Maroc : la 4G opérationnelle en 2014

L’autorité de régulation vient d’annoncer que l’appel d’offres pour l’attribution des licences de 4ème génération se déroulerait à l’automne, pour une attribution des licences début 2013.

Annoncée par le directeur de l’ANRT (photo), la naissance de la 4G pourrait aussi se traduire par l’arrivée d’un nouvel opérateur. © ANRT

Annoncée par le directeur de l’ANRT (photo), la naissance de la 4G pourrait aussi se traduire par l’arrivée d’un nouvel opérateur. © ANRT

Publié le 21 mai 2012 Lecture : 2 minutes.

Les récentes déclarations de Azdine El Mountassir Billah, directeur général de l’Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT), viennent confirmer les rumeurs de la fin de l’année dernière selon lesquelles le lancement d’un appel d’offres relatif à l’octroi de licences de 4ème génération (4G) était imminent. Les appels d’offres pour les licences 4G seront finalement ouverts à l’automne 2012 et les attributaires devraient être connus début 2013, pour une mise en œuvre début 2014. Le partage d’infrastructures entre opérateurs deviendra obligatoire et les prix seront régulés par l’Agence.

Dans les zones où la rentabilité n’est pas garantie, l’État prévoit de prendre le relais des opérateurs privés.

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La première phase du plan 4G prévoit notamment le déploiement des technologies 4G, l’ouverture de la bande wifi aux opérateurs de télécommunications et le lancement de projets pilotes pour desservir des zones ciblées en fibre optique. La deuxième phase prévoit d’assurer une meilleure qualité de service ainsi que l’exploration des différentes solutions permettant l’accès aux réseaux haut débit à l’ensemble de la population, notamment celle située dans les zones les plus enclavées. Dans ces zones où la rentabilité n’est pas garantie, l’État prévoit de prendre le relais des opérateurs privés par le biais du « fonds de service universel ».

Un quatrième opérateur en vue ?

L’objectif est ambitieux, mais l’ANRT se laisse jusqu’à 2022 pour y parvenir : d’après Azdine El Mountassir Billah, « d’ici 10 ans, le haut débit doit devenir une norme généralisée de façon que n’importe quel abonné, où qu’il soit dans le pays, ait accès à un débit minimum de 2M/s (…) que ce soit par des technologies radio ou filaires ». Il confirme également que l’appel d’offre pourrait être remporté par un nouvel arrivant. Aujourd’hui, trois opérateurs se disputent le marché marocain : Maroc Telecom, fililale de Vivendi, Méditel, filiale de France Telecom, et Wana, propriété d’un holding contrôlé par la famille royale et du koweïtien Zain.

Selon la dernière enquête menée par l’ANRT, le Maroc compte 3,3 millions d’abonnés à Internet, soit quelque 15 millions d’utilisateurs.

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