Les premiers résultats des tests effectués par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les cas confirmés de Zika en Guinée-Bissau font état d’une forme du virus issue de la « lignée africaine », différente de la souche sud-américaine à l’origine des cas de microcéphalie.
Des chercheurs européens ont annoncé jeudi avoir découvert de puissants anticorps capables de neutraliser Zika. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à un vaccin contre le virus, à l’origine de graves lésions cérébrales chez le fœtus.
C’est désormais une certitude. La souche du virus Zika qui affecte l’Amérique du Sud est bien présente au Cap-Vert, premier pays du continent contaminé par la récente flambée de l’épidémie. Voici ce qu’il faut savoir à l’heure actuelle de la présence de Zika en Afrique.
Les autorités sanitaires du Cap-Vert ont indiqué lundi que l’épidémie de Zika, virus responsable de microcéphalies en Amérique latine et qui a atteint l’archipel il y a environ six mois, est sous contrôle.
À six mois de l’ouverture officielle des compétitions olympiques (5-21 août), le virus Zika se propage au Brésil à la vitesse grand V. Du coup, l’état d’urgence sanitaire a été proclamé.
Un cas de microcéphalie a été enregistré le 14 mars dans la capitale Praia. Une première depuis le déclenchement au Cap-Vert de l’épidémie de Zika, à l’origine de nombreux cas de microcéphalie, une taille anormalement petite du crâne et du cerveau des nouveau-nés.
Les virus menacent la santé du continent noir, mais aussi sa réputation. L’Afrique entend bien éviter Zika, même s’il faut boycotter les prochains Jeux olympiques…
Si le virus Zika tire son nom de la forêt ougandaise où des chercheurs l’ont identifié en 1947, jusqu’ici l’Afrique n’a jamais connu d’épidémie aussi virulente que celle qui frappe actuellement l’Amérique latine. Jeune Afrique fait le point sur ce que l’on sait de la présence de ce virus sur le continent.
Il y a peu encore, la forêt ougandaise Zika était une petite réserve connue des seuls ornithologues et scientifiques. Mais l’épidémie du virus éponyme, qui affecte le continent américain, vient de lui conférer une soudaine notoriété.