La charge retenue contre Ahmad Al Mahdi Al Faqi, premier jihadiste écroué par la Cour pénale internationale (CPI), est désormais officielle. L’ex-chef de la police islamique du groupe Ansar Eddine sera poursuivi à La Haye pour « crime de guerre », a annoncé la CPI ce jeudi. Ahmad Al Mahdi Al Faqi a l’intention de plaider coupable. Une première.
Une grande cérémonie de « sacralisation » des mausolées de Tombouctou, reconstruits après avoir été détruits par les jihadistes en 2012, a eu lieu début février. Entretien avec Abderrahmane Ben Essayouti, l’imam de la grande mosquée Djingarey Ber de la « Ville aux 333 saints ».
Selon des sources militaires, trois soldats maliens sont morts vendredi dans une embuscade dans la région de Tombouctou. Cette attaque intervient le même jour que celle d’une base de la Minusma à Kidal.
Un groupe d’hommes armés a attaqué une base de la Minusma tôt ce vendredi matin, à Tombouctou, au nord du Mali. Bilan officiel : un mort parmi les soldats maliens, quatre parmi les terroristes.
Apres une série d’embuscades meurtrières, de vols de véhicules, et l’enlèvement d’une Suissesse par Aqmi, les habitants de Tombouctou cherchent des solutions pour en finir avec une insécurité qui mine les relations inter-communautaires.
Selon des sources militaires, au moins quatre soldats maliens ont été tués jeudi dans deux attaques distinctes à Tombouctou et près de Gao, dans le nord du pays.
« Trois personnes dont un animateur de ‘Tahanite’, la radio chrétienne de Tombouctou, étaient devant (cette radio) jeudi quand un homme armé est venu les assassiner par balle avant de s’enfuir », a déclaré un responsable de la mairie de Tombouctou vendredi 18 décembre.
En cette fin d’année, J.A. vous propose une sélection d’ouvrages voyageant entre l’Afrique et le Sud des États-Unis, et réalisés par des photographes, des dessinateurs, des peintres ou des romanciers. À offrir ou à s’offrir.
Un membre du personnel civil de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a été tué mardi par une explosion au passage d’un convoi des Nations unies dans la région de Tombouctou.
Gao, Kidal, Tombouctou : trois régions à la traîne, qu’il est urgent de sortir du dénuement. En tirant le meilleur parti de leurs ressources naturelles et en les désenclavant.
Trois soldats maliens ont été tués lundi matin près de Tombouctou, lors d’une attaque menée par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad.
Trois ans après la destruction des mausolées de Tombouctou, classés au patrimoine mondial de l’Unesco, la « Ville aux 333 saints » a entamé leur reconstruction. Et renoué avec une partie de son identité millénaire. Reportage.
Conservés à Bamako depuis la prise de Tombouctou par les islamistes d’Aqmi en août 2012, près de 300 000 manuscrits inestimables sont aujourd’hui exposés à un risque rapide de détérioration, s’est inquiétée l’Unesco lundi.
Alors que l’intervention internationale au Mali a débuté il y a précisément deux ans, le 11 janvier 2013, le redéploiement des jihadistes d’Aqmi au nord de Tombouctou est de plus en plus sensible. Avec un nombre croissant d’attaques à la clé.
Lorsque, en 2012, Al-Qaïda au Maghreb islamique contrôle Tombouctou et détruit des mausolées, une poignée d’habitants s’organise et exfiltre clandestinement vers la capitale plus de 300 000 manuscrits dont les plus anciens datent du XIe siècle. Retour sur le secret le mieux gardé du Mali.
Un porte-parole non identifié d’Aqmi au Sahara a affirmé, lundi, que l’organisation terroriste était à l’origine de l’attaque suicide de samedi à Tombouctou. Toujours selon cette source, 16 personnes aurait perdu la vie après l’explosion.
La ville historique de Tombouctou (nord-ouest du Mali) était placée dimanche sous haute sécurité, au lendemain d’une attaque suicide contre un camp de l’armée, ayant fait deux civils tués, six soldats blessés et dans laquelle quatre kamikazes ont péri.
Deux civils ont été tués et six soldats blessés samedi à Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali, dans une attaque suicide contre un camp de l’armée, signe d’un regain de violences dans le pays qui a mené, avec l’appui de troupes franco-africaines, une guerre contre des jihadistes.
Selon une mission d’enquête de l’Unesco au Mali, Tombouctou a davantage souffert de l’occupation jihadiste qu’on ne l’avait redouté. Jeune Afrique vous propose de voyager à travers la « Ville aux 333 saints » grâce à un webdocumentaire.
Au moins trois jihadistes ont été tués en moins de 24 heures à Tombouctou, ville historique du nord du Mali et cible dans la nuit d’un attentat-suicide et d’une tentative d’infiltration d’un nombre indéterminé d’islamistes qui ont affronté dimanche soldats maliens et français.
Un soldat malien et une dizaine d’islamistes ont été tués dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 mars, à Tombouctou, lors d’une tentative d’intrusion de jihadistes dans la ville.
Le président François Hollande, accueilli samedi avec ferveur à Tombouctou, a dénoncé « la barbarie » imposée par les islamistes armés qui ont occupé cette ville mythique du nord du Mali pendant des mois avant sa libération par les soldats français et maliens.
Mercredi 23 janvier, les hommes d’Abou Zeid, encore présents à Tombouctou, mettent le feu aux manuscrits de l’un des centres Ahmed Baba, en représailles au soutien de la population à l’offensive franco-malienne. Une semaine plus tard, les informations parcellaires qui arrivent de Tombouctou font état de destructions moins importantes que redouté.
Les autorités maliennes espèrent pouvoir organiser des élections crédibles d’ici à la fin de l’année. Mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres, dans un pays traumatisé par la guerre contre les jihadistes.