Jean Willybiro Sako : « Il ne peut pas y avoir de communauté centrafricaine sans les Musulmans »
Alors qu’on ne sait toujours pas si l’élection présidentielle en Centrafrique aura bien lieu au mois de février 2015, les candidats, eux, n’attendent pas une éventuelle confirmation pour se déclarer. Après Martin Ziguélé ou Anicet Dologuélé, c’est Jean Willybiro Sako qui s’est lancé dans la course.
Depuis son premier portefeuille en 1980 à la Sécurité publique, il a occupé de nombreux postes ministériels, dont l’Enseignement supérieur jusqu’à la chute de François Bozizé. Farouche partisan de la refondation de l’armée, indispensable à la sécurisation du pays, l’ancien directeur général de la police centrafricaine estime que la classe politique doit opérer son « examen de conscience ». Et affirme regretter l’influence « des mercenaires de l’extérieur ». Interview.