D’après les autorités turques, l’auteur de l’attentat-suicide qui a fait au moins 10 morts – dont 9 ressortissants allemands – et 15 blessés, mardi matin, dans le quartier touristique de Sultanahmet dans le centre-ville d’Istanbul, est un jeune Syrien, né en 1988, membre du groupe jihadiste État islamique (EI).
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a convenu mardi avec son homologue américain Barack Obama de l’importance de désamorcer les tensions après que l’armée turque a abattu un avion militaire russe à la frontière syrienne.
Selon une source sécuritaire marocaine, les huit Marocains expulsés le 17 novembre par la Turquie n’ont aucun lien avec Daesh. Il s’agirait de migrants clandestins voulant rallier l’Europe.
Les autorités turques ont expulsé jeudi huit Marocains arrêtés à l’aéroport d’Istanbul et présentés comme des militants de l’État islamique qui voulaient se rendre illégalement en Allemagne.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé jeudi tous les pays musulmans à présenter un front uni contre l’État islamique (EI), dont il a rendu le président syrien Bachar al-Assad responsable de la montée en puissance.
Avec Recep Tayyip Erdogan, pas de demi-mesure : on l’adule ou on le hait. Certains voient en lui le porte-parole des masses rurales et pieuses. D’autres, un autocrate arrogant et corrompu. Vous avez dit polarisation ?
Contrairement à ce qu’annonçaient les sondages, le parti du président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan a remporté haut-la-main les élections législatives de dimanche en Turquie et réussi son pari de reprendre la majorité absolue.
Autoritarisme croissant, interruption du processus de paix avec les Kurdes… Pour tenter de conquérir le 1er novembre la majorité absolue qui lui avait été refusée en juin, Recep Tayyip Erdogan ne fait pas dans la dentelle.
17 Syriens, dont une femme et cinq enfants, se sont noyés dimanche lorsque leur embarcation a fait naufrage dans les eaux turques alors qu’ils tentaient de rejoindre la Grèce, a rapporté une agence de presse locale.
À deux mois des législatives, la pression du régime du président Recep Tayyip Erdogan sur les médias est encore montée d’un cran en Turquie. La police ont notamment perquisitionné mardi les locaux des journaux Bugün et Millet et de la chaîne de télévision Kanaltürk, dans le cadre d’une enquête « antiterroriste ».
Déterminé à provoquer des élections anticipées, le gouvernement s’en prend aux Kurdes, qui lui avaient fait perdre sa majorité absolue lors des législatives de juin. Et, pour calmer les éventuelles critiques de ses alliés occidentaux, bombarde quelques positions de Daesh en Syrie.
Depuis le 24 juillet, la Turquie bombarde les positions de Daesh en Syrie tout en réprimant les Kurdes. Le politologue Ahmet Insel livre son analyse de la situation à Jeune Afrique.
Lors des législatives du 7 juin, le parti AKP, au pouvoir depuis douze ans, a perdu sa majorité absolue au Parlement. Un camouflet pour Recep Tayyip Erdogan. Spécialiste de l’islam politique turc et biographe du président, Rusen Çakir a suivi cette campagne sur le terrain. Il en livre son analyse à Jeune Afrique.
Il rêvait d’un raz de marée en faveur de l’AKP, son parti, qui lui aurait permis de s’octroyer des pouvoirs quasi illimités. Pour le chef de l’État, les législatives du 7 juin sont
une terrible déception. On ne sait s’il s’en remettra.
En perdant sa majorité absolue détenue depuis treize ans à la Grande assemblée nationale turque, l’AKP de Recep Tayyip Erdogan a essuyé dimanche un sérieux revers aux législatives. Le parti kurde HDP fait quant à lui une entrée en force au Parlement.
Les Turcs ont commencé à voter dimanche pour élire leurs députés dans un scrutin déterminant pour l’avenir du président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, qui espère une très large victoire de son parti, au pouvoir depuis treize ans, pour renforcer son emprise de plus en plus contestée sur le pays.
Le parti HDP, prokurde mais désormais ouvert à la gauche et aux libéraux, pourrait créer la surprise lors des législatives du 7 juin, cruciales pour la Turquie. Et faire perdre à l’AKP de Recep Tayyip Erdogan sa majorité au Parlement. Les explications d’Ayse Erdem, la coprésidente du HDP à Istanbul.
Ertugrul Günay, ancien député d’Izmir, a été le ministre de la Culture et du Tourisme d’Erdogan entre août 2007 et janvier 2013. À la veille des législatives turques du 7 juin, il détaille pour « Jeune Afrique » les enjeux d’un scrutin sous haute tension.
Recep Tayyip Erdogan craignant d’être assassiné, cinq scientifiques sont mobilisés en permanence pour analyser tout ce qu’il mange et boit. Paranoïa ou précaution nécessaire ?
Miss Turquie 2006, Merve Buyuksarac, a comparu devant un tribunal d’Istanbul ce mercredi pour avoir insulté le président turc Recep Tayyip Erdogan en partageant un poème satirique sur internet. Elle risque jusqu’à quatre ans d’emprisonnement.
La propension des islamo-conservateurs de l’AKP à imposer aux femmes la manière dont elles doivent se comporter ou s’habiller indispose la fraction la plus jeune et citadine de la population. D’autant que les violences dont ces dernières sont victimes ont augmenté de 1 400 % depuis 2002.
Pour « Jeune Afrique », la sociologue turque Gaye Petek retrace l’évolution de la politique du gouvernement AKP à l’égard des femmes. À l’en croire, leurs droits juridiques n’ont pas régressé, mais le discours des dirigeants prépare à une société « religieuse, pieuse, morale, voire pudibonde ».
Du 19 au 21 novembre se tient à Malabo le deuxième sommet Turquie-Afrique, en présence de Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’Union africaine, et de ministres de quatorze pays du continent*, rejoints, le dernier jour, par leurs chefs d’État et de gouvernement.
Divulgation d’enregistrements téléphoniques compromettants… Chasse aux sorcières dans l’appareil d’État… Entre la confrérie soufie et le gouvernement islamo-conservateur, une lutte à mort est engagée. Et tous les coups sont permis.
Le gouvernement libyen soupçonne le Soudan de faciliter le transport des armes fournies par le Qatar aux milices islamistes. La Turquie serait aussi un allié de poids de ces dernières.
Pour l’enfant du quartier populaire de Kasimpasa, c’est la consécration. Élu président le 10 août, le Premier ministre sortant Recep Tayyip Erdogan compte renforcer encore son emprise sur le pays. Objectif : modifier la Constitution et s’arroger tous les pouvoirs.
Qui tire les ficelles du théâtre de la guerre ? Ultranationalistes israéliens, islamistes palestiniens, mais aussi Égypte, Qatar, Iran et même Turquie… Autant d’acteurs qui poussent leurs pions sur ce jeu d’échecs meurtrier.