Selon quatre rapports médicaux que JA a pu consulter, la santé de l’ex-secrétaire général de la présidence, emprisonné depuis dix ans, ne cesse de se détériorer. Or le chef de l’État camerounais ne semble pas près d’accepter une évacuation sanitaire.
Huit anciens ambassadeurs des États-Unis au Cameroun appellent les autorités de leur pays à faire pression pour que l’ex-ministre, âgé et malade, puisse sortir de prison. Et dénoncent la responsabilité de Julian Assange et de WikiLeaks dans cette affaire.
Selon des documents dévoilés mardi soir par les journaux « Libération » et « Mediapart » en collaboration avec WikiLeaks, les États-Unis ont espionné, au moins entre 2006 et 2012, les trois derniers présidents français, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Bradley Manning, le jeune soldat responsable de la plus grande fuite de l’histoire des États-Unis, a attendu jeudi, le lendemain de sa condamnation à trente-cinq ans de prison, pour révéler au grand jour qu’il se sentait femme et voulait désormais se faire appeler Chelsea.
Jugé pour la divulgation, via WikiLeaks, de télégrammes diplomatiques américains, Bradley Manning a peut-être fait un émule en la personne d’Edward Snowden. Interviewé dimanche par le quotidien britannique « The Guardian », cet informaticien de 29 ans a avoué être l’auteur des fuites sur les programmes de surveillance des communications menés par Washington.
Plus de deux ans après avoir mis en ligne des centaines de documents confidentiels émanant du département d’État américain, l’organisation de Julian Assange récidive. Sélection de quelques « pépites » continentales.
Déploiements de troupes angolaises au Cabinda, état exact des ressources aurifères du Mali, achats d’armes du Tchad, relations entre Kinshasa et la province du Katanga… Depuis le 27 février, le site WikiLeaks publie les télégrammes de l’agence privée de renseignements Stratfor, qui travaille entre autres pour le compte d’agences fédérales américaines.
La diplomatie américaine, telle que dévoilée par WikiLeaks, décrit le président de la RDC comme un dirigeant peu sûr de lui, ayant des difficultés à s’affirmer. Mais elle reconnaît aussi à Joseph Kabila une certaine capacité d’écoute et quelques bonnes décisions. Petit florilège des câbles américains, à quelques jours des élections présidentielle et législatives du 28 novembre.
Dans les câbles révélés par WikiLeaks sur le Maroc, un seul sujet domine : le Sahara occidental. Une obsession qui culmine lors de l’affaire Aminatou Haidar.
Dans un câble daté du 3 mars 2008 (08ALGIERS251), l’ambassadeur en Algérie Robert S. Ford rend compte d’un entretien sur le Sahara occidental entre David Welch, assistant du secrétaire d’État américain aux affaires du Proche-Orient, le président Abdelaziz Bouteflika et son Premier ministre Abdelaziz Belkhadem. Traduction des principaux extraits.
Dans le câble diplomatique américain daté du 17 août 2009 (09RABAT706) et révélé par WikiLeaks, le chargé d’affaires Robert P. Jackson fait une synthèse sur « les réalités du Sahara occidental ». Traduction des principaux extraits.
Le câble daté du 8 mai 2009 (09KINSHASA453) relate une longue discussion entre l’ambassadeur américain en RDC William J. Garvelink et Kikaya Bin Karubi, ancien secrétaire particulier du président congolais Joseph Kabila. Au menu : l’affaire Kamerhe, les relations Rwanda-RDC, Africom… Traduction des principaux passages du document.
Tel que révélé par WikiLeaks, le regard de la diplomatie américaine sur Joseph Kabila et son entourage est peu flatteur. Et s’ils sont loin de comprendre entièrement le président congolais, les États-Unis ne se font en tout cas aucune illusion sur ses capacités à réformer la RDC.
WikiLeaks, danger ou bienfait ? Argaw Ashine a déjà tranché. Ce journaliste éthiopien, dont le nom figurait dans l’un des télégrammes diplomatiques divulgués le 30 août, a été contraint de fuir son pays, sous pression des autorités d’Addis Abeba. De quoi relancer la polémique sur la divulgation de l’identité des personnes impliquées dans les dépêches diplomatiques.
Les câbles de la diplomatie américaine révélés par WikiLeaks sont élogieux envers Blaise Compaoré, malgré sa longévité au pouvoir. Mais une question taraude les diplomates : le président burkinabé doit-il se représenter en 2015 ?
Le câble daté du 23 juin 2008 (08OUAGADOUGOU547) relate l’évolution des relations entre le Burkina Faso de Blaise Compaoré et la Libye de Mouammar Kadhafi. Et le froid qu’a jeté le voyage du premier en Israël. Traduction des principaux passages du document.
Le câble daté du 6 mars 2009 (09OUAGADOUGOU145) est l’occasion pour l’ambassadrice américaine Jeanine Jackson, qui quitte le Burkina Faso, de livrer ses réflexions sur le pays, son président, Blaise Compaoré, et sur la succession de celui-ci. Traduction des principaux passages du document.
Le ministre camerounais de la Justice, Amadou Ali a confié à un diplomate américain ses appréhensions sur l’après-Biya. Rapportés par Wikileaks, ses propos sont à la Une de tous les journaux locaux.
Vital Kamerhe, aujourd’hui candidat à l’élection présidentielle congolaise, a été selon l’ancien ambassadeur des États-Unis en RDC, certes, « un leader parlementaire impartial » et apprécié des diplomates étrangers, mais aussi doté d’une « ambition aveugle » qui « altère son jugement ».
Selon un câble diplomatique américain recueilli par WikiLeaks, le président congolais Joseph Kabila aurait usé de pots-de-vin, voire de menaces, pour obtenir la démission de Vital Kamerhe du perchoir de l’Assemblée nationale, en 2009. En cause : les ambitions présidentielles de son ancien allié, qui commençait à lui faire de l’ombre.
WikiLeaks a publié des télégrammes émanant de l’ambassade américaine à Alger. Ils sont datés de 2009, peu après la réélection d’Abdelaziz Bouteflika, et laissent penser que le scrutin a été « truqué ».
Des câbles diplomatiques publiés par wikiLeaks ont fait resurgir une affaire de drogue que le Mali aurait préféré oublier : le « Boeing de la coke », cet avion chargé de drogue qui s’est écrasé dans des circonstances troubles dans le nord-est du pays il y a plus d’un an.