À l’appel d’associations écologistes, les autorités de Casablanca ont décidé de renoncer à la plantation de palmiers sur les grands axes de la ville. Une mesure inédite qui pourrait se propager dans le reste du pays.
Rocades, artères, tramway, busway, RER… La capitale économique multiplie les projets d’envergure pour fluidifier son trafic et moderniser son réseau de transport public.
Déguerpissements, nouvelles orientations d’aménagement, simplification et sécurisation du foncier urbain… Le ministre ivoirien de la Construction et de l’Urbanisme répond aux questions de Jeune Afrique.
Au Cameroun, rien n’est fait pour entretenir villes et voirie. On ne réagit, après coup et dans l’urgence, que quand un drame se produit. Et une fois les caméras parties, tout replonge dans le silence.
Haut lieu du tourisme tunisien, le village connaît une nouvelle poussée de fièvre, un riverain ayant décidé d’ériger un mur le long du célèbre escalier menant à la plage.
Lancé en 2022, le projet de réfection du stade olympique d’El-Menzah, une enceinte sportive chargée d’histoire, a pris du retard, mettant aussi en lumière un patrimoine architectural tunisois très éclairant sur la façon dont la capitale s’est développée au XXe siècle.
De nouveaux mécanismes de financement et de développement de projets sont désormais à la portée des municipalités du continent, invitées à s’inspirer du modèle nordique de transition verte.
Dans une missive adressée début février à la ministre de l’Aménagement, Fatima-Zahra Mansouri, le wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Yacoubi, pointe de graves malversations en matière d’urbanisme.
Vitrine et, souvent, porte d’entrée du pays, Abidjan fourmille de grands projets. On pense bien sûr au quatrième pont et au métro, mais la lagune et le port font aussi l’objet de toutes les attentions, tandis qu’un nouveau quartier des finances est sur les rails.
En raison du changement climatique et de la pollution, des quartiers et des villes entières du continent sont voués à disparaître. Une nouvelle vision de l’urbanisme africain est nécessaire.
Ancien directeur des travaux à l’Agence nationale des grands travaux, l’architecte goréen Xavier Ricou se désole de voir disparaître certains vieux bâtiments et sites emblématiques de la capitale sénégalaise.
L’architecte vient d’offrir une seconde jeunesse à l’hôtel de ville de la capitale, une bâtisse datant de l’époque coloniale. Pour lui, il est essentiel qu’une cité conserve la mémoire architecturale de sa propre histoire. Une approche qu’il assume sans complexe.
… Et comment en sortir. La capitale sénégalaise est congestionnée, certes. Mais surtout, les logements y ont été trop longtemps conçus « à l’occidentale » plutôt que pour répondre au mode de vie des habitants. L’architecte Nzinga Biegueng Mboup explique comment on en est arrivé là. Et donne quelques solutions.
Quasiment inutilisé depuis l’ouverture du nouvel aéroport Blaise-Diagne fin 2017, le site de l’ancien aéroport international aiguise les appétits fonciers. Si un parc forestier urbain est prévu sur dix hectares, d’autres projets, dont des programmes immobiliers, sont dans les tuyaux.
Produire de l’électricité à partir des millions de tonnes de déchets produites chaque année sur le continent ? Pas si simple, prévient l’universitaire Hugo Le Picard.
Malgré la volonté de Macky Sall d’aboutir rapidement à la « tolérance zéro », les avancées tardent à se concrétiser. Les défis demeurent colossaux, notamment dans la capitale.
Tours de bureaux, logements, unbiversités, lieux de culte… Leurs réalisation allient culture locale et innovation. Rencontre avec trois architectes visionnaires qui façonnent la ville de demain.
Jadis surtout résidentiel, aujourd’hui très commerçant, le boulevard du Général-de-Gaulle a toujours été le théâtre des grandes célébrations et manifestations populaires.
La société immobilière Amsa Realty et le Centre des œuvres universitaires ont conclu un partenariat pour construire ou réhabiliter des pavillons pour étudiants. Coût du projet : 52 milliards de F CFA.
L’architecte Pierre Goudiaby Atepa a assisté à chaque étape de l’hérésie urbanistique de Dakar. Impliqué dans de nombreux projets de villes nouvelles dans plusieurs pays africains, il observe favorablement le projet des deux pôles urbains au sein de la capitale sénégalaise – à Diamniadio et aux abords du lac Rose – souhaité par Macky Sall.
Le président Macky Sall s’est lancé dans une course contre la montre pour construire le nouveau pôle urbain de Diamniadio avant la fin de son second mandat. Mais les concepteurs du projet devront éviter de reproduire les erreurs qui ont rendu la capitale difficilement vivable.
Près de 160 ans après la fondation de Dakar par Émile Pinet-Laprade, le président Macky Sall tente de désengorger la capitale sénégalaise où vivent 3,6 millions de personnes. Si les responsables politiques de tous bords semblent s’accommoder de l’ambition présidentielle, certains urbanistes pointent quelques inquiétudes.
Aéroport flambant neuf, nouvelles infrastructures routières, hôtel haut de gamme, espaces arborés… La capitale a radicalement changé de visage et s’est mise au diapason des dernières évolutions technologiques et écologiques.
Les changements sont tangibles dans de nombreux domaines depuis l’accession au trône de Mohammed VI, en juillet 1999. Transports, quartiers d’affaires, espaces publics, loisirs… Du nord au sud, les grandes agglomérations du royaume ont toutes bénéficié de programmes d’aménagement urbain qui les ont considérablement modernisées.