Ce 16 juin 2024 sera célébrée la Journée de l’enfant africain autour du thème : « L’éducation pour tous en Afrique : l’heure est venue ». Un défi qui impose d’aller au-delà des mots et des slogans, estime Éric Topona Mocnga, journaliste tchadien.
À travers cette bande dessinée, trois auteurs espagnols racontent les aventures, en RDC, de deux gamins qui fuient le travail forcé et les combats entre milices rivales pour tenter de rejoindre l’Europe. Un album qui échappe de justesse aux clichés grâce à un fin scénario et, surtout, à une invention graphique hallucinante.
La Chambre des représentants des États-Unis pourrait interdire l’importation de certains produits congolais, pour cause de travail des enfants. Une mesure qui cible l’intervention de la Chine dans le secteur minier.
Les multinationales Apple, Microsoft, Google, Dell et Tesla ont soumis une requête contre la plainte les accusant de bénéficier du travail des enfants dans les mines de cobalt en RDC. Ils ne peuvent pourtant pas nier leur implication.
Après 15 ans de lutte, la loi relative aux travailleurs domestiques est entrée en vigueur le 2 octobre. S’il s’agit d’une avancée légale, le texte suscite la réticence des acteurs concernés, qui redoutent la lourdeur administrative et le manque à gagner pécuniaire.
L’épouse du président ivoirien livre ici une tribune dans laquelle elle expose les engagements pris et les recommandations avancées sur les questions de santé maternelle, de droits des femmes et de lutte contre le travail des enfants, lors du Forum des premières dames de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), en octobre dernier.
Début novembre, une opération de lutte contre la traite des êtres humains s’est déroulée sur deux jours à Dakar. Plus de 50 enfants contraints de mendier ont été retirés des rues de la capitale. Cinq trafiquants présumés ont été arrêtés, mais les autorités sénégalaises doivent encore intensifier leurs efforts pour mettre fin à ce fléau.
Le Chinois Yantai Cash – exportateur de métaux – a affirmé ouvrir une enquête sur sa chaîne d’approvisionnement en cobalt congolais, à la demande de la Bourse des métaux de Londres et après avoir été mis en cause de manière indirecte par un rapport d’Amnesty International et Afrewatch.
Le 30 août à Kinshasa, Lambert Matuku Memas, le ministre d’État en charge de l’Emploi et de la Prévoyance sociale, a annoncé que le pays s’engageait à éliminer le travail des enfants dans le secteur minier d’ici à 2025.
Ils sont au moins 44 000, dans les seules villes de Dakar et Saint-Louis. Les talibés, ces enfants âgés parfois d’à peine 5 ans forcés à mendier par leurs maîtres coraniques n’ont pourtant pas fait une ligne dans les discours des candidats à l’élection législative de ce dimanche au Sénégal. Un an après que la présidence a promis de prendre le taureau par les cornes, Human Rights Watch dresse le constat d’un échec.
Le département d’État américain a publié mardi 27 juin son dernier rapport sur le trafic d’êtres humains. En Afrique subsaharienne, la Guinée, le Mali, le Congo Brazzaville et la RDC font leur apparition sur la liste noire.
L’association marocaine Insaf réclame dans un communiqué l’interdiction immédiate de l’exploitation des domestiques mineures et l’amendement d’une loi sur le sujet.
En Ouganda, la décision du franco-suisse LafargeHolcim d’abandonner le travail des mineurs, après y avoir eu recours pendant une décennie selon un reportage du journal Le Monde, aurait laissé nombre d’entre eux sur le carreau. C’est ce qui ressort du rapport, fruit d’une enquête de six mois, de deux ONG, l’organisation suisse Pain pour le prochain (Bread for All, BFA) et son partenaire local en Ouganda, Twerwaneho Listeners’ Club.
Pour la première fois, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) consacre une étude – rendue publique jeudi – aux 60 millions de filles sur la planète qui ont dix ans aujourd’hui – dont 20% sont en Afrique subsaharienne. Plus de la moitié d’entre elles vivent dans les pays du monde où l’inégalité des sexes est la plus marquée et 16 millions de filles âgées de six à onze ans n’iront jamais à l’école.
Le président Macky Sall ne veut plus voir de talibés mendier dans les rues. Mais il n’a pas précisé comment il compte éradiquer cette pratique, profondément ancrée dans la société.
En Afrique, de nombreux enfants sont exploités indirectement pour le compte de multinationales. Si certaines agissent, d’autres renvoient la faute sur leurs sous-traitants.
À travers un projet de loi soumis au Parlement, le gouvernement marocain veut légaliser le travail des mineurs comme employés de maison. Une pratique d’un autre âge que la société civile dénonce.
Selon un rapport rendu public mardi par Amnesty International et Afrewatch, des enfants travaillent dans des « conditions périlleuses », aux côtés des adultes, pour l’extraction du cobalt dans le sud de la RDC. Les multinationales fermeraient les yeux sur cette situation dramatique. Faux, rétorque Kinshasa qui se dit « victime d’une guerre commerciale ».
On a d’abord cru que le scandale, révélé fin juin, n’éclabousserait que Niamey. Mais l’enquête a mis au jour un vaste réseau présumé de commerce de nouveau-nés qui se joue des frontières.
Au Burkina Faso, entre un demi-million et 700 000 adolescents ou pré-adolescents travailleraient dans le secteur minier et risquent quotidiennement leur vie pour trouver de l’or, principal produit d’exportation du pays.
D’après un rapport officiel, 123 000 enfants marocains, âgés de 7 à 15 ans, travaillaient en 2011 dans le royaume. Un chiffre en recul par rapport à 1999.
Dans un rapport rendu public mardi 6 décembre à Bamako, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a estimé entre 20 000 et 40 000 le nombre d’enfants travaillant dans les mines d’or.
1,6 millions de mineurs de 5 à 17 ans travaillent au Cameroun, d’après une enquête officielle. Les enfants, d’origine majoritairement rurale, sont employés principalement dans l’agriculture, la sylviculture et la chasse.
Des milliers d’enfants travaillant dans les plantations de tabac au Malawi souffrent d’un empoisonnement à la nicotine équivalent à la consommation de 50 cigarettes par jour, a dénoncé lundi une organisation de défense des droits des enfants.
Depuis des années, des groupes de défense des droits de l’enfant se battent contre le trafic des enfants en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, à l’heure du lancement d’un projet visant à mieux comprendre les migrations périlleuses des enfants à travers l’Afrique de l’Ouest, certains de ces groupes se demandent dans quelle mesure les enfants ont bénéficié des interventions de lutte contre le trafic.
La gendarmerie nigérienne a mis la main vendredi à Torodi, (55 km au sud de Niamey) sur un homme, accusé d’exploitation d’une dizaine d’enfants dont six de nationalité étrangère.
Près de 1200 mineurs, utilisés comme des esclaves, ont été retirés des champs en 2008 dans les provinces camerounaises du Centre, du Nord, du Sud et du Sud-Ouest, a appris APA auprès des services compétents du ministère du Travail et de la sécurité sociale.