Le 4 mars marquera la fin du délai légal de détention provisoire des principaux suspects inculpés dans l’assassinat du journaliste. Le juge d’instruction va-t-il transmettre le dossier au tribunal pour qu’il y ait procès, les relaxer… ou prolonger une nouvelle fois leur détention ? Jeune Afrique fait le point.
L’ancien ministre algérien de la Défense Khaled Nezzar sera jugé en Suisse pour des faits présumés de torture, détentions arbitraires et assassinats entre 1992 et 1994. Le tribunal pénal fédéral devra statuer sur la date du procès.
Née à Londres, où elle a vécu une première carrière de banquière avant d’épouser Bachar al-Assad, la première dame syrienne est aujourd’hui à la tête d’un système de captation des richesses tentaculaire.
La tentative de convocation d’Abdellatif Hammouchi, chef du renseignement marocain, par la police française, en 2014, est un épisode qui a durablement sapé la confiance entre Rabat et Paris.
Née à La Goulette en 1927, décédée en 2020, l’avocate et féministe française s’est engagée très tôt en faveur de l’indépendance de la Tunisie, puis de celle de l’Algérie. Retour sur ces années essentielles.
Des ONG algériennes ont créé samedi à Alger un comité de lutte contre la torture et les violences subies par les détenus d’opinion, après des accusations de viol qui ont choqué l’opinion.
La candidature du général émirati à la tête d’Interpol soulève de vives critiques sur la pratique de la torture aux Émirats arabes unis. Et plus largement sur l’influence d’Abou Dhabi au sein de l’institution internationale.
Une coalition de chercheurs et d’avocats spécialisés dans les actions en justice contre des multinationales a déposé ce lundi devant la Cour fédérale américaine une plainte contre Apple, Microsoft, Alphabet – maison-mère de Google – , Dell et Tesla. Elle accuse ces sociétés d’avoir « aidé et encouragé le travail d’enfants dans les mines de cobalt en RDC ».
Mieux vaut ne pas avoir à faire aux forces de l’ordre en Tunisie, un pays où les gardes à vue sont courantes et les interpellations brutales. Pour faire face à cette violence, voici un petit guide illustré de survie en milieu policier.
Dans un rapport publié mardi 10 octobre, l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) accuse l’armée rwandaise de recourir à la torture pour extorquer des aveux à des suspects détenus illégalement.
Un rapport publié lundi par des associations guinéennes met en lumière la persistance de graves violences exercées par les forces de l’ordre. Des actes de torture ou des disparitions forcées qui restent impunis, selon le rapport. Le ministère de la Justice ne conteste pas le constat, mais assure que les réformes engagées vont « dans le bon sens ».
Le président ougandais Yoweri Museveni a dénoncé ce mardi le recours à la torture, dans une lettre adressée aux chefs de la police et des services de sécurité.
Peine de mort, torture, discriminations, pauvreté ou encore migration font partie des thèmes abordés mardi par les membres du Conseil des droits de l’Homme. Dans le cadre de l’examen périodique universel des Nations unies, la situation en Tunisie y était examinée pour la troisième fois depuis 2008.
Enchaîné en plein soleil, frappé, électrocuté : dans un rare témoignage publié par le journal britannique The Guardian, le journaliste Phil Cox revient sur son enlèvement au Soudan et son incarcération à la prison de Kobar. En décembre dernier, lui et son interprète Daoud Hari avaient été arrêtés alors qu’ils entamaient une enquête sur de présumées attaques à l’arme chimique dans le Darfour. Libérés en février dernier, les conditions de leur détention n’avaient pas été détaillées jusqu’alors.
Malgré le processus de transition démocratique en cours, entamé il y a six ans, la pratique de la torture perdure en Tunisie. En nette baisse depuis 2015, les abus persistent, notamment dans les prisons et les centres de détention, a indiqué mercredi l’Organisation tunisienne contre la torture (OCTT).
Les autorités égyptiennes ont fermé ce jeudi les bureaux d’une ONG s’occupant de victimes de torture alors que le président Abdel Fattah al-Sissi est accusé de réprimer les organisations de la société civile.
Conduites par l’Instance Vérité et Dignité (IVD), les auditions publiques des opposants martyrisés par les régimes de Bourguiba et de Ben Ali ont déclenché chez Ridha*, 68 ans, le besoin de s’exprimer. Témoignage choc d’un ex-policier sur le système répressif des années noires.
Sept personnes ont pris la parole jeudi soir pour témoigner des exactions et violences perpétrées entre 1955 et 2013 en Tunisie. Une première session d’auditions forte en émotion.
Deux Tunisiens, emprisonnés et torturés dans une des prisons secrètes de l’Agence centrale du renseignement américain (CIA), reviennent, dans un rapport de Human Watch Rights publié lundi, sur les conditions de leur détention.
Le journaliste Irakoze Gisa Steve a été arrêté jeudi par le Service national des renseignements. D’après la police, il est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État. Sa famille craint pour son intégrité physique.
Dans un rapport publié mercredi, Human Rights Watch accuse les forces de sécurité kényanes d’exactions et d’enlèvement dans le nord-est du Kenya dans le cadre de la lutte contre les Shebab.
Ils sont soupçonnés d’avoir tué un avocat des droits de l’homme, son chauffeur et son client. Leurs corps torturés avaient été retrouvés, le 30 juin, flottant sur la rivière Ol Donyo Sabuk.
Human Rights Watch (HRW) a publié jeudi un rapport accablant sur la torture au Burundi. Les autorités de Bujumbura continuent de démentir toutes les allégations de l’ONG.
La réforme du Code de procédure pénale, entrée en vigueur le 1er juin, garantit le droit à un avocat, l’information de ses droits au moment de l’arrestation, ainsi que la réduction de la durée de la garde à vue. Une avancée considérable en Tunisie, qui soulève néanmoins plusieurs doutes et questions quant à son application.
Des progrès ont été réalisés par la Tunisie dans la lutte contre la torture, mais une série de « problèmes » demeurent, notamment dans le milieu sécuritaire, a affirmé mardi le ministre des droits de l’Homme, Kamel Jendoubi.
Cinq ans après la révolution, la torture existe encore en Tunisie. Des centaines de cas sont relevés chaque année par des organisations locales et internationales, qui s’inquiètent de la persistance et des conséquences de cette pratique.
L’exposition photographique « Sous le Jasmin : histoire d’une répression en Tunisie » fera escale en France début avril, dans le cadre du festival international du film des droits de l’homme (FIFDH). Un travail artistique autour du thème de la torture, qui met en lumière un pan sombre de l’histoire tunisienne.
L’ONG de défense des droits de l’homme s’inquiète d’un « retour en arrière » en Tunisie, pays frappé à trois reprises en 2015 par des attentats terroristes.
C’est un témoin très attendu qui a comparu mardi et mercredi devant la cour d’assises africaine extraordinaire chargée de juger, à Dakar, l’ancien président Hissène Habré. Bandoum Bandjim, 63 ans, est un ancien gendarme tchadien qui a eu le sinistre privilège d’officier de 1983 à 1989 à la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS), la police politique du régime Habré.