À la suite d’un entretien avec François Hollande, Matteo Renzi a apporté jeudi 26 novembre son soutien à la France et à son offensive diplomatique et militaire contre l’État Islamique, en insistant sur l’urgence de stabiliser la Libye.
Qui pleure trop ? Qui ne pleure pas assez ? La compétition des sanglots bat son plein, depuis que les attentats se multiplient, en Europe ou en Afrique. Mais qui oublie de s’épancher sur l’Afrique ? Peut-être les Africains…
L’administrateur général (numéro 2) de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), le Malien Adama Ouane, était à l’hôtel Radisson Blu de Bamako lors de l’attaque terroriste du 20 novembre. Il raconte ses longues heures d’attente et appelle ses compatriotes au sursaut.
« Ne jamais pardonner à ceux qui ont fait ça », et ne pas céder à la peur des jihadistes. À Bamako, une foule a rendu un dernier hommage, en présence du président Ibrahim Boubacar Keïta, aux cinq employés maliens tués dans l’attaque contre l’hôtel Radisson Blu.
Au lendemain de l’attentat qui a fait au moins 13 morts à Tunis, les autorités tunisiennes ont annoncé mercredi la fermeture pendant 15 jours de la frontière terrestre du pays avec la Libye.
Le groupe État islamique a revendiqué, dans un communiqué diffusé mercredi sur des comptes djihadistes, l’attentat de la veille contre un bus de la sécurité présidentielle à Tunis. Au moins treize personnes ont été tuées dans l’explosion du bus.
Noureddine Faraji, ingénieur chez Nokia Maroc, est l’un des quatre rescapés marocains de l’attaque de l’hôtel Radisson Blu de Bamako, le 20 novembre. Voici le récit, heure par heure, de cette matinée où la mort a bien failli frappé à sa porte.
Sur son compte Facebook, le ministère tunisien de l’Intérieur a indiqué mercredi que le terroriste présumé qui a fait sauter la veille le bus de la garde présidentielle a utilisé « 10 kilogrammes d’explosifs ».
Une treizième dépouille a été retrouvée sur les lieux de l’attentat perpétré mardi contre un bus de la sécurité présidentielle à Tunis. Il pourrait s’agir de celle de l’auteur de l’attaque terroriste.
Les réactions ont été nombreuses mardi soir et mercredi matin après que Tunis a été à nouveau frappée par un attentat, contre un bus de la garde présidentielle, qui a fait au moins douze morts.
Un membre du personnel civil de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a été tué mardi par une explosion au passage d’un convoi des Nations unies dans la région de Tombouctou.
Depuis les attentats du 13 novembre, on ne reconnaît plus François Hollande. Il s’est réconcilié avec les Russes, bombarde la Syrie en leur compagnie et entreprend d’assainir les banlieues gangrenées par l’islamisme radical. Mieux vaut tard que jamais !
Le bilan de l’attaque suicide perpétrée mardi par le groupe terroriste État islamique dans un hôtel de la péninsule du Sinaï en Égypte s’est alourdi à sept morts, dont deux juges et quatre policiers, a annoncé le ministère de la Santé mercredi.
Le président tunisien Béji Caid Essebssi a décrété l’état d’urgence dans le pays suite à l’attentat sanglant qui a frappé ce mardi le cœur de Tunis, faisant au moins 12 morts et près de 20 blessés.
Muhammad Abu Abdalla, bras droit de feu Ahmed Abdi «Godane », « émir » suprême des Shebab tué en septembre 2014, a menacé mardi d’« égorger » les membres du mouvement qui seront tentés de s’allier avec l’État islamique (EI).
Un bus de la sécurité présidentielle a explosé mardi au centre-ville de Tunis, près de l’ancien siège du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti de l’ex-président Ben Ali. Selon un bilan provisoire revu à la baisse, l’explosion a fait au moins 12 morts.
Au moins 93 Africains sont passés par les geôles de la base américaine de Guantánamo, à Cuba, depuis 2002. Parmi eux, plusieurs y sont encore détenus, la plupart depuis plus de treize ans. Qui sont-ils ?
Présent au Tchad à l’occasion du sommet des chefs d’État du G5 (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad), le 20 novembre, Jeffrey Feltman, secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Léon Lucide était à Bamako pour l’inauguration de la filiale Malienne de son groupe, Centre international d’opportunités d’affaires. Il séjournait au Radisson et a vécu l’attaque de l’intérieur. Il a finalement été exfiltré par les forces armées maliennes et l’ONU, aujourd’hui sain et sauf, il témoigne.
Quelle est la réalité de l’implantation des jihadistes en Afrique ? Comment les États peuvent-ils se protéger ? Après la prise d’otages meurtrière qui a eu lieu vendredi 20 novembre à Bamako, Jeune Afrique dresse un état des lieux en 20 pages de la menace terroriste sur le continent.
L’enquête progresse au Mali après l’attaque de l’hôtel Radisson Blu de Bamako, le 20 novembre. Appuyés par des experts français et l’ONU, les autorités maliennes ont mené des perquisitions pour débusquer les complices des auteurs de l’attentat qui a fait au moins 22 morts. Le point sur l’enquête.
Fin connaisseur de l’Islam, et de l’islam de France en particulier, dont il s’est chargé au ministère de l’Intérieur et des Cultes de 1997 au début de 2015, Bernard Godard est aussi un ancien des Renseignements généraux, l’ex-service chargé de la sécurité de l’État. Il décrypte, pour Jeune Afrique, les dimensions inédites des attentats du 13 novembre.
La Tunisie a assuré lundi que le jeune berger décapité par des jihadistes n’avait pas servi d’informateur aux forces de l’ordre, contrairement aux affirmations du groupe ayant revendiqué la veille son meurtre au nom de l’État islamique.
L’enquête se poursuit alors que le Mali entame un deuil national de trois jours après l’attaque meurtrière du Radisson blu de Bamako, qui a fait au moins 21 morts selon le bilan des autorités maliennes et 22 selon la Minusma et des sources hospitalières. Les enquêteurs en sont désormais certains : les auteurs de l’attaque « ont bénéficié de complicités ».
Maiduguri a à nouveau été frappée. Huit personnes ont été tuées et sept blessées dimanche 22 novembre dans un attentat-suicide perpétré par une femme dans la grande ville du nord-est du Nigeria, selon un responsable de l’Agence de gestion des situations d’urgence (Nema) et l’armée.
Les opérations policières menées en Belgique dimanche soir ont permis d’interpeller seize personnes. Mais Salah Abdeslam, un suspect-clé des attaques de Paris, reste introuvable.
Trois jours après l’attaque meurtrière contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako les enquêteurs étudient plusieurs pistes. La confusion règne toujours quant au bilan : les autorités maliennes avancent 21 morts quand la Minusma et des sources hospitalières font état de 22 victimes.
Dans une vidéo diffusée dimanche 22 novembre, un groupe jihadiste a revendiqué au nom du groupe État islamique (EI, dont l’acronyme en arabe est Daesh) la décapitation d’un jeune berger tunisien, l’accusant d’avoir informé l’armée sur ses mouvements dans la région de Sidi Bouzid, au centre-ouest de la Tunisie.
Quatre femmes kamikazes se sont fait exploser samedi dans les environs de Fotokol, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, en proie aux exactions des islamistes nigérians de Boko Haram, tuant cinq civils, dont un chef traditionnel, a-t-on appris de source officielle.