Condamnation d’Ousmane Sonko, hypothétique troisième candidature de Macky Sall, pétition de 104 intellectuels… Dans un Sénégal déjà entré en campagne électorale, le porte-parole de la présidence estime que « force restera au peuple »… et à la loi.
Depuis son coup de force, Kaïs Saïed voit dans la moindre critique émanant de l’extérieur une atteinte grave à la souveraineté nationale. Pourtant, le pays a subi dans son histoire contemporaine des attaques bien plus destructrices.
Futurs hôtes de la COP28 prévue à la fin de 2023, les Émirats arabes unis sont devenus la plaque tournante du détournement des sanctions internationales. Russes et Syriens en profitent allègrement.
Dans un rapport dévoilé ce lundi, l’organisation non gouvernementale Reporters sans frontières déplore le net recul de la liberté de la presse dans la région entre 2013 et 2023.
Le président nigérien Mohamed Bazoum a nommé un nouveau chef d’état-major des armées de son pays confronté à la violence jihadiste dans plusieurs parties de son territoire.
Dans son dernier ouvrage, l’écrivain et journaliste français Jean-Louis Gouraud, ancien rédacteur en chef de JA, brosse un portrait très personnel du défunt « Guide » libyen, qu’il a longtemps fréquenté. Morceaux choisis.
Le président de transition du Burkina Faso a nommé de nouveaux responsables à la tête de l’armée pour mener la « guerre » aux groupes jihadistes et reconquérir leurs bastions.
Mohamed T, dit Abou Ossama, a été arrêté à Nouakchott. La police mauritanienne n’a pas donné d’autres précisions sur le profil de cet homme, qui sera renvoyé devant la justice après la fin de l’enquête. Trois des fuyards avaient été tués six jours après leur évasion au début de mars, et le dernier s’était rendu.
Cette opération de ratissage a conduit l’armée nigérienne jusqu’à la zone de Hamakat, au Mali voisin, lieu de refuge du responsable présumé de l’embuscade d’Intagamey, durant laquelle au moins 17 soldats nigériens ont été tués en février.
Alors que la menace jihadiste croît dans le Sahel et se propage aux pays limitrophes, et tandis que la Russie gagne de plus en plus de terrain, l’auteur de « L’Afrique, le prochain califat ? » pointe les erreurs stratégiques de la France.
Cinq des dix pays du monde les plus touchés par le terrorisme sont africains, selon le triste classement de l’Indice mondial du terrorisme 2023, dont le Burkina Faso occupe la deuxième place. Le Bénin et le Togo affichent des « progressions » pour le moins inquiétantes.
Parfois au pas de charge, souvent sous le feu de la critique, le chef de l’État béninois a réformé les institutions, l’économie, la protection sociale… Sept ans plus tard, les résultats sont au rendez-vous. Seront-ils durables ?
Arrêtés le 16 mars en début d’après-midi dans la zone frontalière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, trois policiers ivoiriens ont finalement été libérés dans la soirée. Explications.
Devenu l’ennemi public numéro un, le groupe de quatre terroristes qui s’était échappé de la prison civile de Nouakchott a été neutralisé par les forces de l’ordre le 11 mars. Trois de ses membres ont été tués, le quatrième s’est rendu. Voici les coulisses d’une opération suivie au plus haut sommet de l’État.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, s’est entretenu avec le président algérien, Abdelmadjid Tebboune. Les deux hommes ont notamment parlé de l’approvisionnement en gaz algérien de l’Union européenne et de lutte contre le terrorisme.
Fin février, une attaque meurtrière a de nouveau endeuillé la province de la Tapoa, qui vit sous le joug des jihadistes. Agonisante, la population accuse le régime de transition d’Ibrahim Traoré.
Une véritable chasse à l’homme a été lancée en Mauritanie pour retrouver les quatre jihadistes qui se sont échappés d’une prison de Nouakchott, le 5 mars, tuant deux gardiens. Qui sont-ils ? Comment ont-ils procédé ? Voici le récit d’une fuite minutieusement préparée.
Le général Tassounti Djato a été nommé chef d’état-major en décembre 2022. Sa mission : définir une stratégie pour contrer les incursions des groupes jihadistes dans le nord du pays.
Le Premier ministre malien se rend dans la capitale burkinabè ce 23 février avec plusieurs de ses ministres. Il rencontrera Ibrahim Traoré et assistera à l’ouverture du Fespaco, dont son pays est l’invité d’honneur.
Le gouvernement burkinabè a annoncé le recrutement de 4 000 agents des Eaux et Forêts pour participer à la lutte contre le terrorisme aux côtés des VDP et des forces armées. Les gardes de sécurité pénitentiaire vont également être mobilisés.
Arrivé à Gao le 17 février, le Premier ministre malien ne s’est finalement rendu ni à Ansongo – dont il est originaire – ni à Bourem. Une annulation qui fait grand bruit et que l’intéressé peine à justifier.
Au moins 51 soldats burkinabè ont été tués dans une embuscade, le 17 février, entre Déou et Oursi, près des frontières avec le Mali et le Niger. Ces hommes, qui venaient d’être relevés après plusieurs mois sur le front, ont été attaqués alors qu’ils regagnaient leur garnison d’origine, à Dori.
Vendredi 10 février, une nouvelle attaque terroriste a fait 31 victimes dans le nord du pays. Le gouvernement peine à endiguer la menace jihadiste et choisit la stratégie de la discrétion.
Une enquête des Nations unies révèle que l’idéologie religieuse n’est pas le facteur principal de l’engagement dans les groupes terroristes, dont les attentats endeuillent régulièrement huit pays africains.
Tandis que Paris et Moscou croisent le fer sur le terrain de la propagande, état des lieux en cartes et infographies de l’évolution de la guerre que Bamako livre depuis dix ans au terrorisme.
Les armées nationales sont déjà régulièrement critiquées pour les exactions qu’elles commettent dans le cadre de la lutte antiterroriste. L’arrivée des militaires à la tête du Burkina Faso, du Mali ou du Tchad pourrait aggraver la situation.
Au Cameroun, plusieurs personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo. Parmi elles, le directeur général des renseignements extérieurs et son adjoint chargé des opérations spéciales.
Fawaz Ould Ahmed et Mimi Ould Baba sont accusés d’avoir perpétré des attentats au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire entre 2015 et 2017. Le premier a été discrètement extradé par Bamako vers les États-Unis, début décembre. Le second pourrait suivre dans les semaines à venir.