammad Abu Abdalla, bras droit de feu Ahmed Abdi «Godane », « émir » suprême des Shebab tué en septembre 2014, a menacé mardi d’« égorger » les membres du mouvement qui seront tentés de s’allier avec l’État islamique (EI).
Un bus de la sécurité présidentielle a explosé mardi au centre-ville de Tunis, près de l’ancien siège du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti de l’ex-président Ben Ali. Selon un bilan provisoire revu à la baisse, l’explosion a fait au moins 12 morts.
Au moins 93 Africains sont passés par les geôles de la base américaine de Guantánamo, à Cuba, depuis 2002. Parmi eux, plusieurs y sont encore détenus, la plupart depuis plus de treize ans. Qui sont-ils ?
Présent au Tchad à l’occasion du sommet des chefs d’État du G5 (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad), le 20 novembre, Jeffrey Feltman, secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Léon Lucide était à Bamako pour l’inauguration de la filiale Malienne de son groupe, Centre international d’opportunités d’affaires. Il séjournait au Radisson et a vécu l’attaque de l’intérieur. Il a finalement été exfiltré par les forces armées maliennes et l’ONU, aujourd’hui sain et sauf, il témoigne.
Quelle est la réalité de l’implantation des jihadistes en Afrique ? Comment les États peuvent-ils se protéger ? Après la prise d’otages meurtrière qui a eu lieu vendredi 20 novembre à Bamako, Jeune Afrique dresse un état des lieux en 20 pages de la menace terroriste sur le continent.
L’enquête progresse au Mali après l’attaque de l’hôtel Radisson Blu de Bamako, le 20 novembre. Appuyés par des experts français et l’ONU, les autorités maliennes ont mené des perquisitions pour débusquer les complices des auteurs de l’attentat qui a fait au moins 22 morts. Le point sur l’enquête.
Fin connaisseur de l’Islam, et de l’islam de France en particulier, dont il s’est chargé au ministère de l’Intérieur et des Cultes de 1997 au début de 2015, Bernard Godard est aussi un ancien des Renseignements généraux, l’ex-service chargé de la sécurité de l’État. Il décrypte, pour Jeune Afrique, les dimensions inédites des attentats du 13 novembre.
La Tunisie a assuré lundi que le jeune berger décapité par des jihadistes n’avait pas servi d’informateur aux forces de l’ordre, contrairement aux affirmations du groupe ayant revendiqué la veille son meurtre au nom de l’État islamique.
L’enquête se poursuit alors que le Mali entame un deuil national de trois jours après l’attaque meurtrière du Radisson blu de Bamako, qui a fait au moins 21 morts selon le bilan des autorités maliennes et 22 selon la Minusma et des sources hospitalières. Les enquêteurs en sont désormais certains : les auteurs de l’attaque « ont bénéficié de complicités ».
Maiduguri a à nouveau été frappée. Huit personnes ont été tuées et sept blessées dimanche 22 novembre dans un attentat-suicide perpétré par une femme dans la grande ville du nord-est du Nigeria, selon un responsable de l’Agence de gestion des situations d’urgence (Nema) et l’armée.
Les opérations policières menées en Belgique dimanche soir ont permis d’interpeller seize personnes. Mais Salah Abdeslam, un suspect-clé des attaques de Paris, reste introuvable.
Trois jours après l’attaque meurtrière contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako les enquêteurs étudient plusieurs pistes. La confusion règne toujours quant au bilan : les autorités maliennes avancent 21 morts quand la Minusma et des sources hospitalières font état de 22 victimes.
Dans une vidéo diffusée dimanche 22 novembre, un groupe jihadiste a revendiqué au nom du groupe État islamique (EI, dont l’acronyme en arabe est Daesh) la décapitation d’un jeune berger tunisien, l’accusant d’avoir informé l’armée sur ses mouvements dans la région de Sidi Bouzid, au centre-ouest de la Tunisie.
Quatre femmes kamikazes se sont fait exploser samedi dans les environs de Fotokol, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, en proie aux exactions des islamistes nigérians de Boko Haram, tuant cinq civils, dont un chef traditionnel, a-t-on appris de source officielle.
Au moins trois personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’attaque vendredi contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako sont « activement recherchées », a affirmé samedi à l’AFP une source de sécurité malienne.
Le gouvernement malien a annoncé un deuil national de trois jours et l’état d’urgence pour 10 jours à compter de vendredi minuit, après l’attaque sanglante d’un hôtel international ayant fait 27 morts à Bamako, revendiquée par un groupe jihadiste.
Un Américain est mort vendredi et une dizaine d’autres ont été secourus dans l’attaque contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako, une prise d’otages revendiquée par un groupe jihadiste proche d’Al-Qaïda qui a fait au moins 27 morts, a annoncé le département d’Etat.
La prise d’otages menée par des hommes armés vendredi à l’hôtel Radisson Blu de Bamako est terminée, après un assaut conjoint des forces maliennes et étrangères, notamment françaises. Une vingtaine de personnes seraient mortes. Voici ce qu’il faut savoir sur cette attaque.
Réunis vendredi à N’Djamena, les chefs d’État du G5 du Sahel (Burkina Faso, Niger, Tchad, Mali, Mauritanie) ont annoncé la mise en place prochaine de plusieurs mesures fortes comme la création d’une force conjointe régionale. Un sommet qui s’est déroulé alors que Bamako était victime d’une attaque terroriste d’envergure.
Selon une source sécuritaire marocaine, les huit Marocains expulsés le 17 novembre par la Turquie n’ont aucun lien avec Daesh. Il s’agirait de migrants clandestins voulant rallier l’Europe.
Touchée par un attentat pour la première fois au mois de mars dernier, et à nouveau avec l’attaque de l’hôtel Radisson Blu vendredi, la capitale malienne vit depuis des mois sous la menace des groupes terroristes.
Deux jours après l’assaut lancé à Saint-Denis, au nord de Paris, le procureur de la République a fait savoir ce vendredi que trois personnes avaient été tuées, parmi lesquelles Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attaques et sa cousine, Hasna Aitboulahcen.
Suite à la prise d’otages de l’hôtel Radisson de Bamako, ce vendredi, tous les regards se tournent vers les groupes terroristes nombreux en Afrique de l’Ouest. Au Mali sont notamment implantés Aqmi, Al Mourabitoune, le Front de libération du Macina, ou encore Ansar Eddine, dont le chef Iyad Ag Ghali a récemment dénoncé les accords de paix d’Alger et appelé à combattre la France.
François Hollande l’a fait savoir mercredi devant les parlementaires français : il souhaite que l’ONU adopte au plus vite une résolution contre le terrorisme. Objectif : prendre toutes les mesures pour contrer l’État islamique (EI).
L’Europe saura-t-elle résister au populisme et à l’amalgame, après les attentats de Paris ? Faut-il craindre des lendemains douloureux pour les communautés musulmanes du Vieux continent ? Jeune Afrique a posé la question à Cécile Kyenge, députée européenne d’origine congolaise et ancienne ministre de l’Intégration italienne.