Elles s’y sont (presque) toutes mises. Mais les personnalités politiques africaines ne sont pas toutes égales face à Twitter. Héritage culturel, facilité linguistique, frilosité… Sur le réseau social américain, les francophones perdent pied face aux anglophones. Explications.
Twitter est devenu un élément incontournable de la communication politique en Afrique. Néanmoins, les personnalités politiques francophones sont encore à la traîne par rapport à leurs homologues de langue anglaise. Explications avec Catherine Dernis, directrice conseil de l’agence de communication Hopscotch Système Africa, qui collabore avec des dirigeants africains.
Les réseaux terroristes ont compris l’intérêt des nouvelles technologies de communication. Après Facebook et Youtube, les jihadistes brandissent une nouvelle arme : Twitter.
Les dirigeants africains utilisent de plus en plus les réseaux sociaux, et certains de « manière exemplaire », selon les auteurs d’une étude sur l’activité des dirigeants mondiaux sur Twitter. Parmi les « bons élèves » du continent, le Premier ministre ougandais, Amama Mbabazi, et le président rwandais, Paul Kagamé.
Peu à peu, ces dernières années, les présidents africains se sont mis à twitter. Avec plus ou moins de réussite. Et plus ou moins de maîtrise. Si Paul Kagamé ou Mohamed Morsi font figure d’orfèvres en la matière, certains sont à la traîne. Parmi eux, le chef d’État togolais, Faure Gnassingbé, dont le compte Twitter est pour le moins… surprenant.
L’organisation terroriste Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) a officialisé l’ouverture de son compte Twitter, le 28 mars. Elle y menace la France et évoque le sort des otages français retenus dans la région du Sahel.
Les utilisateurs africains de Twitter manifestent leur présence et rassemblent leurs compatriotes par l’usage de mots clés qui indiquent l’appartenance nationale ou font référence à des éléments linguistiques régionaux. Le procédé a du succès et chacun y va de sa création. Suivez le guide !
Twitter n’en finit plus de conquérir l’Afrique. Tiré par l’Afrique du Sud et le Kenya, le réseau social n’épargne pas les capitales francophones, qui se lancent doucement, sans concurrencer, pour le moment, les anglophones, à l’exception d’Abidjan. Découvrez la cartographie, ville par ville, de la twittosphère africaine. Votre quartier est, peut-être, un repaire de « twittos ».
Mohamed Morsi est le chef d’État du continent qui compte le plus d’abonnés sur le réseau social. Logique : ses compatriotes égyptiens dominent le top 25 des Africains les plus suivis.
L’agence de communication britannique Portland a publié jeudi 26 janvier les résultats d’une étude sur l’usage de Twitter en Afrique (« Twitter in Africa »). En dépit de quelques zones d’ombres, les conclusions chiffrées bousculent certaines idées reçues. Qui sont donc les champions africains des « gazouillis » sur le net ? Éléments de réponses.
Opération de communication réfléchie ou imprudence ? Le porte-parole de l’armée kenyane, Emmanuel Chirchir, a annoncé pendant deux jours sur son compte Twitter le plan de bataille de Nairobi au sud de la Somalie.