Peut-être a-t-on crié victoire un peu vite : il ne suffit pas de couper quelques têtes pour éradiquer la menace jihadiste. Soldats français et Casques bleus l’apprennent à leurs dépens.
Les autorités marocaines ont annoncé dimanche avoir démantelé une cellule terroriste qui planifiait des attaques contre des personnalités politiques, civiles et militaires.
Dans la foulée des évènements du 18 mars à Tunis, le Maroc, déjà menacé à plusieurs reprises par l’Etat Islamique (EI), a pris la décision de renforcer sa sécurité.
Selon le secrétaire d’État tunisien chargé des affaires sécuritaires, les deux auteurs de l’attentat du musée du Bardo à Tunis, qui a coûté la vie à 21 personnes dont vingt touristes, se sont formés au maniement des armes en Libye.
Le Premier ministre tunisien Habib Essid a dit jeudi 19 au matin avoir identifié les deux assaillants auteurs de l’attaque du musée du Bardo qui a fait dix-neuf personnes – deux Tunisiens et 17 touristes – selon le dernier bilan. L’attentat n’a pas encore été revendiqué.
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a appelé, lundi, à renforcer et à renouveler la relation avec le Maroc, après un an de brouille. Voici, en quatre points, dans quels domaines les changements devraient intervenir.
Les deux derniers jours ont été particulièrement meurtriers en Afrique de l’Ouest mais également en Égypte. Alors que l’offensive contre Boko Haram se poursuit au Nigeria, Bamako se réveille dans la peur et le nord de l’Égypte continue de vivre au rythme des explosions.
Boko Haram est entré dans une nouvelle ère de sa communication. À l’instar de l’État islamique, le groupe terroriste nigérian utilise désormais les réseaux sociaux pour diffuser sa propagande, y compris en français et en anglais et à travers des vidéos de plus en plus sophistiquées. Décryptage.
Un jeune Sud-Africain, se présentant sous le nom d’Abu Hurayra Al-ifriki, assure avoir rejoint les rangs de l’État islamique en Syrie. Une information qui n’a pas encore été confirmée par les autorités de son pays. Mais le récit de l’intéressé se révèle d’une impeccable crédibilité.
Une série de coups de filet opérés récemment par la DGST d’Abdellatif Hammouchi a révélé une évolution préoccupante des cellules jihadistes dans le nord du Maroc.
L’armée nigériane a affirmé, mercredi, avoir tué 300 combattants de Boko Haram lors de la bataille pour le contrôle de la ville-garnison de Monguno dans l’État de Borno. Le Cameroun déjoue quant à lui quotidiennement des attaques.
Des milliers de personnes ont manifesté mardi à Niamey contre Boko Haram. Ils réaffirment ainsi leur soutien à l’armée et au président Mahamadou Issoufou, qui a affirmé que son pays serait « le tombeau » des terroristes nigérians.
Alors que 30 personnes, en majorité des militaires, sont mortes aujourd’hui dans des attaques de la branche égyptienne de l’État islamique (EI) dans le Sinaï, tour d’horizon des groupes jihadsites attirés par l’EI ces derniers mois en Afrique.
Après l’attentat contre le journal satirique « Charlie Hebdo », l’Hexagone est sous le choc. Si le pays a déjà vécu des attaques sanglantes, il a rarement payé un tel prix. Pourquoi les jihadistes en ont-ils fait leur ennemi numéro un ? Et quelles conséquences aura ce drame sur le fragile équilibre de la société française ?
Engagé début 2013 dans le Nord-Mali aux côtés de l’armée française, le Tchad va envoyer des troupes chez son voisin camerounais pour l’aider à combattre les islamistes nigérians de Boko Haram, ont annoncé les autorités des deux pays.
L’extension du groupe islamiste armé Boko Haram inquiète désormais au plus haut point les autorités nigériennes. Selon le maire d’une localité proche de la frontière nigériane, le drapeau noir des islamistes est visible et l’influence du groupe sur la population se fait sentir.
À l’ouverture du premier forum international sur la paix et la sécurité en Afrique, qui se tient à Dakar, Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, a appelé lundi les Africains à renforcer leur coopération face au défi jihadiste sur le continent.
Pour des raisons de sécurité, liées aux risques supposés d’attentats en Égypte, l’ambassade du Canada au Caire a suspendu lundi ses services au public. La veille, la Grande-Bretagne avait pris la même décision.
Après avoir pris vigoureusement en Turquie la défense des chrétiens d’Orient, menacés par les jihadistes en Irak et en Syrie, le pape François a appelé dimanche soir tous les dirigeants musulmans à condamner clairement le terrorisme islamiste.
Le groupe terroriste le plus actif en Égypte, Ansar Bayt al-Maqdis, vient de prêter allégeance à l’État islamique (Daesh). Une alliance qui est tout sauf anecdotique. Décryptage avec Agnès Levallois, consultante spécialiste du Moyen-Orient, et Sophie Pommier, professeur à l’Institut d’études politique de Paris et spécialiste de l’Égypte.
Pour le ministre marocain de l’Intérieur, Mohamed Hassad, la présence du Maroc dans une liste de 40 pays dans lesquels la France appelle ses ressortissants à une vigilance renforcée « est totalement incompréhensible ». « Nous souhaitons que le ministère français des Affaires étrangères répare cette injustice », a-t-il déclaré jeudi.
Quelques jours après l’exécution atroce d’un otage français par des jihadistes, on est loin de l’atmosphère de psychose décrite par les médias. Retour sur les lieux du crime.
Ils seraient déjà plusieurs centaines. Difficile pourtant de savoir qui sont vraiment ces apprentis jihadistes qui viennent grossir en masse les rangs de l’insurrection islamiste.
Boko Haram est désormais bien implanté au Cameroun selon des sources policières et civiles dans le nord du pays. Le groupe islamiste y enrôlerait depuis des mois des centaines de jeunes gens pour les entraîner.
Quatre États riverains du lac Tchad vont mettre sur pied « une force armée multinationale » pour lutter contre la menace du groupe islamiste armé nigérian Boko Haram.