Rodolphe Adada : Le règlement de la crise au Darfour doit être politique
Il devait achever en décembre prochain son mandat à la tête de la Mission conjointe des Nations Unies et de l’Union Africaine au Darfour (Minuad). Mais le Congolais Rodolphe Adada en a décidé autrement. Le 1er septembre, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Sassou N’Guesso de 1997 à 2007 a démissionné de la Minuad, la plus importante force onusienne déployée en Afrique, après 26 mois passés à sa tête.
Ce départ prématuré répond officiellement à « des raisons personnelles ». Mais d’aucuns y voient comme le résultat de la pression de certains Etats mécontents de sa lecture du conflit qui embrase cette province de l’ouest Soudan. Depuis 2003, la guerre que se livrent dans cette région deux mouvements rebelles aux forces soudanaises aidées par des milices arabes aurait fait, selon l’Onu, 300.000 morts et 2,6 millions de déplacés. En avril dernier devant le Conseil de Sécurité de l’Onu, Rodolphe Adada a estimé que ce conflit était désormais « de basse intensité ».
L’Ordre des 2