Au lendemain de la reprise de Tombouctou par les armées française et malienne, le président ivoirien s’est exprimé mardi 29 janvier à la tribune de la conférence des donateurs internationaux – au siège de l’Union africaine (UA) – destinée à financer le déploiement de la Misma et la restructuration de l’armée malienne.Selon Alassane Ouattara, 8 000 soldats doivent être déployés, et 950 millions de dollars sont nécessaires à la reconstruction du Mali.
Dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 janvier, les armées française et malienne ont lancé une offensive sur Tombouctou. Lundi matin, elles ont pris le contrôle total de la « Cité aux 333 saints » sans combattre, selon Reuters. Le maire de la ville, Hallé Ousmane, se réjouit de cette reconquête, tout en déplorant vivement l’incendie, provoqué par des islamistes en fuite, du centre Ahmed Baba qui abrite les célèbres manuscrits anciens de sa commune.
Lundi 28 janvier au matin, des soldats français et maliens contrôlaient les accès à Tombouctou et l’aéroport à l’issue d’une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 janvier.
Les mains nues, des dizaines de femmes ont défié dans la rue, samedi 6 octobre, la police des moeurs islamique de Tombouctou. Elles dénoncent en particulier les exactions de son chef, Mohamed Mossa.
Une intervention internationale dans le Nord-Mali paraît inéluctable. Prendra-t-elle la forme de frappes ciblées ou d’une guerre conventionnelle ? Quels sont les moyens mis en oeuvre, les stratégies envisagées et les pays volontaires pour prêter main-forte à l’armée malienne ?
À Tombouctou, la chasse aux femmes non voilées est ouverte. Selon des habitants de la « Ville aux 333 saints », les islamistes d’Ansar Eddine ont commencé à arrêter, jeudi 20 septembre, toutes les habitantes qui ne dissimulent pas intégralement leur corps sous des habits. Et un couvre-feu d’un genre particulier a également été instauré.
Tombouctou outragé ! Tombouctou brisé ! Tombouctou martyrisé ! Mais où s’arrêtera la folie obscurantiste qui cherche à priver l’Afrique de l’un de ses joyaux maliens ?
La destruction continue à Tombouctou. Mardi 10 juillet, les islamistes se sont attaqués aux mausolées de saints musulmans situés dans l’enceinte de la plus grande mosquée de la ville, classée patrimoine mondial en péril, tout en promettant de détruire tous les autres mausolées de la région.
À Tombouctou, le groupe islamiste Ansar Eddine fait régner la charia dans le fondamentalisme le plus strict. Un homme et une femme qui avaient conçu un enfant hors mariage en ont fait les frais : 100 coups de fouet chacun, en place publique.
Le Touareg Alphadi, styliste de mode le plus célèbre du Sahel, était présent à la semaine de la mode à Dakar, où ont défilé ses mannequins. L’occasion pour lui de dénoncer l’instauration de la charia par Ansar Eddine et Aqmi à Tombouctou, sa ville natale.
Depuis le mois d’avril, les islamistes du mouvement Ansar Eddine règnent en maîtres sur la ville aux Trois Cent Trente-Trois Saints. Acculés à la misère et brimés par la charia, les habitants n’ont plus qu’une idée en tête : fuir. Reportage exclusif à Tombouctou et diaporama photo inédit de notre envoyé spécial.
Tombouctou, ville mythique du nord malien, est sous le choc après la profanation par des membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), du mausolée d’un saint musulman de la cité inscrite au patrimoine de l’Unesco, un « acte inqualifiable » selon les autorités maliennes.
Les habitants de la ville de Tombouctou, au Mali, s’organisent pour protéger le patrimoine historique de leur ville. Aidés de chercheurs et de bibliothécaires, ils ont réussi à cacher d’inestimables manuscrits anciens pour éviter qu’ils ne soient endommagés ou pillés par les rebelles touaregs.
Après avoir pris Tombouctou (dans le nord du Mali) lundi 2 avril, les rebelles touaregs ont instauré la charia dans la cité historique. Selon des témoins, des responsables d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) se seraient également installés dans la ville.
La rébellion touarègue contrôle toutes les grandes villes du Nord-Mali, une première dans l’histoire du pays depuis son indépendance. Tombouctou, la « Ville aux 333 saints » occupe visiblement une place à part dans le dispositif. Le chef d’état-major du MNLA, Mohamed Ag Najim, et le leader du groupe islamiste ansar dine, Iyad Ag Ghali, y ont établi leurs quartiers.
De passage à Paris, le président Amadou Toumani Touré a appelé les touristes à revenir au Mali, dont l’activité économique est très affectée par la menace terroriste.