Au moins trois personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’attaque vendredi contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako sont « activement recherchées », a affirmé samedi à l’AFP une source de sécurité malienne.
Le gouvernement malien a annoncé un deuil national de trois jours et l’état d’urgence pour 10 jours à compter de vendredi minuit, après l’attaque sanglante d’un hôtel international ayant fait 27 morts à Bamako, revendiquée par un groupe jihadiste.
Un Américain est mort vendredi et une dizaine d’autres ont été secourus dans l’attaque contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako, une prise d’otages revendiquée par un groupe jihadiste proche d’Al-Qaïda qui a fait au moins 27 morts, a annoncé le département d’Etat.
La prise d’otages menée par des hommes armés vendredi à l’hôtel Radisson Blu de Bamako est terminée, après un assaut conjoint des forces maliennes et étrangères, notamment françaises. Une vingtaine de personnes seraient mortes. Voici ce qu’il faut savoir sur cette attaque.
Réunis vendredi à N’Djamena, les chefs d’État du G5 du Sahel (Burkina Faso, Niger, Tchad, Mali, Mauritanie) ont annoncé la mise en place prochaine de plusieurs mesures fortes comme la création d’une force conjointe régionale. Un sommet qui s’est déroulé alors que Bamako était victime d’une attaque terroriste d’envergure.
Selon une source sécuritaire marocaine, les huit Marocains expulsés le 17 novembre par la Turquie n’ont aucun lien avec Daesh. Il s’agirait de migrants clandestins voulant rallier l’Europe.
Touchée par un attentat pour la première fois au mois de mars dernier, et à nouveau avec l’attaque de l’hôtel Radisson Blu vendredi, la capitale malienne vit depuis des mois sous la menace des groupes terroristes.
Deux jours après l’assaut lancé à Saint-Denis, au nord de Paris, le procureur de la République a fait savoir ce vendredi que trois personnes avaient été tuées, parmi lesquelles Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attaques et sa cousine, Hasna Aitboulahcen.
Suite à la prise d’otages de l’hôtel Radisson de Bamako, ce vendredi, tous les regards se tournent vers les groupes terroristes nombreux en Afrique de l’Ouest. Au Mali sont notamment implantés Aqmi, Al Mourabitoune, le Front de libération du Macina, ou encore Ansar Eddine, dont le chef Iyad Ag Ghali a récemment dénoncé les accords de paix d’Alger et appelé à combattre la France.
François Hollande l’a fait savoir mercredi devant les parlementaires français : il souhaite que l’ONU adopte au plus vite une résolution contre le terrorisme. Objectif : prendre toutes les mesures pour contrer l’État islamique (EI).
L’Europe saura-t-elle résister au populisme et à l’amalgame, après les attentats de Paris ? Faut-il craindre des lendemains douloureux pour les communautés musulmanes du Vieux continent ? Jeune Afrique a posé la question à Cécile Kyenge, députée européenne d’origine congolaise et ancienne ministre de l’Intégration italienne.
Les autorités turques ont expulsé jeudi huit Marocains arrêtés à l’aéroport d’Istanbul et présentés comme des militants de l’État islamique qui voulaient se rendre illégalement en Allemagne.
L’arsenal de l’État islamique vient, encore, de s’étoffer. L’armée française a en effet annoncé jeudi qu’une de leurs bombes pourrait être tombée entre les mains du groupe terroriste à Raqqa.
Deux attentats meurtriers perpétrés par Boko Haram ont eu lieu au Nigeria. Mardi 17 novembre une explosion s’est produite sur le marché de la ville de Yola faisant plus de 30 morts et 80 blessés. Le lendemain, la ville de Kano a été attaquée, causant 15 morts et plus de 50 blessés.
Le commanditaire présumé des attentats de Paris, le Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud, a été tué lors de l’assaut donné par les forces de l’ordre françaises à Saint-Denis, au nord de Paris, mercredi.
