Après l’attaque de Sousse, Tunis a annoncé une série mesures pour lutter contre le terrorisme, dont la construction d’un mur à la frontière libyenne. Chez le voisin, cette décision suscite les critiques.
Plusieurs témoins ont rapporté mercredi qu’une trentaine de personnes ont été tuées lors d’attaques perpétrées la veille par le groupe islamiste Boko Haram dans trois localités du nord-est du Nigeria.
Il y a un an, le 29 juin 2014, un inconnu que nous n’avions jamais vu ni entendu a eu le culot de se présenter à nous dans un enregistrement audiovisuel de vingt minutes pour se proclamer calife de tous les musulmans. Il a pris le nom de calife Ibrahim.
Attaques et attentats ne sont plus cantonnés au Nord du Mali. Le sud du pays devient également la cible des jihadistes. Les regards se tournent vers Hamadoun Koufa, un proche du groupe Ansar Eddine.
Le groupe rebelle ADF a encore frappé dans l’est de la RDC. Neuf personnes ont été tuées par les miliciens ougandais mardi soir dans trois villages situés sur le territoire de Beni. Près de 70 maisons ont été incendiées.
Une vingtaine de jihadistes présumés, dont deux Français, ont été arrêtés ces derniers jours dans la ville de Zegoua, au sud du Mali, ont annoncé mardi des sources de sécurité.
Les autorités de la Tanzanie ont extradé vendredi Jamil Mukulu, chef des Forces démocratiques alliées (ADF) vers l’Ouganda. Il sera jugé à Kampala pour des exactions meurtrières commises en Ouganda mais aussi au Nord-Kivu dans l’est de la RDC.
Najem Gharsalli, ministre tunisien de l’Intérieur, a annoncé dimanche soir que trois dirigeants du principal groupe extrémiste armé tunisien, lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), figurent parmi les cinq jihadistes abattus vendredi par la police.
Deux semaines après l’attentat perpétré à Sousse qui a fait 38 morts, le gouvernement tunisien a pris une série de mesures pour lutter contre le terrorisme. Dernière en date, annoncée ce vendredi par le Premier ministre : 1000 arrestations et 15 000 personnes interdites de sortie de territoire.
Depuis le début de l’année, le nombre de visiteurs français est en net recul au Maroc. Et l’attentat de Sousse ne va pas arranger les choses. Mais les professionnels du secteur se veulent rassurants.
Le projet, lancé en réaction à l’attentat du Bardo en mars dernier, a été confirmé mercredi, moins de deux semaines après l’attentat de Sousse, le pire de l’histoire du pays.
La plupart des jeunes jihadistes qui se sont récemment illustrés n’étaient pas en situation d’échec social et scolaire. Une exception tunisienne profondément dérangeante.
Le Kenya a récemment brandi la menace de combattants européens, susceptibles de rentrer « dans leur pays d’origine afin d’y poursuivre leurs brutales activités ». Y a-t-il beaucoup d’Européens qui rejoignent les rangs des shebab et des autres groupes terroristes africains, à l’image de ceux de l’État islamique ?
Après les attentats sanglants du Bardo et de Sousse, le doute n’est plus permis : la « daéshisation » de la jeunesse est désormais une réalité tragiquement palpable. Comment en est-on arrivé là ?
En parlant de « guerre contre le jihadisme », nous entretenons l’illusion d’une guerre conçue et menée par nous contre les jihadistes. En réalité, ce sont les jihadistes qui nous ont déclaré la guerre, qui la mènent contre nous selon des règles qu’ils observent, ou n’observent pas.
La coalition dirigée par les États-Unis a mené des raids aériens sans précédent sur Raqa, la capitale de facto du groupe Etat islamique en Syrie, faisant au moins 30 morts et endommageant des infrastructures utilisées par les jihadistes.
Cinq personnes, dont une femme, ses deux enfants et un pasteur, ont été tuées dimanche matin dans un attentat-suicide contre une église de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria, ont annoncé à l’AFP un policier et un habitant.
L’auteur de l’attentat sanglant du 26 juin contre des touristes dans un hôtel en bord de mer en Tunisie a travaillé dans le tourisme, a affirmé le Premier ministre Habib Essid dans une interview publiée dimanche dans le quotidien La Presse.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a décrété samedi l’état d’urgence en raison de la « persistance de menaces » huit jours après un attentat sanglant qui a tué 38 touristes.
Le chef de l’État tunisien, Béji Caïd Essebsi, a décrété samedi l’état d’urgence, huit jours après l’attentat sanglant qui a tué 38 touristes dans un hôtel en bord de mer.
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, s’est rendu samedi dans le nord de la péninsule du Sinaï, selon son bureau, un déplacement qui intervient quelques jours après des attentats particulièrement meurtriers contre l’armée dans ce bastion jihadiste.
Trois civils, dont deux enfants, ont été tués dans la chute d’un obus sur leur maison durant des affrontements entre l’armée et des jihadistes dans le nord de la péninsule égyptienne du Sinaï, ont affirmé des responsables.
Des islamistes armés ont exécuté vendredi 11 hommes sélectionnés au porte-à-porte dans un village du nord-est du Nigeria, parce qu’ils « avaient refusé de rejoindre leurs rangs ». Le Nigeria vit sa pire semaine depuis l’entrée en fonction du nouveau président Muhammadu Buhari.
Il était l’ennemi public numéro un en Tunisie. Le chef de l’organisation Ansar al-Charia, Seifallah Ben Hassine, plus connu sous son nom de guerre, Abou Iyadh, 51 ans, aurait, selon toute vraisemblance, trouvé la mort en Libye, le 14 juin, lors de l’attaque d’un drone américain qui visait le convoi du terroriste Mokhtar Belmokhtar.
Le président François Hollande a achevé vendredi soir sa tournée africaine à Yaoundé où il a assuré que la France et le Cameroun allaient « amplifier leur coopération » contre le groupe islamiste Boko Haram, qui multiplie les attentats dans la région.
C’est sur la base d’un mandat d’arrêt européen qu’Emmanuel Karenzi Karake, patron des services secrets rwandais, a été arrêté fin juin à Londres. Au-delà de la polémique sur ce dossier particulier, les États africains – y compris le Rwanda – bénéficient eux aussi des services internationaux de coopération policière, notamment du plus connu d’entre eux : Interpol. Le point en carte et infographies.