Un avocat égyptien a affirmé sur un plateau télévisé que violer une femme portant un pantalon déchiré révélant « ses cuisses ou ses fesses » était dans l’ordre des choses. Une déclaration qui suscite l’indignation des féministes et des défenseurs des droits de l’homme, dans un pays où 60% des femmes ont déjà subi au moins une agression sexuelle.
Chaque jour qui passe apporte son lot de témoignages : le patriarcat a la vie dure, et les femmes, trop souvent, sont victimes du pouvoir des hommes. Face à ceux qui entendent régner sur les libertés des autres et dicter leur conduite, des artistes engagé(e)s élèvent la voix. Écoutons-les.
À l’instar de la Zimbabwéenne Kudzanai-Violet Hwami ou de la Sud-Africaine Zanele Muholi, nombre de femmes artistes utilisent leur corps dans leur art pour défendre leurs droits et leurs choix.
Visé par deux récentes plaintes pour viol, l’islamologue et théologien Tariq Ramadan a réagi pour la première fois le 28 octobre. Il a publié sur sa page Facebook un message qui dénonce une « campagne de calomnie » enclenchée par ses « ennemis de toujours ».
Nadia El Bouga, Leïla Slimani, Sofia Bentounes : trois auteures évoquent la difficulté d’avoir une sexualité épanouie pour beaucoup de musulmans, au Maroc ou ailleurs. Surtout quand on est une femme.
Le nouveau film « La Belle et la Meute » de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania, revient sur le viol d’une jeune femme qui eut le plus grand mal à porter plainte contre les deux policiers qui l’avaient agressée.
Des criminologues ivoiriens et canadiens ont publié une étude portant sur la typologie des homicides commis dans quatre pays : le Burkina Faso, le Sénégal, le Niger et la Côte d’Ivoire. En dressant le portrait statistique des victimes et de leurs meurtriers, les chercheurs dessinent des tendances sociétales lourdes, et proposent des pistes pour réduire ces violences.
Un religieux de 74 ans appartenant à la Congrégation des frères du Sacré-Cœur a été mis en examen jeudi 7 septembre par la justice française pour des viols et agressions sexuelles commis en Guinée, a-t-on appris lundi de sources concordantes, confirmant une information du journal Le Parisien.
Des centaines de Marocains sont spontanément sortis dans la rue pour appeler à la protection des droits des femmes. La classe politique a brillé par son absence.
La vidéo choc diffusée dimanche 20 août de la jeune fille agressée sexuellement dans un bus a imposé sur la scène médiatique un sujet tabou au Maroc. Les chiffres le montrent : les agressions contre les femmes sont monnaies courantes et sont même en augmentation.
Des images montrant une jeune fille attaquée par un groupe de jeunes font le tour des réseaux sociaux. Les agresseurs ont été arrêtés selon les services de police.
La Monusco a annoncé ce mercredi 26 juillet la reddition de Ntabo Ntaberi alias Sheka, commandant d’un des groupes armés qui pullulent dans l’est de la RD Congo. Ce chef de guerre est sous le coup d’un mandat d’arrêt pour « crime contre l’humanité » et de sanctions du Conseil de sécurité depuis 2011.
Le rapport d’Amnesty International rendu public ce lundi 24 juillet 2017 est sans appel : à mesure que dure le conflit au Soudan du Sud, le nombre de femmes, d’enfants et aussi d’hommes violés augmente chaque année. Amnesty International appelle le gouvernement sud-soudanais et les belligérants à mettre fin à ces sévices et à ce que justice soit rendue.
Le département d’État américain a publié mardi 27 juin son dernier rapport sur le trafic d’êtres humains. En Afrique subsaharienne, la Guinée, le Mali, le Congo Brazzaville et la RDC font leur apparition sur la liste noire.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, doit l’annoncer dans les prochaines heures : le contingent de 629 Casques bleus congolais déployés à Berberati, la troisième plus grande ville de la République centrafricaine, vont être rapatriés. En cause : des accusations d’agressions sexuelles et de participation à des trafics.
La Mission de l’ONU en RDC (Monusco) s’est déclarée préoccupée mercredi après avoir documenté, du 5 au 9 juin, 62 cas de violations graves des droits des enfants, dont des viols sur mineures par des miliciens dans l’est et le centre de la République démocratique du Congo.
Plus de 4 000 cas de grossesses précoces en milieu scolaire ont été enregistrés en 2017 en Côte d’Ivoire, a annoncé mardi le ministère de l’Éducation nationale, qui déplore un « fléau préoccupant et persistant ».
Une vague récente de meurtres de femmes victimes de violences conjugales en Afrique du Sud a suscité une prise de conscience collective et une campagne sur les réseaux sociaux.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé, dans un rapport publié lundi, des abus sexuels commis selon elle entre 2009 et 2017 sur plusieurs femmes par des militaires ougandais déployés dans l’est de la Centrafrique.
Le Parquet a requis mardi deux ans de prison, dont 18 mois de sursis avec mise à l’épreuve, contre un militaire français jugé pour agressions sexuelles sur deux fillettes en 2015 au Burkina Faso, où il était en mission.
La pop star marocaine poursuivie pour viol en France sera libérée ce soir, selon son avocat, Me Éric Dupond-Moretti. Elle sera munie d’un bracelet électronique.
Le parquet de Paris demande un non-lieu dans l’enquête visant des soldats français de l’opération Sangaris en Centrafrique accusés de viols par des enfants en 2013 et 2014. L’enquête en question a été clôturée en décembre, sans mise en examen.
Plus de 3 000 plaintes contre les auteurs présumés de viol ont été enregistrés dans les juridictions congolaises en 2016, ce qui représente une hausse de 27% par rapport à l’année précédente.
Les associations « Innocence en danger » et « Enfance et partage » ont annoncé vendredi avoir demandé à la justice française d’auditionner à nouveau des soldats français de la force Sangaris accusés de viols sur mineurs en Centrafrique entre 2013 et 2014. Elles dénoncent une instruction « partiale et lacunaire ».
On ne les compte plus. Filmées avec des téléphones portables, de nombreuses sextapes impliquant des Guinéens ont fuité récemment sur les réseaux sociaux. Si le phénomène n’est pas nouveau, il a pris dernièrement une tournure inquiétante.