Un nouveau rapport publié par le Réseau épidémiologique ouest-africain sur l’usage des drogues dévoile l’ampleur croissante de la consommation des stupéfiants en Afrique de l’Ouest. Sans oublier le cas de l’alcool.
La police judiciaire bissau-guinéenne a annoncé avoir fait, le 7 septembre, « la plus grande saisie effectuée dans un avion depuis plus d’une décennie ».
Au nord du Maroc et au sud de l’Espagne, l’imagination sans limites des barons de la drogue pour faire traverser les frontières aux cargaisons de stupéfiants donne du fil à retordre aux services de sécurité. À Al Hoceima, un trafiquant opérant par hélicoptère vient d’être condamné à dix ans de prison.
L’influent narcotrafiquant marocain Mounir Erramach a été condamné en 2004, entraînant dans sa chute 22 hauts fonctionnaires du royaume. Vingt ans plus tard, le voilà libre. Récit.
Condamnés à mort au royaume pour la fusillade du café La Crème en novembre 2017 à Marrakech, les deux tueurs à gage néerlandais, recrutés par le baron de la drogue Ridouan Taghi, pourraient voir leur peine réexaminée par un tribunal de Casablanca. Décryptage.
En 2017, l’un des hommes de main de Ridouan Taghi, devenu le cerveau de la Mocro Maffia, décide de témoigner contre lui devant la police. Un retournement de situation extraordinaire, qui sème le chaos aux Pays-Bas et conduit, en 2019, au plus grand procès de l’histoire du pays.
Après le cannabis, la seconde génération de la Mocro Maffia se lance à l’assaut du business de la cocaïne. Parmi les nombreux clans qui se font et se défont, ceux que dirigent Gwynette Martha et Samir Bouyakhrichan, dont la lutte à mort permettra l’émergence d’une nouvelle génération, incarnée par Ridouan Taghi.
Dans un pays qui, avec l’Inde, compte le plus grand nombre de pauvres au monde, mais rassemble également des fortunes insolentes, la tentation d’un changement de régime par la force n’est pas à exclure.
ÉPISODE 4/4. Selon des documents officiels, qui ont fuité et que Jeune Afrique a pu consulter, certaines des plus grosses banques du continent peinent à suivre les règles fixées par les autorités de contrôle des marchés financiers. Des manquements qui favorisent les comportements délictuels en Afrique australe.
Le procès, très médiatisé, d’un vaste réseau de narcotrafiquants qui opérait d’Abidjan à San Pedro, s’est poursuivi le 16 avril avec les plaidoiries des avocats des accusés.
ÉPISODE 2/4. Sur le papier, les autorités de contrôle sont à pied d’œuvre pour mater la délinquance financière. Dans les faits, elles sont impuissantes. Suite de notre enquête.
Le retentissant procès d’un trafic international de cocaïne se poursuit au pôle économique et financier d’Abidjan. Ce 15 avril, les réquisitoires à l’encontre des 23 prévenus ont été prononcées.
Le juge vient de rendre ses conclusions et de lister les chefs d’accusation retenus dans le dossier El Hadj Ahmed Ben Ibrahim, l’un des plus grands barons de la drogue en Afrique, incarcéré depuis 2019 au Maroc. Pour Abdenbi Bioui et Saïd Naciri, deux élus emblématiques du PAM, les charges sont lourdes.
Malam Bacai Sanha Jr a été condamné à plus de six ans de prison aux États-Unis, a-t-on appris mardi. Selon la justice américaine, il trafiquait de la drogue pour financer un putsch et prendre le pouvoir à Bissau.
Cerveau d’un vaste réseau de trafic de cocaïne entre l’Amérique latine et l’Afrique de l’Ouest, l’ancien policier espagnol est le principal accusé du procès en cours devant le pôle économique et financier d’Abidjan.
Les dernières statistiques sanitaires montrent que la substance opioïde continue d’être excessivement consommée dans la sous-région. Une addiction portée par un vaste réseau de trafiquants.
Trafic international de cocaïne et de haschich, complicités au plus haut niveau, inculpation et incarcération de personnalités politiques marocaines de premier plan… Découvrez l’affaire du « Pablo Escobar du Sahara » en vidéo.
L’affaire avait défrayé la chronique : en 2022, un vaste réseau de trafic international de cocaïne était démantelé à Abidjan. Depuis la fin du mois de décembre dernier, ses principaux suspects sont jugés par la justice ivoirienne.
Le scandale qui a éclaté au cœur de l’été 2023 à la suite des confessions d’El Hadj Ahmed Ben Ibrahim, dit le « Malien », livrera-t-il un jour tous ses secrets ? Seule certitude : il a déjà provoqué un séisme au sein de la société et de la classe politique marocaines.
Au Maroc, le scandale provoqué par les confessions d’El Hadj Ahmed Ben Ibrahim est loin d’avoir livré tous ses secrets. Après le temps des coupables, voici venu celui des complices…
Les suspects, leur entourage, un procureur et un enquêteur. Qui sont les principaux acteurs du scandale qui secoue le Maroc depuis les révélations explosives du trafiquant de drogue El Hadj Ahmed Ben Ibrahim, dit le « Malien » ?
De fil en aiguille, les scandales entourant le « Malien » et ses complices ont mis au jour de nombreux cas de corruption au sein de la classe politique marocaine, avec des conséquences probablement très lourdes, notamment pour le Parti Authenticité et Modernité.
Sur les 17 personnes jugées dans le cadre du procès « Marengo », trois ont été condamnées à la perpétuité, dont Ridouan Taghi, patron présumé du cartel de drogue surnommé « Mocro Maffia » en raison des origines marocaines de plusieurs de ses membres.
Selon la presse israélienne, certains dealers marocains de résine de cannabis seraient décidés à boycotter le marché de l’État hébreu, en solidarité avec la population de Gaza.
Au Maroc, ce baron du trafic de drogue en Afrique, qui a décidé de dénoncer ses complices d’hier pour leur faire payer leur trahison, a déjà entraîné dans sa chute Saïd Naciri, patron du Wydad, et Abdenbi Bioui, président de l’Oriental. Qui seront les suivants ?
Depuis plus de quinze ans, le clan Bouyakhrichan, originaire de Nador, dirige l’une des branches les plus prospères de la Mocro Maffia. Son leader actuel, Karim, vient de tomber en Espagne pour blanchiment d’argent, entre autres.
À Casablanca, des victimes d’expropriation font des connexions entre leur histoire et l’affaire du « Malien ». Beaucoup estiment que toutes ses ramifications n’ont pas encore été révélées.
Saïd Naciri a été interrogé sur un lot de véhicules appartenant au trafiquant de drogue qui ont longuement stationné sur le parking de son club de football. Les enquêteurs y voient une preuve supplémentaire de ses liens avec « le Malien » et ses trafics.
Après s’être longtemps tu, El Hadj Ahmed Ben Ibrahim, dit « le Malien », emprisonné au Maroc depuis 2019 pour « trafic de drogue », a décidé de parler aux policiers et aux juges. Et il met au jour tout un système politico-mafieux implanté au cœur du royaume.
Cinq membres de la marine nationale ont disparu en mer, le 5 janvier, lors de l’arraisonnement d’un navire soupçonné de transporter de la drogue. L’espoir de les retrouver est ténu.