Entre 2003 et 2004, Yasar Yakis a été le premier ministre des Affaires étrangères de l’ère Erdogan. Proche du président turc dont il reste critique – il est aussi l’un des fondateurs historiques du parti AKP (au pouvoir) -, il revient sur la récente volte-face turque vis-à-vis de Daesh.
Le Parlement tchadien a adopté jeudi une résolution prolongeant l’état d’urgence de quatre mois dans la région du lac Tchad, a-t-on appris jeudi de source parlementaire.
Le président français François Hollande et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon ont évoqué lors d’un entretien téléphonique mercredi l’adoption « le plus rapidement possible » d’une résolution contre le terrorisme au Conseil de sécurité, a indiqué la présidence française.
Abdelhamid Abaaoud a-t-il été tué mercredi dans l’assaut de Saint-Denis ? Est-il en fuite en France ? Au lendemain de l’assaut de Saint-Denis, au nord de paris, l’incertitude plane toujours jeudi sur le sort du cerveau présumé des attentats du 13 novembre.
Au lendemain des attentats terroristes du 13 novembre à Paris, la France a demandé une assistance militaire aux autres États membres de l’UE. Dans ce cadre, un déploiement des troupes européennes – allemandes et irlandaises a priori – en Afrique de l’Ouest paraît désormais plus que probable. Décryptage.
Quelques heures après l’explosion de Yola qui a provoqué la mort d’une trentaine de personnes, la ville de Kano a été à son tour frappée par un double attentat à la bombe mercredi. Bilan : quinze personnes tuées et plus de 50 blessées.
Après les attentats de Paris, le Conseil français du culte musulman (CFCM) se mobilise en vue de la prière du vendredi. Cet organe représentatif de l’islam va ainsi diffuser auprès des quelque 2 500 mosquées françaises « un texte solennel » condamnant « sans ambiguïté toute forme de violence ou de terrorisme ».
Nigeria, Égypte, Paris, Beyrouth : alors que l’État islamique et ses franchises multiplient les attentats, le chef de la diplomatie libyenne tire la sonnette d’alarme : la Libye pourrait bientôt devenir « le nouveau sanctuaire » de l’EI, prévient-il.
Quelques heures après l’explosion de Yola qui a fait plus de 30 morts mardi, Facebook a annoncé le déploiement au Nigeria de son dispositif d’urgence, le «safety check».
Cinq jours après les attentats de Paris, un assaut policier de grande ampleur a été lancé mercredi 18 novembre vers 4h30 du matin à Saint-Denis, commune limitrophe de la capitale française. L’opération visait Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des tueries qui ont fait au moins 129 morts vendredi dernier.
Plus de 30 personnes ont été tuées mardi 17 novembre par l’explosion d’une bombe dans la foule dans la ville de Yola, dans le nord-est du Nigeria, ont indiqué la Croix-Rouge et l’agence nationale de secours.
Quatre jours après les attentats qui ont fait 129 morts à Paris, Salah Abdeslam, l’un des principaux suspects, est toujours en cavale. Mais l’enquête progresse aussi bien en France qu’en Belgique.
Deux journaux belges, DH et Laatste Nieuws, ont publié lundi soir à leur une le visage de Brahim Ouanda, Français d’origine maghrébine, présenté par erreur comme Brahim Abdeslam, l’un des kamikazes qui s’est fait exploser vendredi dernier dans la capitale française.
Pour l’islamologue franco-marocain Rachid Benzine, enseignant à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, le discours politique français suite aux attentats du 13 novembre ne fera qu’attiser la violence. Pour faire face à Daesh, il faut selon lui un contre-discours puisé dans l’histoire et l’anthropologie qui fasse de l’islam un objet de savoir autant que de croyance.
Le HCR a appelé mardi les États du monde entier à ne pas revenir sur leurs promesses d’accueil de migrants et de réfugiés, essentiellement des Syriens qui arrivent en Grèce, après les attentats de Paris du 13 novembre.