« Le mouvement Al-Mourabitoune annonce son allégeance au calife des musulmans Abou Baqr al-Baghdadi », a affirmé jeudi dans un enregistrement audio un responsable du mouvement armé terroriste.
Gilles Le Guen, jihadiste français présumé, a été arrêté en avril 2013 par les forces spéciales françaises au Mali. Il comparaît lundi et mardi devant le tribunal correctionnel de Paris et risque dix ans d’emprisonnement.
Et si le commando islamiste qui a attaqué le 2 avril l’université kényane de Garissa, faisant 148 morts dont 142 étudiants, était uniquement composé de Kényans ? C’est en tout cas ce qu’affirme jeudi le journal « Daily Nation », qui a le plus gros tirage de la presse kényane.
Renforcé par le ralliement de jihadistes de la région jusqu’alors affiliés à Al-Qaïda, l’État islamique menace l’Afrique du Nord. Mais alors qu’en Libye, comme en Irak et en Syrie, le califat se nourrit du chaos et des conflits confessionnels, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte ne sont pas si vulnérables…
L’attaque de l’université kényane de Garissa, qui a fait 147 morts jeudi, à 150 km de la frontière avec la Somalie, prouve que les islamistes Shebab ont digéré la mort de leur chef en novembre 2014. Quel sont leurs forces et leur pouvoir de nuisance dans la sous-région ?
Ancien général, le nouveau président élu du Nigeria, Muhammadu Buhari, a d’ores et déjà lancé les hostilités au lendemain de son élection. Il s’est engagé mercredi à « débarrasser la nation de la terreur » du groupe islamiste Boko Haram.
Près d’un mois et demi après avoir été évoqué une première fois, le sommet extraordinaire sur la stratégie de lutte contre Boko Haram réunissant les chefs d’État de la CEEAC et la Cedeao aura finalement lieu le 8 avril, à Malabo, en Guinée équatoriale.
Accusé d’avoir dirigé les attentats du Bardo à Tunis, le jihadiste algérien Lokmane Abou Sakhr a été abattu samedi 29 mars par l’armée tunisienne. Le terroriste était impliqué dans la mort de dizaines de policiers et soldats à la suite des attaques menées par son groupe, Phalange Okba Ibn Nafaa.
Une importante foule rejointe par des dirigeants étrangers a défilé dimanche à Tunis « contre le terrorisme » en réaction à l’attentat sanglant du musée du Bardo, juste après l’annonce de la mort du chef du principal groupe jihadiste de Tunisie.
Le tribunal de Salé, près de Rabat, a condamné jeudi trois ressortissants français à quatre mois de prison ferme pour des affaires de terrorisme. Leurs peines ayant été purgées en détention préventive, ils ont tous été expulsés vers la France ce vendredi.
Peut-être a-t-on crié victoire un peu vite : il ne suffit pas de couper quelques têtes pour éradiquer la menace jihadiste. Soldats français et Casques bleus l’apprennent à leurs dépens.
Les autorités marocaines ont annoncé dimanche avoir démantelé une cellule terroriste qui planifiait des attaques contre des personnalités politiques, civiles et militaires.
Dans la foulée des évènements du 18 mars à Tunis, le Maroc, déjà menacé à plusieurs reprises par l’Etat Islamique (EI), a pris la décision de renforcer sa sécurité.
Selon le secrétaire d’État tunisien chargé des affaires sécuritaires, les deux auteurs de l’attentat du musée du Bardo à Tunis, qui a coûté la vie à 21 personnes dont vingt touristes, se sont formés au maniement des armes en Libye.
Le Premier ministre tunisien Habib Essid a dit jeudi 19 au matin avoir identifié les deux assaillants auteurs de l’attaque du musée du Bardo qui a fait dix-neuf personnes – deux Tunisiens et 17 touristes – selon le dernier bilan. L’attentat n’a pas encore été revendiqué.
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a appelé, lundi, à renforcer et à renouveler la relation avec le Maroc, après un an de brouille. Voici, en quatre points, dans quels domaines les changements devraient intervenir.
Les deux derniers jours ont été particulièrement meurtriers en Afrique de l’Ouest mais également en Égypte. Alors que l’offensive contre Boko Haram se poursuit au Nigeria, Bamako se réveille dans la peur et le nord de l’Égypte continue de vivre au rythme des explosions.
Boko Haram est entré dans une nouvelle ère de sa communication. À l’instar de l’État islamique, le groupe terroriste nigérian utilise désormais les réseaux sociaux pour diffuser sa propagande, y compris en français et en anglais et à travers des vidéos de plus en plus sophistiquées. Décryptage.
Un jeune Sud-Africain, se présentant sous le nom d’Abu Hurayra Al-ifriki, assure avoir rejoint les rangs de l’État islamique en Syrie. Une information qui n’a pas encore été confirmée par les autorités de son pays. Mais le récit de l’intéressé se révèle d’une impeccable crédibilité.
Une série de coups de filet opérés récemment par la DGST d’Abdellatif Hammouchi a révélé une évolution préoccupante des cellules jihadistes dans le nord du Maroc.
L’armée nigériane a affirmé, mercredi, avoir tué 300 combattants de Boko Haram lors de la bataille pour le contrôle de la ville-garnison de Monguno dans l’État de Borno. Le Cameroun déjoue quant à lui quotidiennement des attaques.
Des milliers de personnes ont manifesté mardi à Niamey contre Boko Haram. Ils réaffirment ainsi leur soutien à l’armée et au président Mahamadou Issoufou, qui a affirmé que son pays serait « le tombeau » des terroristes nigérians.
Alors que 30 personnes, en majorité des militaires, sont mortes aujourd’hui dans des attaques de la branche égyptienne de l’État islamique (EI) dans le Sinaï, tour d’horizon des groupes jihadsites attirés par l’EI ces derniers mois en Afrique.
Après l’attentat contre le journal satirique « Charlie Hebdo », l’Hexagone est sous le choc. Si le pays a déjà vécu des attaques sanglantes, il a rarement payé un tel prix. Pourquoi les jihadistes en ont-ils fait leur ennemi numéro un ? Et quelles conséquences aura ce drame sur le fragile équilibre de la société française ?
Engagé début 2013 dans le Nord-Mali aux côtés de l’armée française, le Tchad va envoyer des troupes chez son voisin camerounais pour l’aider à combattre les islamistes nigérians de Boko Haram, ont annoncé les autorités des deux pays.