Depuis le début de l’année, le nombre de visiteurs français est en net recul au Maroc. Et l’attentat de Sousse ne va pas arranger les choses. Mais les professionnels du secteur se veulent rassurants.
Le projet, lancé en réaction à l’attentat du Bardo en mars dernier, a été confirmé mercredi, moins de deux semaines après l’attentat de Sousse, le pire de l’histoire du pays.
La plupart des jeunes jihadistes qui se sont récemment illustrés n’étaient pas en situation d’échec social et scolaire. Une exception tunisienne profondément dérangeante.
Le Kenya a récemment brandi la menace de combattants européens, susceptibles de rentrer « dans leur pays d’origine afin d’y poursuivre leurs brutales activités ». Y a-t-il beaucoup d’Européens qui rejoignent les rangs des shebab et des autres groupes terroristes africains, à l’image de ceux de l’État islamique ?
Après les attentats sanglants du Bardo et de Sousse, le doute n’est plus permis : la « daéshisation » de la jeunesse est désormais une réalité tragiquement palpable. Comment en est-on arrivé là ?
En parlant de « guerre contre le jihadisme », nous entretenons l’illusion d’une guerre conçue et menée par nous contre les jihadistes. En réalité, ce sont les jihadistes qui nous ont déclaré la guerre, qui la mènent contre nous selon des règles qu’ils observent, ou n’observent pas.
La coalition dirigée par les États-Unis a mené des raids aériens sans précédent sur Raqa, la capitale de facto du groupe Etat islamique en Syrie, faisant au moins 30 morts et endommageant des infrastructures utilisées par les jihadistes.
Cinq personnes, dont une femme, ses deux enfants et un pasteur, ont été tuées dimanche matin dans un attentat-suicide contre une église de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria, ont annoncé à l’AFP un policier et un habitant.
L’auteur de l’attentat sanglant du 26 juin contre des touristes dans un hôtel en bord de mer en Tunisie a travaillé dans le tourisme, a affirmé le Premier ministre Habib Essid dans une interview publiée dimanche dans le quotidien La Presse.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a décrété samedi l’état d’urgence en raison de la « persistance de menaces » huit jours après un attentat sanglant qui a tué 38 touristes.
Le chef de l’État tunisien, Béji Caïd Essebsi, a décrété samedi l’état d’urgence, huit jours après l’attentat sanglant qui a tué 38 touristes dans un hôtel en bord de mer.
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, s’est rendu samedi dans le nord de la péninsule du Sinaï, selon son bureau, un déplacement qui intervient quelques jours après des attentats particulièrement meurtriers contre l’armée dans ce bastion jihadiste.
Trois civils, dont deux enfants, ont été tués dans la chute d’un obus sur leur maison durant des affrontements entre l’armée et des jihadistes dans le nord de la péninsule égyptienne du Sinaï, ont affirmé des responsables.
Des islamistes armés ont exécuté vendredi 11 hommes sélectionnés au porte-à-porte dans un village du nord-est du Nigeria, parce qu’ils « avaient refusé de rejoindre leurs rangs ». Le Nigeria vit sa pire semaine depuis l’entrée en fonction du nouveau président Muhammadu Buhari.
Il était l’ennemi public numéro un en Tunisie. Le chef de l’organisation Ansar al-Charia, Seifallah Ben Hassine, plus connu sous son nom de guerre, Abou Iyadh, 51 ans, aurait, selon toute vraisemblance, trouvé la mort en Libye, le 14 juin, lors de l’attaque d’un drone américain qui visait le convoi du terroriste Mokhtar Belmokhtar.
Le président François Hollande a achevé vendredi soir sa tournée africaine à Yaoundé où il a assuré que la France et le Cameroun allaient « amplifier leur coopération » contre le groupe islamiste Boko Haram, qui multiplie les attentats dans la région.
C’est sur la base d’un mandat d’arrêt européen qu’Emmanuel Karenzi Karake, patron des services secrets rwandais, a été arrêté fin juin à Londres. Au-delà de la polémique sur ce dossier particulier, les États africains – y compris le Rwanda – bénéficient eux aussi des services internationaux de coopération policière, notamment du plus connu d’entre eux : Interpol. Le point en carte et infographies.
Près de 150 personnes ont été tuées mercredi dans trois attaques perpétrées par des membres présumés de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, faisant de cette journée la plus sanglante depuis l’arrivée au pouvoir de Muhammadu Buhari.
Selon l’expertise judiciaire française, le meurtre des religieux, revendiqué le 21 mai 1996 dans un communiqué attribué au Groupe islamique armé (GIA) algérien, pourrait avoir eu lieu un mois plus tôt. La thèse d’une décapitation post-mortem est privilégiée.
Huit personnes, dont une femme, « en relation directe avec l’exécution » de l’attentat qui a fait 38 morts la semaine dernière dans un hôtel en bord de mer en Tunisie, ont été arrêtées.
Pays le plus poreux à la pénétration jihadiste dans la région, la Libye est aussi celui où, paradoxalement, les logiques locales mettent un frein aux ambitions expansionnistes de Baghdadi.
Le 29 juin 2014, Abou Bakr al-Baghdadi proclamait la naissance d’un « califat », qui, par sa barbarie, fera rapidement l’unanimité contre lui. Un an après, la large coalition censée le détruire est loin d’avoir atteint son objectif.
Au moins 70 soldats et civils égyptiens ont été tués ce mercredi dans une série d’attaques simultanées contre cinq positions de l’armée dans le nord du Sinaï, selon des responsables. Le groupe terroriste État islamique a revendiqué ces actions sur Twitter.
Selon Tunis, Seifeddine Rezgui, l’auteur présumé de l’attentat sanglant à Port El Kantaoui, près de Sousse, s’est formé au maniement des armes en Libye avant de revenir en Tunisie.
Au lendemain de l’assassinat du procureur général du pays, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a promis mardi une « législation plus dure pour lutter contre le terrorisme », passant notamment par l’exécution des condamnés à mort.
La cour de sûreté de l’État d’Abou Dhabi a condamné à mort lundi une Émiratie reconnue coupable d’avoir tué en décembre une enseignante américaine avec un couteau de cuisine, en s’inspirant de groupes jihadistes.
Plusieurs personnes soupçonnées de liens avec Seifeddine Rezgui, l’auteur de l’attentat de Sousse, ont été interpellés, a fait savoir ce lundi le ministère de l’Intérieur.