L’ONG Amnesty International a publié mardi un rapport contenant de nombreuses allégations d’actes de torture commis au Maroc. La délégation interministérielle aux Droits de l’homme lui a répondu le même jour lors d’une conférence de presse à Rabat.
Durant la présidence de George W. Bush, sous couvert de guerre contre le terrorisme, la CIA a eu recours à la torture. Avec une cruauté sans bornes, selon un rapport accablant du Sénat américain.
À procès exceptionnel, lieu exceptionnel. Pour accueillir les 21 accusés, la dizaine d’avocats et les centaines de victimes de la torture sous le régime Habré, le palais du 15-Janvier (ancien siège de l’Assemblée nationale) a été mis à la disposition de la cour criminelle de N’Djamena, le palais de justice étant trop exigu.
Il aura fallu du temps. Vingt-quatre ans après la chute de Habré, ses anciens sbires doivent répondre de leurs crimes à N’Djamena. Plus que la police politique, la tristement célèbre DDS, c’est tout un système qui passe en jugement au Tchad.
Clément Abaïfouta est le président de l’Association des victimes des crimes du régime de Hissène Habré. Lui-même victime de l’ancien régime, il assiste au procès des responsables qui s’est ouvert le 14 novembre à N’Djamena. Entretien.
Selon un rapport Amnesty International rendu public jeudi, les cas de tortures au sein des forces de sécurités au Nigeria « vont bien au-delà de ceux dont sont victimes les membres de Boko Haram ».
« Nous avons torturé des gens »: Barack Obama a reconnu vendredi, en termes très directs, que les Etats-Unis avaient « franchi une ligne » après les attentats du 11-Septembre, tout en appelant à se tenir à l’écart des jugements moralisateurs.
Dans un rapport publié mercredi, Human Rights Watch (HRW) somme le président américain Barack Obama d’enjoindre le chef de l’État équato-guinéen à mettre fin aux violations des droits de l’homme dans son pays.
Dans la banlieue de Johannesburg, un Sud-Africain aurait retenu prisonniers et torturé sa femme et ses cinq enfants pendant des années. Il a été arrêté le 23 mai par la police, selon le quotidien « Beeld » qui a rapporté mardi l’information.
Un boxeur qui a porté plainte en France contre un responsable marocain qu’il accuse de l’avoir torturé en 2010, réclame « une enquête approfondie, indépendante et impartiale » dans un courrier à François Hollande dont l’AFP a eu copie samedi.
Descente de police chez l’ambassadeur marocain à Paris, convocation de son homologue français à Rabat… Les relations franco-marocaines, d’ordinaire bien cadrées, ont subi cette semaine un sérieux coup de froid.
Paul Aussaresses est décédé à l’âge de 95 ans. Cet ancien général de l’armée française a reconnu avoir torturé pendant la guerre d’Algérie et a été condamné en 2004 pour apologie de la torture.
Dans un livre paru cet automne, Tahar Dehech, ancien responsable des comités révolutionnaires de Kadhafi, raconte comment il a été torturé par des Français au moment l’intervention en Libye. Mais il ne compte pas en rester là. Son avocat, Me Eric Moutet, a déposé jeudi une plainte à Paris pour obtenir l’ouverture d’une information judiciaire.
« Mémoire noire » : c’est le titre du du premier volet d’un documentaire en quatre parties sur la torture en Tunisie dont le cinéaste Hichem Ben Ammar achève en ce moment le montage.
Dans le nord du Mali, l’armée malienne a régulièrement recours à la torture et au meurtre contre les personnes suspectées de soutien aux groupes islamistes armés au temps de leur domination, ont constaté des médecins et militaires maliens, des soldats français et un journaliste de l’AFP.
Un haut responsable de l’ONU a affirmé samedi à Abidjan que des cas de torture et des détentions arbitraires se sont produits récemment en Côte d’Ivoire, où l’armée est accusée d’avoir commis de nombreuses exactions en réagissant à une vague d’attaques.
Au Congo, la torture est une réalité quotidienne, selon un rapport de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), publié mercredi 31 octobre à Brazzaville.
Le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Juan Mendez, a affirmé samedi à Rabat que les « actes de torture » n’avaient pas disparu au Maroc, même si la situation s’était « généralement améliorée ».
Après avoir révélé des actes de torture dans l’affaire Kpatcha, Koffi Kounté, le président de la Commission des droits de l’homme au Togo s’est réfugié en France.
Les autorités togolaises ont demandé que des sanctions soient prises à l’encontre des membres de l’Agence nationale de renseignement (ANR), accusés d’avoir torturé des prévenus dans l’affaire du coup d’État déjoué de 2009.
En publiant sur un site Internet proche du gouvernement, republicoftogo.com, un rapport controversé attribué à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), l’exécutif togolais s’est mis dans une position embarrassante vis à vis de la communauté internationale. L’image du Togo à l’ONU s’en trouve écornée.
Neuf ex-hauts responsables tunisiens dont Abdallah Kallel et Mohamed Ali Ganzoui, respectivement ministre de l’Intérieur et directeur général de la Sûreté de l’État au moment des faits, ont été condamnés par un tribunal militaire à des peines allant de trois à cinq ans de prison.
Plusieurs ONG française et guinéennes dénoncent la poursuite des tortures contre les prisonniers en Guinée. Le rapport, présenté mardi 15 novembre 2011, accuse les autorités de ne pas dénoncer « fermement » ces pratiques.
La BBC a diffusé lundi une enquête révélant l’existence de « camps de torture » dans les mines de diamants au Zimbabwe. L’Union européenne attend plus de preuve pour sanctionner le commerce de diamants en provenance du pays de Robert Mugabe, qui ne cesse de dénoncer l’ingérence occidentale en Afrique.
Publié ce mardi, le nouveau rapport de l’ONG américaine Human Rights Watch dénonce les exactions commises par l’administration de l’ancien président George W. Bush et appelle Obama à ouvrir une « enquête criminelle » contre l’ancien président américain et plusieurs de ses ex-collaborateurs.
L’organisation pour les droits de l’Homme Human Rights Watch a demandé instamment aux autorités militaires du Cabinda, une enclave angolaise, de stopper leurs actes de torture et de d’emprisonnement abusif sur des présumés responsables de mouvements séparatistes.
Un rapport du Comité international de la Croix-Rouge le confirme : à Guantánamo et ailleurs, Bush et ses acolytes ont infligé aux détenus islamistes des traitements « cruels, inhumains et dégradants ». La nouvelle administration doit-elle tourner la page ? Bien sûr, mais pas avant de l’avoir lue !