L’Union européenne l’a interdit de séjour mais ne peut décemment pas l’empêcher de se rendre au Vatican. Le président zimbabwéen Robert Mugabe a ainsi pu assister à la messe inaugurale du pape François, le 19 mars.
Devenu, le 13 mars, le premier souverain pontife issu du continent américain, le nouveau pape François attire la sympathie par son attitude modeste et sa réputation de simplicité. Mais pourra-t-il revigorer une Église affaiblie ? Et faire avancer les grands chantiers qui l’attendent : questions de société et reconstruction de l’image dégradée des catholiques, paix dans le monde et médiations internationales et, enfin, réforme de la curie romaine… Début de réponse ce 22 mars, où il doit s’adresser au corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, à la veille d’un déjeuner avec son prédeccesseur, Benoît XVI, à Castel Gandolfo.
« Habemus papam » (« Nous avons un pape »), a annoncé l’Église catholique, mercredi 13 mars au soir à Rome. Le nouvel élu est le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio, qui a choisi de s’appeler François.
Les préparatifs s’intensifiaient samedi au Vatican, avec l’installation sur le toit de la Chapelle Sixtine de la cheminée d’où s’échappera la fameuse fumée blanche à l’issue du conclave qui s’ouvre le 12 mars.
Depuis la renonciation de Benoît XVI, le 11 février, les paris reprennent de plus belle. Et si un Africain occupait le siège de Saint-Pierre ? La vitalité du catholicisme en Afrique et les indéniables qualités de ses cardinaux plaident en ce sens.
Si le successeur du pape démissionnaire Benoît XVI est africain, il sera peut-être congolais. Le cardinal Monsengwo est présenté comme papabile de plus en plus crédible. Qui est-il et quels sont ses atouts ?
Le conclave qui élira le successeur du pape Benoît XVI pourrait commencer avant le 15 mars, a indiqué samedi le Vatican, alors que les spéculations vont bon train sur les qualités requises et la provenance du futur chef d’une Eglise d’un milliard de fidèles.
Le renoncement de Benoît XVI à son pontificat ouvre la délicate séquence de sa succession à la tête du Vatican. Avec à la clé un débat qui n’est pas nouveau : le futur pape sera-t-il italien, comme la plupart dans l’histoire ? Européen comme les deux derniers ? Ou non occidental, voire africain, comme la majorité des fidèles dans le monde ?
Le secrétaire particulier de Benoît XVI sera appelé à la barre des témoins lors du retentissant procès du majordome du pape, poursuivi pour « vol aggravé » dans l’affaire Vatileaks, qui s’est ouvert samedi au Vatican.
Fuites, coups bas, opérations de déstabilisation et règlements de comptes… L’ambiance à la Curie est de plus en plus délétère. Le pape Benoît XVI, bientôt 85 ans, a beaucoup de peine à contenir ces très profanes luttes de pouvoir.
À deux semaines de la visite du pape Benoît XVI en Afrique, un essai de Serge Bilé relance la polémique sur la ségrégation raciale au sein de l’Église catholique.