Togo : la BOAD soutient l’hôtellerie haut de gamme

La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) soutient Lomé dans la mise à niveau de son offre touristique haut de gamme et finance partiellement la construction d’un complexe hôtelier dans la capitale togolaise.

Les dirigeants du holding Pefaco et le vice président de la BOAD se sont réunis à Lomé pour finaliser l’accord de prêt de 5 milliards F CFA. © BOAD

Les dirigeants du holding Pefaco et le vice président de la BOAD se sont réunis à Lomé pour finaliser l’accord de prêt de 5 milliards F CFA. © BOAD

Publié le 16 mai 2012 Lecture : 1 minute.

Mis à jour le 18/5/12 à 12h30GMT – Le futur complexe hôtelier de luxe de Lomé vient de recevoir un sérieux coup de pouce de la part de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD). Cette dernière vient d’accorder un prêt de 5 milliards de FCFA (7,6 millions d’euros) à Sodexh Togo, filiale de Pefaco, un holding de droit espagnol. Ce prêt avait été convenu entre les différentes parties signataires depuis le mois de septembre 2010.

Présent dans huit pays en Afrique, le groupe Pefaco a commencé les travaux sur le site de Lomé en novembre 2010. Initialement prévus pour durer deux ans, ils ont pris du retard à cause de « problèmes d’ordre géoechnique ». En tout, le projet est estimé à 25 milliards de FCFA (environ 30 millions d’euros).

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Un marché porteur

Situé en bord de plage, non loin de son concurrent le Mercure Sarakawa et du palais présidentiel, le site proposera un centre de conférence d’une capacité d’accueil de 510 places ainsi que trois offres d’hébergement complémentaires : un hôtel cinq étoiles, le Pefaco Hotel Prestige, un trois étoiles, le Pefaco Hotel Baobab, et 36 bungalows. En tout, le complexe pourra accueillir 600 clients.

Adoptant une stratégie légèrement différente de son homologue Accor, le groupe espagnol mise sur l’émergence d’un marché porteur pour les hôtels haut de gamme et vise à la fois une clientèle d’affaires et des touristes familiaux. Une fois ouvert, vers début 2014, l’hôtel devrait permettre la création de 300 emplois en phase d’exploitation.

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